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Running Wild – Rapid Foray

mercredi/14/09/2016
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runningwildrapidforay

 

Groupe: Running Wild

Album: Rapid Foray

Note: 16/20

Date de sortie: 26/08/2016

 

Déjà plus de 30 ans que le Capitaine Pirate Kasparek vogue sur les eaux du heavy metal, il a souvent changé d’équipage mais le cap a été maintenu en dépit des tempêtes… Même si le Jolly Roger est maintenant bien loin, le nouveau vaisseau n’est pas si mal. 3 ans depuis la dernière odyssée, « Resilient » en 2013, qui n’a pas laissé un souvenir impérissible contrairement au « Shadowmaker » de 2012 qui laissait présager un agréable retour aux sources de Mister Kasparek.

En effet, ces dernières années, le groupe s’est fait plutôt rare mais on excusera notre pirate préféré qui s’est cassé l’épaule ce qui a retardé la sortie de ce dernier opus. Pour se faire pardonner, l’album sort en plusieurs éditions dont un superbe coffret avec trop plein de belles petites choses dedans, réservé aux ultras fans bien sûr 😉

Pour en revenir à « Rapid Foray », on peut y trouver 11 titres épiques avec des chœurs, le jeu de guitare du sieur Kasparek toujours dans un même style bien speed, des refrains à fredonner et à reprendre en live. Et dans le détail me direz-vous : Rolf ouvre le jeu avec un « Black Skies, Red Flag » bien honnête en droite ligne des morceaux typiques du pirate. Les trois autres titres se suivent avec intérêt dans une même progression pour atteindre son apogée sur un superbe « By the Blood in your heart » magistral qui réunit tous les ingrédients qui font le succès du groupe depuis 3 décennies.

Des guitares appuyés et mises en avant (c’est quand même lui le guitariste en chef !!), un début un peu lent et un refrain qui nous reste dans la tête (Ah Riding the Storm, Under Jolly Rogers, Bad to the Bones, Port Royal !!! que des hymnes de la mort !!!) et pour en rajouter une couche un peu de cornemuse dans le fond… les allemands et la cornemuse c’est une grande histoire d’amour…

On enchaîne sur « The Depth of the Sea – Nautilus », un instrumental qui n’est pas sans rappeler un « Evilution » (sur Death or Glory). Rien de plus à rajouter sur « Black Bart » et « Hellestrified » qui sont en effet des morceaux plus complexes sur les compositions que par rapport aux deux derniers albums. On trouve là de bons titres, bien speed, bien calibrés pour le gang par Rolf.

La thématique de la piraterie est revenue en force après un séjour chez les Hussards de l’époque « Rivalry » et « Victory ». La mer reste son sujet de prédilection tout au long de « Rapid Foray », sauf sur quelques titres dont l’épique et dernier morceau de l’album « Last of the Mohicans » qui dure pas moins de 11 minutes.

A noter que pour une fois et ce depuis pas mal de temps, la pochette est réussie et vaut le coup d’œil. Elle est signée Jens Reinhold (Virgin Steele, Freedom Call… ) et basée sur une photo prise par le dieu des pirates en personne, j’ai nommé Rolf Kasparek.

Pour conclure, je dirais que pour un come-back après 3 ans dont une année d’épaule cassée Rock’n’Rolf (car il est dur de le séparer du reste du groupe car il en est l’essence même tout comme Quorthon était Bathory) s’en sort plutôt bien avec un bon album qui ravira les fans du sieur et pourra même en convaincre de nouveaux. Un album à intégrer dans votre discographie de Running Wild au même titre qu’un Death or Glory, The Rivalry ou même un Victory.

 

 

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