Sidilarsen – Dancefloor Bastards 

mardi/26/04/2016
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Groupe: Sidilarsen

Album: Dancefloor Bastards

Label: Verycords

Date de sortie: 29 avril 2016

 

 

Le sixième album de Sidilarsen, « Dancefloors Bastards », commence et se termine par des questions. Le premier titre, « Spread It », ouvre en effet sur la phrase : « des questions en nombre qui nous assaillent », mais sur un rythme accrocheur qui promet une énergie tout à fait en phase avec les précédents albums des Toulousains. Et le dernier demande « où va-t-on maintenant ? ». Et bien je te propose de répondre à la question de savoir s’il faut écouter, voire même acheter le dernier album de Sidilarsen!

« Dancefloor Bastards » est une mine de titres qui te donne envie de t’agiter sur le dancefloor justement, comme c’était déjà le cas sur l’album précédent, tout en étant riche de sujets politiques. La phrase « On n’est pas bloqués dans le camp de l’extrême. Ce n’est pas ce combat qui nous a fait grandir. C’est le choix du cœur qui bat dans nos veines ! » sur un rythme qui monte en pression est un beau résumé de l’esprit du groupe.

Et ce qui est un bonheur avec Sidilarsen, c’est qu’aucun sujet rien n’est jamais plombant. Le récit de leurs frasques de tournée dans « Go Fast » est un sujet de rigolade : galère sur la route et sandwichs triangles ne peuvent pas entamer l’énergie effrénée de ces gars-là ! J’avoue que j’ai eu un vrai coup de cœur pour ce morceau. Dès les premières notes, il est capable de te tirer de n’importe quel torpeur où tu serais plongé.

Côté musique, c’est raccord : saccadé, nerveux, énervé. Les riffs de guitare cotoient les éléments électroniques : métissage réussi. Il y a du grondant dans « Guerres à vendre », avec un côté Metal bien affirmé, et puis une douceur en contrepoint avec le morceau suivant, « Le jour Médian ». On se sent transporté dans un futur proche, ouvert à toute possibilité. « Sois mon rêve » est de la même étoffe, légère et suave.

Chaque titre est un récit à part entière, souvent politique, souvent révolté. Sidilarsen maitrise parfaitement la rythmique qui te donne envie de bouger, même sur un sujet aussi tendu que l’érection de murs partout dans le monde (« Walls of shame »).

Un dernier mot à propos de la pochette, très réussie elle aussi ! On y voit sur un fond jaune et orangé, un être hybride, assemblage d’un tire-bouchon, d’un crâne de bovidé à longues cornes et de sortes de tentacules vermiformes terminées par ce qui semble être des yeux. Bref, il y a matière à reluquer pendant un moment. Pendant tes nombreuses écoutes de « Dancefloor Bastards » par exemple, vu que la réponse à ma question d’intro, si tu suis bien, est que oui, écoute, achète cet album!!

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