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Kruger – Adam & Steve

lundi/13/10/2014
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Groupe: Kruger

Album: Adam & Steve

Date de sortie: 13/10/2014

Label: Listenable

Note: Je ne suis pas instit!

 

Tu connais surement Freddy Kruger, mais connais-tu Kruger, le groupe suisse fondé l’année d’un des pires cauchemars des USA, et réel celui-là ?

Kruger donc, c’est un groupe qui a presque 15 ans aujourd’hui, 5 albums et des tas de festivals au compteur, parmi lesquels le Hellfest, le Roadburn et le Brutal Assault. Presque 15 ans d’existence et pas vraiment de lassitude ! Au contraire, sur le titre éponyme on ressent une intensité qui semble ne jamais vouloir s’arrêter de croitre. Une sorte de condensé de tout ce qu’on aime dans le punk (pour l’énergie) et le post-metal (pour le côté hypnotique).

Punk aussi le peu de titres sur l’album, 8 au total, et la longueur de certaines chansons qui ne durent pas plus de 4 minutes. Mais rassure-toi, toi qui aime prolonger le bonheur avec des morceaux qui te permettent de voyager un long moment, un morceau comme « Charger » culmine à 7 minutes 59 ! Et là, ok, on ne peut plus parler de punk, mais plutôt de sludge. Il y a de la lourdeur chez Kruger, une ambiance mêlant rage du chant, accélération de la batterie mais aussi pesanteur des riffs de guitare.

Sur « The Wild Brunch » (et là j’imagine un safari de hipsters… mais fais pas gaffe, j’écris cette kro un peu tard, la fatigue n’aide pas au sérieux), la voix se fait presque groovy, mais ça tape toujours haut et fort derrière !

En revanche, côté paroles, pour moi, c’est un peu cryptique… Qui sont ces « Adam et Steve » ? Un couple sorti de l’Eden primordial version gay ? Encore un truc pour énerver Christine Boutin ! Et cette chanson intitulée « Herbivores »? Étonnant et intrigant comparé à la rage que crache le chanteur et le rythme ultra-nerveux qui n’a pas grand chose à voir avec la placidité qu’on attend de cette classe d’animaux. Étonnant aussi la facilité qu’a Kruger de mêler cette nervosité intense et cette pesanteur paradoxale ! Pesanteur qui culmine avec le dernier titre, « Farewell » le bien-nommé, qui en 7 minutes et 34 secondes d’instrumental, te ramène doucement, presque langoureusement, dans le monde réel, ou te perd définitivement dans les limbes.

Bref, un très bon album à te procurer dès maintenant !

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