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KORN -> Live at the Hollywood Palladium (2012)

lundi/27/08/2012
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Korn-Live_at_the_Hollywood_PalladiumJe sens que je vais faire mentir une très large partie de mes potes et ça me ruine le moral. En effet, en bon fan de Korn invétéré (et parfois invertébré au regard des chorégraphies que je me suis tapées ces 15 dernières années dans les fosses de leurs concerts), j’ai toujours eu tendance à défendre ardemment leur son et leurs changements de style successifs, bravant les critiques, faisant fi des opinions des uns et des autres, et conchiant la presse médisante. Si bien que les gens qui me connaissent finissaient par douter de ma supposée objectivité. Et ben vlan ! Dans vos dents ! Oui oui, je vais critiquer du Korn sans les encenser ! Et si je continue à chérir ce groupe, force est d’admettre qu’ils ont très longtemps eu la réputation de « foirer » vocalement leurs shows…

Même s’il y avait eu une nette amélioration de l’ami Jonathan Davis sur les 9 dernières années avec l’avènement de « Take a Look in the Mirror » et la tripotée de concerts quasi irréprochables qui s’ensuivaient, nous avons ici affaire à une prestation moyenne, pour ne pas dire médiocre, du leader de Bakersfield. Et quand Korn et le Public sont dans un bateau, lorsque Jonathan dévisse, c’est tout le show qui tombe à l’eau ! (si j’étais payé 1 euro par calembour foireux, je serais plus riche que Madonna).

Cependant, et histoire de démontrer que je reste fan, le gros son Korn est bien là, les featurings de « Skrillex » et de « Kill The Noise » sont d’une efficacité redoutable (bien que trop  semblables à l’album ce qui gâche l’effet live), la grosse K-5 de Fieldy donne dans l’infrabasse percussive, et le prodige Ray Luzier frappe sur tout ce qui bouge- ou pas- avec une énergie peu commune. Mais le manque de justesse au chant et les erreurs répétées de texte de « JD » (Jonathan Davis, hein, pas Jack Daniels, quoi qu’on est en droit de se demander), foutent un gros coup dans les burnes de ce très bon moment qu’on aurait aimé passer…

On est également en droit de se demander où est passé Munky, qu’on ne distingue que faiblement au travers de tous ces arrangements électroniques, censés compenser l’absence de Head, parti se baigner dans le Jourdain en attendant la crucifixion…

La meilleure partie de cet album restera la reprise des anciens titres (Predictable, Falling away from me, Freak on a Leash, Blind) pour lesquels de nouvelles interprétations avec certains changements de structures interviennent. Ca rafraichit un peu après tout : on les avait suffisamment entendues dans leur version originale.

Bref, et vous l’aurez compris, on est loin du masterpiece, et ça sent à plein nez l’album improvisé à des fins mercantiles. Si j’avais eu 15 ans de moins je l’aurais téléchargé sur Napster et j’aurais juré que c’était de la balle, mais ce n’est plus le cas et j’aurais peine à mettre son prix en euros pour un concert moyen sans les binouzes et l’ambiance qui va avec… 11/20 pour l’encre…

By professeur Schubert.

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