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PRIMORDIAL — How it ends

samedi/14/10/2023
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Groupe : Primordial
Album : How it ends
Sortie : 29 septembre 2023
Label : Metal Blade
Note : 16/20

Faisant suite à Exile among the ruins, How it ends est le 10ème album des irlandais. Le titre de l’album invite à se demander si celui-ci n’est pas la fin d’une ère, la fin d’un chapitre pour Primordial ou dans l’histoire qu’ils racontent.
A la première écoute, How it ends est dans la continuité d’Exile. On retrouve toujours cette intensité musicale déjà présente dans l’album précédent, mais avec moins de mélancolie moins de nostalgie. L’album est tout en progression avec un coté plus brute plus guerrier. Chaque titre se mérite, car il se construit avec de longues plages instrumentales, créant une attente qui finalement explose d’un coup lorsque le chant arrive et que les guitares sonnent.

En parlant de continuité, deux titres sont particulièrement flagrants : le titre éponyme de l’album, How it ends, et Pilgrimage to the world’s end. Ces deux morceaux présentes une construction et des mélodies très similaires à l’album de 2018. Les riffs et le chant sont prenants comme toujours à la limite des envolées digne du post ou du sludge. Ce sont les seuls morceaux qui ont gardé un semblant de mélancolie. Je ne serais pas surprise si l’un ou l’autre des morceaux, voir les deux avaient été écrit pour Exile.

Parmi les titres aux tonalités plus guerrières, voici ceux qui ont retenus mon attention. Ploughs to rust , swords to dust, est un morceau que j’aime beaucoup. Les percussions sont pesantes et les riffs de guitare en introduction sont entêtants et le chant est au bord de l’émotionnel, comme au bord au bord de la fracture. Call to Cernunnos est un titre plutôt intéressant, car on retrouve les percussions qui martèlent comme la course des cerfs ou des chevaux et on y retrouve également des chœurs et des effets sur la voix. Ce titre pourrait être plus cru, moins travaillé et on aurait un morceau assez unique, mais encore une fois, la part belle est donnée à la guitare. On n’ira pas se plaindre.

Tout les autres titres sont très classiques, bien faits, mais n’apportent pas sensiblement de nouveautés. Ainsi, All against all est un morceau très black metal, très classique, tout comme Death holly death. Le dernier morceau Victory has 1000 fathers, defeat is an orphan de même que We shall not serve sont des titres 100% Primordial avec de belles mélodies. D’ailleurs, sur le dernier titre, on saluera la guitare sèche qui me donne envie d’écouter du Bathory.

En conclusion, How it ends est un excellent album : propre, intense, transportant. Je ne le trouve pourtant pas aussi prenant que l’album Exile, par exemple. Je lui reprocherai un manque de prise de risque, un manque de folie. Mise à part cela, il n’y a rien à reprocher. Les fans apprécieront sans nul doute ce nouvel opus.

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