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Necromancing the Stone – « Jewel of the Vile »

mercredi/21/09/2016
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necroman

 

Groupe: Necromancing the Stone
Album: « Jewel of the Vile »
Sortie le: 5 aout 2016
Label: Metal Blade

 

 

« Jewel of the Vile » est le nouvel album de Necromancing the Stone, leur premier album, après un EP sorti en 2014, « Before the Devil Knows you’re Dead ». Necromancing the Stone est ce qu’on appelle un super groupe puisqu’il est constitué de James Malone (Arsis, guitares), Jeramie Kling (The Absence, batterie), Ryan “Bart” Williams (anciennement The Black Dahlia Murder, basse), “Big” John Williams (Brimstone Coven, voix) et Justin Wood (Brimstone Coven, guitares). L’album compte aussi des invités de marque avec Taylor Nordberg (The Absence, Infernaeon) et Jeff Loomis (Arch Enemy, Nevermore). Le son de Necromancing the Stone est tel que l’image qu’ils présentent pour la promo : brutal, costaud, pas souriant. Comme ils aiment à le dire, leur musique, c’est du Heavy pur et dur, sans fioritures.

On ne leur fera pas remarquer que leur nom est aussi celui du 21ème épisode de la 5ème saison de Charmed. Mais si, tu sais, la série des années 90 avec les sœurs Halliwell, gentilles sorcières habitant San Francisco…

« Crusher », le premier titre, est une magnifique mise en jambe : riffs cinglants, très rapides, solo de guitare dans la droite lignée des meilleurs morceaux de Heavy, voix s’envolant dans les aigus. La dernière minute de la chanson nous tient en haleine en ralentissant le rythme, la voix se fait épique. Souffle épique qui parcourt tout l’album en fait, puisqu’il est sensible également dans « Bleed for the Night », avec des chœurs qui growlent en contrepoint.

Necromancing the Stone maîtrise très bien les changements de rythme, et sait aussi mettre en valeur la voix de « Big » John Williams qui n’est pas sans rappeler, dans ses élans, celle de Bruce Dickinson, maître du genre.

Ce qui est intéressant également dans cet album, c’est que le groupe a sa patte, un son qui lui est propre. Et chacun des 11 titres a sa particularité, que ce soit par un rythme un peu plus captivant (« The Descent », « Rotted Reunion »), un refrain lancinant (« The Siren ‘s call » un des singles), des paroles qui nous entraînent dans un conte de revanche (« The Old One », dont la fin est brutale). Certains morceaux font des incursions dans le Thrash (« Unfinished Business », « From Graves to Infamy »). Pour finir, « The Battle of Morning Star » clôt l’album avec une belle ampleur.

Et tout du long, l’album reste cohérent et forme un ensemble très intéressant à écouter et réécouter. Ses qualités techniques sont indéniables, et pour autant, la mélodie et la portée émotionnelle ne sont pas reléguées au second plan. Pas le genre dont on se lasse rapidement.

Seul bémol de « Jewel of the Vile », l’artwork est horrible. Mais personne n’est obligé de mater un artwork, tu me répondras. Tant mieux, parce que celui est vraiment nul. En même temps, peut-être qu’ils voulaient quelque chose qui illustre la vilenie cité dans le nom de l’album… on ne sait pas.

Mise à part ce défaut, « Jewel of the Vile » est à écouter, et Necromancing the Stone à voir en concert (je vois d’ici les headbang et les chants virils de la salle!), et à suivre !

The Kat.

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