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Aeges – Weightless

jeudi/21/07/2016
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Aeges

Groupe : Aeges
Album : Weightless
Date de sortie:  22 juillet 2016
Label : Metal Blade

Il y a des chroniques plus compliquées à écrire que d’autres… Celle d’AEGES (prononce Ages, enfin « eïdgiz », s’il-te-plait) s’annonce coriace. Groupe de Los Angeles, dont la promo vante le son catchy et à la fois plein de la nostalgie d’une époque révolue et à la fois tout à fait actuel, voire même novateur. OK. L’album qui nous occupe se nomme « Weightless ». Pas vraiment le nom qui me vient au moment de la première écoute. Ça me semble trop facile, genre rock pour débutants. En effet, les refrains sont entraînants, super simples à mémoriser. Exemple : « Save us », deuxième morceau, je m’impatiente, j’ai l’impression que la chanson s’étire à l’infini alors qu’elle ne dure que 4 minutes et 27 secondes, et dans le même temps je sais que la phrase du refrain, « Who’s gonna save us now », va me trotter en tête un sacré moment.

On continue quand même avec « A reason why » : même chant facile, même sorte de langueur du chanteur. Un autre de mes soucis avec ces titres : c’est quoi en fait les paroles ? De quoi parle-t-on ? Sexe drugs and rock n’ Roll ? Paix dans le monde ? Satan- la guerre ? On ne sait pas trop, c’est très lisse. Bon, continuons malgré tout. Je passe plusieurs titres qui frôlent vraiment la zone Emo, et puis il y a « Echoes » qui m’accroche l’oreille. Chouette titre, bien nerveux avec une guitare sinueuse, presque vicieuse. Mais ça pêche encore côté paroles. Le reste de l’album vaut quand même le coup de dépasser toutes ces critiques. Le groupe a gardé le meilleur pour la fin. Bon je ne te promet pas que ça va te chambouler la vie, mais ça se laisse écouter, un peu comme du punk californien qui respire toujours le soleil malgré la hargne. Rien de trop cérébral, on est pas là pour se prendre la tête, juste pour s’éclater. Donc une petite mention pour « Better » qui fait quelques efforts, enfin, sur les paroles. Ça reste malgré tout une histoire d’amour déçu, rien de révolutionnaire. « Drown » permet au chanteur de nous démontrer l’étendue de ses capacités en chant hurlé, on note. « Listening » te met en mode parano : « quelqu’un écoute tout ce que tu dit », OK. Et l’album de termine avec « Drying Out » qui louche comme annoncé par la promo vers Soundgarden et le Desert Rock. Sympathique. Là on est en effet dans un truc sans poids, aérien. Belle conclusion.

La pochette est raccord avec l’album : une photo très stylisée d’un ciel étoilé pris en pause très longue, avec un traitement en rouge et bleu, des jolies polices de caractères. Propre, beau mais sans propos particulier.

A réserver aux fans de Rock facile.

The Kat

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