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Chronique de Black Laden Crown – Danzig

mardi/16/05/2017
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black laden crown

 

Groupe : Danzig
Album : Black Laden Crown
Date de sortie : 26 Mai 2017
Label : Evilive Records/Nuclear Blast Entertainment.

Après l’album de reprises « Skeletons » (novembre 2015) et « Deth Red Sabaoth » (2010), voici enfin le onzième album de Danzig !! 7 ans de patience avant d’entendre de nouveaux titres originaux ! Le premier morceau, « Black Laden Crown », pose l’ambiance, crépusculaire, avec son rythme très lent, ne s’accélérant que dans la dernière minute. La voix extrêmement reconnaissable de Glenn Danzig est presque spectrale. Le deuxième morceau, « Eyes Ripping Fire », accélère le tempo mais ça ne devient méchant qu’avec « Devil On Hwy 9 » : Glenn Danzig n’a rien perdu de sa hargne. On retrouve sa voix de crooner qui chuchote sur l’intro de « Last Rites », juste un peu marquée par le temps, mais toujours capable de susurrer, hurler ou prendre une ampleur peu commune, hantée. Le solo de guitare est peut-être un peu too much, mais on passe rapidement à la chanson suivante, ma préférée de l’album. « The Witching Hour » sonne vraiment de façon lugubre. On dirait presque que Glenn Danzig fait ses adieux, que l’heure de sortie des sorcières est aussi l’heure de son trépas. Ce n’est pas le seul titre où perce cette langueur morbide. Certes, Danzig n’a jamais été un groupe connu pour sa joie de vivre (voir « Going Down to Die »), mais là où on trouvait d’habitude des thèmes un poil mégalo, de la sorcellerie et des diableries, sur ce titre, c’est différent, plus affligé.

Avec « But a Nightmare » et « Skull & Daisies » reviennent le moral et les sonorités identifiables du groupe et ce rythme presque groovy caractéristique. On est en terrain connu, les riffs ressemblent à ceux des albums précédents ou même ceux des Misfits. « Blackness Falls » me rappelle l’ambiance de « Danzig IV: Vorschau » par exemple. C’est peut-être juste moins menaçant, plus ornementé.

Avec le titre qui clôt l’album, « Pull the sun », Glenn Danzig fait le crooner à un point presque caricatural, et les paroles frôlent le ridicule. Mais quand on aime Danzig, on a l’habitude (cf nombreux de ses clips kitsch et macho qui font frémir, ou rire).

Il faut dire un mot de la pochette, voire deux : très moche. Ya des boobs, du sang et des flammes. Bref, rien d’inhabituel pour de l’artwork Danzig-esque.

Pour finir, je te dirais que cet album est bien un album de Danzig, pas d’erreur possible. Cependant, les années passent et laissent leur empreinte sur l’oeuvre de Glenn Danzig qui est moins percutant, plus crépusculaire qu’auparavant. Il reste cependant assez original pour qu’on apprécie “Black Laden Crown” à sa juste mesure, en particulier si comme moi, on est fan de ce groupe un peu à part dans la scène Metal.

 

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