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Interview avec Armand Gonzalez de Sloy

samedi/19/11/2022
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Ils venaient d’une terre latine et ont séduit le monde musical anglo-saxon, ils étaient signés chez Roadrunner Records, ils ont développé un style unique et novateur au mitan des années quatre-vingt-dix, leurs performances scéniques étaient aussi mémorables que bruyantes, ils ont joué plusieurs fois à Nulle part ailleurs, ils ont connu une séparation à la fin de la décennie, ils sont, ils sont ??? Non, ils ne sont pas Sepultura. Ils étaient Sloy. Armand, Virginie et Cyril. From Béziers. Le vendredi 7 octobre 2022 à 11 heures pile (John), ANR a eu l’immense plaisir de s’entretenir par bigophone avec Armand Gonzalez, le chanteur et guitariste de ce pétillant et avant-gardiste trio, probablement le meilleur groupe français entre 1994 et 1997. En tous cas le plus marquant. Et en plus, volubile. Pop pop pop !

 

Armand Gonzalez (guitare – chant) : Allo ?

Art’n’Roll : Mon cher Armand !

AG : Oui ! Salut !

ANR : Merci de nous prendre, c’est un vrai plaisir de t’avoir. Où es-tu présentement ?

AG : A Valras, près de Béziers ! C’est là où j’habite.

ANR : Retour à la maison après vos années rennaises donc… La première véritable question sera très ouverte : c’est quoi l’actu de Sloy ?

AG : La réédition de nos albums, à commencer par le premier (NDA : « Plug », 1995) Sa publication qui était prévue au 21 octobre va être repoussée pour des raisons de papier, je tenais à te le dire. Nous pensons donc repousser cette sortie ainsi que la dédicace qui est prévue à Montpellier chez mon pote disquaire ! Nous ne savons pas quand cela sortira, tout en sachant que cette réédition avait déjà été décalée l’an dernier pour des motifs similaires… Et nous publions également un live, à partir de tout un tas de choses qu’on avait des tournées, nous sommes parvenus à trouver dix-douze morceaux au son correct afin de les sortir prochainement (NDA : sortie des deux effectuée mi-novembre 2022)

ANR : D’accord. On va revenir au tout début. Vous formez Sloy en 1991… Comment vous êtes-vous rencontrés tous les trois ?

AG : Entre le lycée et le quartier où l’on habitait. Nous nous sommes repérés facilement parce que nous étions déjà lookés par rapport à… Par rapport à la masse, donc c’était facile de se rencontrer… Et de vouloir faire de la musique ensemble ! Nous étions jeunes, nous avions seize – dix-sept ans. Voilà.

ANR : Ton fameux son de guitare, l’avais-tu avant de commencer Sloy ? L’avais-tu développé auparavant dans ton coin en jouant par exemple avec un frein de vélo, ou après, en bossant avec les deux autres ?

AG : Un son de guitare, tu mets des années pour le trouver ! Cela n’arrive pas comme cela, à moins que l’on te donne la formule toute faite. Ce qui est d’ailleurs le cas pour beaucoup de groupes aujourd’hui, ils n’ont plus à se casser la tête, tout a été vu et revu et ils savent très bien comment l’obtenir. A notre époque, tu devais aller chercher toi-même les sons, voir les fréquences qui te plaisaient en fonction des compos que tu allais faire, parce qu’une fois ton son trouvé c’est plus facile de créer, de composer…. Mon son est venu année après année, en fonction également des autres groupes que tu pouvais rencontrer dans les concerts : de voir les formules utilisées, quels amplis, quelles guitares, quels micros… Je fais partie d’une génération où l’on s’intéressait au son du début à la fin en ne laissant rien au hasard. Le moindre potard de volume est une pédale, cela vient des bluesmen qui n’avaient pas de pédale, juste un ampli, leurs doigts et leur guitare, et qui utilisaient uniquement une tonalité et un volume. Une tonalité et un volume, ce sont deux pédales à côté de toi. Sur mon son, il n’y a rien de plus.

ANR : Idem pour ce chant habité, tu as dit avoir été influencé par Robert Smith… Un journaliste (NDA : Jean-Charles Desgroux) t’a récemment comparé à Jaz Coleman de Killing Joke, ce qui n’est pas faux finalement…

AG : C’était fréquent à l’époque aussi…

ANR : Je n’avais pas vu cela passer… Pas mal !

AG : A l’époque, on nous comparaît y compris physiquement, à ouvrir les grands yeux…

ANR : Quelles étaient tes influences ?

AG : Je n’ai pas d’influence en particulier. Quand on fait de la musique, on fait ce qu’on sait faire et ce qu’on peut faire. J’ai toujours écouté de la musique black, beaucoup de funk, beaucoup de dub. Tout en sachant que lorsqu’on décide de faire de la musique, ce n’est pas forcément la musique que tu préfères… J’aimais la folk. ET j’aimais la noise, j’aimais ces musiques-là. Ce qui est particulier, c’est que Sloy est né dans un style qui n’existait pas trois ans auparavant. On nous a comparés à Fugazi, mais nous avons sorti nos albums au même moment, on nous a comparés à Shellac, mais on sortait nos albums au même moment, tu ne peux pas t’inspirer de groupes qui viennent de sortir un disque en même temps que toi ! Les journalistes d’alors n’avaient aucun sens de la chronologie, et auraient dû réfléchir avant de nous classer comme ça. Nous étions principalement inspirés par la new wave et le post punk, mais que nous avions retranscrits sous forme d’énergie noise, bruitiste… Lorsque nous rencontrions des groupes comme Fugazi, Jesus Lizard, Shellac, Albini, tous ces groupes de cette époque, et même des Sonic Youth, nous constations que tous avaient comme nous écouté les productions de Brian Eno, et étaient eux-aussi fans de Devo, des Talking Heads et de la façon dont ils mixaient les trucs, de groupes également qui utilisaient des boites à rythmes, de Suicide, etc… Nous avons retranscrit tout cela sous forme de noise, et pas de grunge, parce que nous n’étions pas assez metal dans nos cultures, contrairement aux groupes grungy qui étaient eux très metal à la base… Mais, les influences de nos musiques ne sont pas retranscrites véritablement avec un lien identifiable. Aujourd’hui tu peux facilement dire que tel ou tel groupe est directement inspiré par tel ou tel autre. Nous n’étions pas dans cette démarche. Et c’est d’ailleurs pour cela que nous nous sommes aperçus plus tard que nous avions créé un style.

ANR : Il y a un côté désespéré voire supplicatoire dans ton chant, que l’on retrouve entre autres dans des morceaux comme « Game » ou « Idolize »… A qui t’adressais-tu, quand tu braillais comme cela ?

AG : A personne. C’est une énergie, on vivait des moments très naïfs et spontanés. Je n’avais pas envie de chanter. Notre tempo était proche de celui du reggae avec comme une énorme énergie qui arrivait brusquement, et la voix nous servait à imposer encore plus cette énergie, que nous n’aurions pas pu trouver à travers un rythme rapide ou des guitares saturées, ou à travers une musique très « pleine », très bavarde comme le sont le punk rock ou le hardcore mélodique. Notre musique était très aérée, la voix servait à exulter, à imposer une énergie, quelque chose que nous avions au fond de nous. Nous étions en colère contre nous-mêmes aussi, voilà (Rires) Nous nous sommes posé des questions pour certaines choses, mais pas pour ma voix, cela sortait comme ça, et les gens aimaient ça. On m’a comparé à Robert Smith, tout en sachant qu’il faut savoir qu’en théorie musicale, les anglais chantent à la tierce. Ils ne chantent pas avec leur voix naturelle, mais un peu au-dessus, toujours en cherchant un truc (NDA : dit-il en chantonnant) J’aimais cela. J’essayais moi-aussi d’aller chercher cette note au-dessus, mon chant ne ressemble pas à ma voix (NDA : et à son accent biterrois) quand tu m’entends parler.

ANR : Vous êtes d’abord signés chez le label Rosebud, et vous sortez « Fuse » en 1994… Quel regard portes-tu sur ce premier EP ?

AG : (NDA : souffle et pouffe) Un regard où on est supers fiers. On était signés, on voulait que notre musique soit enfin gravée. Nous étions des gamins, appliqués, avec un regard davantage anglo-saxon que français, nous n’avions pas attendu d’avoir une pelletée de morceaux afin de pouvoir partir en tournée… Lorsque nous étions acceptés à jouer dans les bars, et bien on faisait trois fois le même set ! Au moment d’enregistrer « Fuse », nous avions prévenu la maison de disques que nous n’avions pas beaucoup de morceaux (Rires) Donc on en sort quatre. C’était notre autonomie, on s’est fait tous seuls, on est partis de chez nous, on a vécu dans un camion. On a loué une table de mixage et on a enregistré avec notre pote sonorisateur que nous avions rencontrés en montant sur Rennes, et on a fait ça chez Chris Mix (NDA : sonorisateur anglais installé en Bretagne et décédé en 2012) qui était réputé à l’époque, dans son salon et dans sa chambre, afin de garder un côté authentique, et la maison de disques a accepté. Encore une fois, nous étions naïfs et spontanés ! La pochette illustre bien cela, faite par un copain, l’électricité… C’était parti et pas très calculé !

ANR : Sloy est (selon moi) le groupe français qui a le mieux capté l’esprit du rock des années quatre-vingt-dix, surtout entre 1994 et 1997… Quel souvenir gardes-tu de cette période ?

AG : La spontanéité encore une fois, qui a pris un sacré coup depuis ! On pouvait tout faire ! Et on pouvait jouer partout ! En plus, nous avons bénéficié de tout un tas de « premières fois » : la première fois qu’un groupe français chantant en anglais pouvait jouer à Nulle part ailleurs ; la première fois qu’un groupe français pouvait jouer à la BBC dans les Peel Sessions ; la première fois qu’on allait enregistrer dans tel ou tel studio ; la première fois heu… Qu’avec ce type de musique on pouvait remplir un minimum de clubs… On n’a pas ouvert de portes, parce que personne ne nous a suivi après, on savait d’ailleurs que lorsqu’on allait s’éteindre nous n’allions pas générer d’autres groupes comme nous, car les maisons de disques n’auraient pas suivi… Nous avons bénéficié de tout : les fanzines étaient alors au taquet, il y avait un super réseau de salles, de clubs, tu pouvais jouer entre le babyfoot et le flipper du bar de La Poste de n’importe quel coin pourri de France où personne ne veut y aller mais il y a quand-même du monde et les gens sont motivés. Je me souviens de notre concert à Grenoble, il y avait six cent personnes et notre scène c’était des palettes, il fallait que tes deux pieds soient sur la bonne latte sinon tu passais au travers ! Et ça le faisait ! Ça marchait ! Tu pouvais jouer partout sans qu’on t’emmerde sur le bruit, sur l’argent, sur… Et c’est ça qui faisait la création. C’est toujours comme cela dans les pays anglo-saxons : l’Etat a laissé cette partie du business, parce qu’ils savent que c’est un gros business, et qu’il doit se développer dans les clubs en toute liberté. Nous avons vu que, déjà à la fin des années 1990, les déclarations et autorisations administratives se multipliaient : on a perdu (encore une fois) en spontanéité. On ne faisait pas chier les assos donc tu montais ton asso vite fait pour faire un concert, le tourneur te laissait toute latitude… Ça s’est fini fin 1990’s.

ANR : Votre parcours est souvent associé à John Peel, à Steve Albini et à PJ Harvey, dont vous avez assuré la première partie au printemps 1995, quelques semaines seulement après la sortie de son mythique « To Bring you my Love »… Lequel des trois avez-vous rencontré en premier ? Peel ?

AG : C’est Steve Albini.

ANR : Dans quel contexte ?

AG : C’est encore très simple. Après « Fuse » nous changeons de maison de disques et nous signons chez Roadrunner, le label de Sepultura en Hollande, nous nous retrouvons avec un budget, et l’idée de prendre Albini comme producteur, qui venait d’ailleurs de réaliser « In Utero » de Nirvana, s’impose… Nous étions très à l’affut des nouveautés issues de la scène indé et Albini portait sa propre réflexion. J’ai envoyé un fax il m’a répondu et m’a demandé une cassette, j’ai envoyé une cassette, il a répondu par fax « C’est super ! Qui paie ? » (Rires) « On fait l’album à 150,00 dollars par jour pendant six jours c’est à prendre ou à laisser ». Aujourd’hui encore, si tu envoies un mail à Electrical Audio (NDA : son studio à Chicago) ce sera sur lui que tu tombes, il te dira oui ou non, mais ce sera sur lui que tu tombes (Rires)

ANR : Puis c’est PJ Harvey…

AG : Cela accroche vraiment bien avec Albini, nous sommes sur la même longueur d’ondes, et après l’enregistrement il nous emmène à Londres jouer avec Shellac. Au concert, il y avait pas mal de gens connus, dont PJ Harvey avec laquelle il avait également travaillé. Elle vient nous voir après, nous dit qu’elle aime beaucoup ce que l’on fait puis nous dit : « Je vous recontacte très prochainement car j’aimerais que nous fassions une partie de ma tournée ensemble »…

ANR : En plus de la composition et de la production, la scène a été le troisième point fort de Sloy, des performances hypnotiques… Tu devais en ressortir complétement crevé, lessivé, non ?

AG : Oui oui, on vomissait, je vomissais, je suis d’ailleurs allé voir mon médecin suite à un épuisement provoqué par trop de tournées, ce qu’on nomme aujourd’hui un « burn out ». Qui me dit après regardé une de nos vidéos : « Tu fais un match de foot à chaque concert, quoi ! Tu chantes, tu joues, tu dois avoir le cardio à je ne sais combien de battements, c’est hallucinant ce que vous dégagez » (Rires) Mais on ne savait pas faire autrement, voilà ! Il y a des sportifs qui font du sport pour être contents, d’autres pour se crever la couenne et vomir : Sloy c’était un peu ça (Rires) Nous étions des bourrins… Mais du coup ça donnait cette énergie !

ANR : Quel serait le morceau que tu préférais jouer live ?

AG : Heuuuuuuuuuuuuuuuuu… « Exactly » !

ANR : Excellent ! Vous sortez « Plug » en 1995 et la réception de celui-ci est unanime en France et ailleurs en Europe : il s’agit d’un des albums de rock indé de l’année ! Puis c’est « Planet of Tubes » en 1996, plus tranchant, personnellement c’est mon préféré. Quelles seraient les différences avec son prédécesseur ? Moins de samples ?

AG : Il n’y a pratiquement pas de différence. « Planet of Tubes » est sorti huit mois après le premier, et a été composé dans la continuité : sur la tournée, nous demandions à arriver un peu plus tôt pour les balances, une heure environ, et au lieu d’avoir une salle de répète ou de se faire chier dans le camion, nous avions la scène de chaque soir afin de composer ce deuxième album. Il y a une énergie live. Après je n’ai pas plus d’analyse que cela, la seule différence étant la façon dont les morceaux ont été créés. Nous avions un gros son, nous avions les retours, alors qu’en salle de répète tout est un peu plus riquiqui. Le premier a été travaillé des années durant, le deuxième est sorti de suite : lorsque le morceau était fini, hop il était joué le soir !

ANR : Au Plan en 1997, vous commencez le concert par « Saw » : de quoi parle ce morceau ?

AG : « Saw » c’est quoi déjà ?!? Je ne m’en souviens pas… Des fois je faisais des textes avec une ou deux idées et je tricotais autour… Ce que je sais, c’est que les thèmes abordés par « Saw » ou par « Arms » qui figure également sur ce deuxième album étaient un peu trash. Tu vois, « Arms » parle d’une mère qui tue ses deux enfants parce qu’un des deux et né sans bras… Beaucoup de morceaux de cet album parlent de destruction, « Idolize » c’est la destruction d’une idole, beaucoup de colère dans « Planet of Tubes »…

ANR : Un mot sur les Eurocks de Belfort 1997 ?

AG : Un concert comme un autre. En tournée tu enchaînes les dates. Tu ne réalises qu’après que tu as joué aux Eurocks. Le seul souvenir que j’ai de cette date, il est marrant, c’est un article écrit par Manœuvre dans le Rock et Folk suivant, qui nous défonce !!! En s’attaquant à nos gueules, en s’attaquant à notre look, en disant que l’on sait tout juste composer une intro et un couplet et qu’il vaut mieux aller boire une bière… Bref, c’était très méchant. Puis l’on apprend que cet abruti n’était même pas à notre concert, qu’il a demandé leur avis à des gens comme ça au hasard, il était en fait au bar en train de brancher une fille qu’on connaissait (Rires) On en a gardé ce souvenir-là de ce concert ! Il nous a bien défoncés ! Quelqu’un lui a juste dit que je portais des chemises à fleurs !!!

ANR : Je crois l’avoir lu ce papier, effectivement… J’allais de toutes façons te poser la question de tes chemises, à fleurs ou de type toréador… T’as été chercher ça où ?

AG : Rien, c’est juste que cela me plaisait. Je surfe. Je suis un surfer depuis toujours, je suis du Sud, je porte des chemises à fleurs aujourd’hui encore, il n’y avait pas un calcul… Cela m’amusait de faire des concerts avec les groupes de punk rock californien de l’époque, parce qu’eux aussi portaient des chemises à fleurs puisqu’ils habitent au bord de l’océan (Rires) Je suis toujours monté sur scène plus ou moins habillé comme à la ville, tu vois ?!?

ANR : Vous vous séparez en 2000… Comment expliques-tu ce silence complet de votre part depuis ?

AG : Parce qu’on passe à autre chose dans nos vies. Parce que c’est fini. Il y a trop de tensions entre nous, et on sait qu’on ne va pas pouvoir créer mieux que ce que l’on a fait. Il y avait des tensions ainsi qu’une fatigue intense, provoquée par tant de tournées durant des années, tu perds le recul.

ANR : J’ai vu que vous allez faire la promo de cette réédition vinyle avec Virginie. Es-tu toujours en lien avec Cyril ?

AG : Oui oui on se parle ! Pendant des années nous ne nous sommes pas parlés parce que nous étions passés à autre chose, mais maintenant on se parle régulièrement, tu vois je lui ai dit que s’il voulait venir faire des interviews avec moi, s’il voulait notamment faire celle-là avec toi, c’était avec plaisir… Il m’a répondu qu’il n’était pas disponible aujourd’hui, mais que si tu avais des questions à lui poser à lui, tu pouvais le contacter…

ANR : Sympa…

AG : Il n’y a pas de souci après toutes ces années, même s’il est vrai qu’on ne s’est pas revus physiquement… Nous avons passé des moments très très forts de nos vies, nous avons réalisé avec le recul que les problématiques qui nous ont fait arrêter le groupe étaient indépendantes de nos volontés, voilà. Une fois que tu as fait le tri, que tu as fait du ménage dans ta tête, que tu es passé à autre chose… Et puis la maturité de la vie aide à tout cela !

ANR : Je vais te souhaiter une bonne fin de matinée…

AG : Pareil Romain… Dis-moi : où es-tu situé toi ?

ANR : Paris Nord. C’est vrai qu’à chaque fois que j’ai vu Sloy, sauf la fois des Eurockéennes de Belfort 1997, c’était en Île-de-France : au Plan…     

AG : (Rires) Le Plan, c’est à Ris-Orangis c’est ça ?!?

ANR : Ouais. Je vous ai vus DEUX fois au Plan en 1995 et 1997, je vous ai également vus à l’Arapaho en 1996…

AG : Ah ouais, t’étais là à l’Arapaho (Rires)

ANR : Merci pour cette interview en tous cas !

AG : A très bientôt, tchao tchao !

 

MERCI A SLOY POUR LES PHOTOS !

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