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VULTURE INDUSTRIES -> The Tower

jeudi/06/03/2014
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Aujourd’hui les enfants, notre étude de cas portera sur l’utilité des étiquettes en musique avec comme sujet de notre attention le dernier album de Vulture Industries, The Tower.

A la lecture de la présentation du groupe norvégien, nous apprenons qu’il s’agit d’Avant-garde Metal. Surprenante étiquette ! Ailleurs, le groupe est décrit comme faisant partie de la famille Black Metal. Or, dès la première chanson de The Tower, malgré la noirceur des notes et la double pédale de la batterie, nous savons que ce ne sera pas du Black Metal pur et dur.

Ce sera beaucoup plus original, sans être intellectualisant ou techniquement parfait mais émotionnellement froid pour autant.
Non, face à The Tower, il sera difficile de s’y retrouver si l’on est fan d’étiquettes. Ce n’est pas du Black, même si le paysage est sans aucun doute la Norvège, ses fjords glacés et sa beauté hivernale lugubre. Ce n’est pas que du Doom même si The Hound, 3ème titre de l’album, dévoile des trésors de langueur morbide. Ce n’est pas un groupe essayant de copier ce que Marylin Manson a pu avoir de génial à ses débuts, ni un énième dark crooner façon Nick Cave (« The Dead won’t Mind » en a pourtant des accents, indubitablement).

Nous pourrions continuer à égrener longtemps ce que Vulture Industries n’est pas. Nous dirons plus simplement que ce groupe est digne du plus grand intérêt et qu’essayer de le réduire à une étiquette serait fort dommage. Comme exemple de la diversité de The Tower, nous pourrions citer le morceau « Lost Among Liars » et ses sonorités rock jazzy se mariant à une batterie martiale, en faisant le titre le plus métissé de cet album incroyable de diversité, sans devenir un fourre-tout trop hétéroclite.

En gardant une identité forte et unique, Vulture Industries revisite tout ce que le Rock et le Metal ont de glauque, grotesque et brutal pour nous offrir, après 2 albums (« The Dystopia Journals » en 2007 et « The Malefactor’s Bloody Register » en 2010) un moment de beauté sombre dont l’écoute peut se renouveler sans crainte de lasser.

A vous le bonheur de visiter cette Tour magistrale !

The Kat

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