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Interview de AFTER US

vendredi/18/03/2022
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 AFTER US  avec un premier EP de quatre titres fort prometteur. le groupe a tout simplement matché et bluffé .On attends l album avec impatience.

rencontre au hard rock café le 11/03/2022

Merci à Roger de replica promotion

Art’N Roll : On prononce comment votre nom?

Céline : After us. 

Art’N Roll : Il n’y a rien à voir avec USA  ?

Céline : Non, du tout. C’est vraiment « après nous » Il y a toute une histoire ! 

JP :  Ah ! Le nom du groupe est arrivé assez rapidement. Généralement, il y a des groupes qui se posent des questions métaphysiques pendant très longtemps, et, en fait, François a trouvé ce nom-là. Ça vient d’un bouquin et c’était assez près, finalement, de nos préoccupations. C’est vrai qu’on se pose la question – qui a été rattrapée par le réel avec la pandémie – mais, qu’est-ce qui va se passer après nous ? Voilà ! Qu’est-ce qu’on va laisser comme monde demain aux futures générations ? Les problèmes écologiques, les problèmes politiques en ce moment, les problèmes économiques. Il y a un bouquin qui est sorti. C’est un truc d’anticipation sur lequel François a été sensibilisé. Et puis, on s’est aperçus par la suite, d’une chose un petit peu moins drôle et sympa, que c’était également le nom, le mot tool, le mot-clef, des forces russes nucléaires ! Non, en fait, le vrai nom des forces russes c’est After us… silence, et pour cause. Donc, on n’espère qu’en France ça ne sera pas ça. Mais, à l’origine, notre truc c’est loin d’être ce moto soviétique russe. C’est quelque chose qui n’est absolument pas humaniste. Notre préoccupation c’était plutôt de se dire, après nous qu’est-ce qu’on va laisser ? Finalement, on s’est fait rattraper par le réel avec la pandémie, parce qu’on ne savait pas vraiment ce qui allait se passer. Parce qu’on s’est pris tous ça en pleine gueule de façon assez brutale : plus personne dans les rues, on ne voyait ça que dans les films ! 

Art’N Roll : Au départ, Comment est né le groupe ? 

Céline : Au départ, moi j’ai rencontré François en premier. Mais, dans une formation qui était complètement différente. C’était un groupe amateur qui faisait un peu de compo et finalement le groupe n’a pas vu le jour. Mais, avec François on avait eu un coup de cœur artistique et on s’était promis qu’on resterait en contact, qu’on ferait quelque chose. Peut -être un an après, j’ai rencontré Olivier, qui était notre ancien guitariste, qui avait déjà quelques compositions. J’ai mis ma voix dessus, j’ai trouvé des mélodies, des paroles et, puis, comme on trouvait que ça sonnait bien, on s’est dit que se serait bien de leurs donner vie avec de vrais musiciens. C’est là que je lui ai dit : « moi j’ai déjà un guitariste tout trouvé ». 

Art’N Roll :   vous étiez deux ? 

Céline : Au départ on était deux. Donc, François nous a rejoint parce qu’on avait envie de travailler ensemble et il a bien aimé les compos donc il a dit : « Ok, je suis avec vous. » On a commencé à jouer ensemble et on s’est dit : « ça manque de batteur, quand même . » Donc on a lancé des auditions, on a rencontré JP, avec qui ça tout de suite matché. Les premières auditions on disait :  « Ouais, il tape fort ! ça y va ! » Ouais, ouais, il ne rigole pas. Donc, on l’a adopté et il nous a adoptés aussi et ça se passe super bien depuis.  Voilà. Et puis on a recruté ensuite Guilelme. Alors Guilelme c’était un peu particulier parce qu’on était en pleine période de confinement. On communiquait entre nous pour continuer à composer, à faire des choses et Guilelme a posé sa basse sur certains titres pour nous montrer un peu ce qu’il savait faire et on s’est dit : « c’est top ! » et quand on s’est vu on s’est dit : « on a bien fait » et voilà, ça a matché tout de suite. Par la suite, Olivier a quitté la formation After Us et on a recruté Léo depuis quelques semaines, avec qui ça matche aussi parfaitement que tous les autres membres.   Il sera là sur l’album qui sort à la fin de l’année.  

Art’N Roll :  vous avez rencontré HK Krauss au Vamacara Studio ? 

jean philippe : C’est ça… En fait HK nous… c’est François qui l’a rencontré, qui l’a approché dans un premier temps, parce qu’il avait demandé via le metal social club, quel studio pouvait accueillir un groupe comme nous pour enregistrer avec un truc un peu sympa ? Et on lui a donné plusieurs fois le nom de Nico et Vamacara. Alors, c’est vrai, la première fois qu’on est allés sur la page YouTube et la page Facebook, on s’est dit : « Putain ! Le mec, on va être de la pop coréenne pour lui quoi ! »   C’était un peu violent. Et en fait, il nous a dit « Ben, non ! » Il a flashé déjà sur la voix de Céline, sur les mélodies, vraiment sur cet aspect qui ressortait des pré-prods et des maquettes. Il a travaillé également avec nous. On est arrivé en studio, on avait 80 % des arrangements faits. Mais, c’est toujours les derniers pourcentages qui manquent qui vont faire que ça va être vachement bien ou pas bien. Voilà ! Et en fait, il a su nous cadrer.  Nous, parfois, on tournait en rond sur des arrangements et il a su nous arrêter, il a su être efficace, simple et basique et aller à l’essentiel. On lui a fait confiance. On s’est sentis super bien en enregistrement. 

Céline : Alors, il a été simple et basique peut-être pour vous, parce que moi je sais sur la voix… 

jp : T’en a chié ! ( rires)

Céline :  Non ! Je n’en ai pas chié ! au contraire. (Rires)  C’est juste qu’on a pris des couches de voix, ça allait vraiment très vite et au final on a des harmonies qui sont quand même exceptionnelles. Je pense à City Lights à la fin, les idées qu’il a eues justement  sur les notes, c’est génial. Parce qu’on a, au final, un son qui nous correspond, qu’on adore, alors qu’on ne savait même pas qu’on attendait ce son-là. Il a su trouver les idées…. 

jp : C’est ça. Quand je dis simple et basique ce n’est pas dans la réal ou les idées, c’est dans l’approche du travail. C’est-à-dire qu’il y a eu zéro stress ! Moi, je n’ai jamais fait une séance de studio où j’étais autant détendu. Le gars, il te met dans un cocon quoi. C’est simple, il n’y a pas de prise de tête, tu sais que ça va bien se passer.

Céline : Ah ! mais, je pense que tous les musiciens qui ont travaillé avec lui le dirait. 

Art’N Roll : A l écoute des ces 4 titres on ressent un niveau professionnel ?

JP : Oh ! c’est gentil ! 

Céline :  On essaye de faire du pro, mais, on n’est pas pro ! (Rires) 

JP: On a tous eu une expérience derrière, donc on essaye de la mettre à profit. Après, il ressort ce qui en ressort, aussi bien sur le plan technique, que sur le plan mélodique. On est super contents du résultat. Ça nous laisse espérer pour le reste. 

Art’N Roll : Donc le prochain album ce sera avec lui ? 

Céline :  Exactement ! 

JEAN PHILIPPE : On a déjà pris les dates !  

Art’N Roll : Vous l’avez appelé Breaking the Dark, c’est plutôt sombre et plutôt énigmatique…

Céline : …et à la fois positif aussi, mais on était quand même dans une période où c’était assez sombre. On se posait beaucoup de questions. On ne savait pas trop où on allait. On a quand même plein de sujets abordés sur l’album, on a des morceaux assez aériens, assez légers et solaires. On a des trucs plus lourds avec Last Goodbye qui par exemple ferme l’EP avec une note un peu plus dynamique, un peu plus dark. Mais, je pense que c’est un message positif parce que justement Breaking the Dark ça veut dire qu’on sort de tout ça. C’est un mix d’émotions dans l’EP et voilà, le meilleur est à venir !  Avec l’album ! (Rires) 

Art’N Roll :  Vous avez fait une playlist Spotify ?  C’est une nouvelle approche pour se faire connaître ?  Pour faire connaître vos influences ?  

JP : On nous a beaucoup demandé : « Oui, on entend plein de trucs. » Et on s’est dit, plutôt que de parler, on va envoyer du son et on va vous faire voir ce qui nous a influencés. On l’a appelé Seeds, parce que c’est ce qui a été semé en nous et c’est ce qui aujourd’hui ressort. C’était important, parce que c’est un média – Spotify c’est 80 % des titres qui y sont ajoutés – et donc c’est important, il faut passer par ce média. C’était vachement intéressant et c’était super drôle pour nous de comparer…

Art’N Roll : Vous avez plein d’influences différentes ? 

Céline : J’écoute de tout ! 

JP : C’est bien. Quand on a reçu les influences de chacun et qu’on a commencé à regarder, trier et tout ça, on s’est appelé : « mais ! t’écoutes ça toi !? » (Rires) 

Céline : (Rires). 

JP : Non ! mais il n’y a pas de plaisir coupable. Si ! il y a des plaisirs coupables… 

Céline : Moi, j’ai beaucoup plus d’influences, j’écoute autant de la chanson française que même du chinois, j’écoute du roumain ! Et c’est vrai en plus ! J’écoute vraiment toutes les langues. Moi, je ne me pose pas de limite en musique et je pense qu’on est tous un peu pareil et que c’est pour ça qu’on arrive à un mélange… 

Art’N Roll : On le ressent dans l’écriture des chansons.

Céline : Avec des sons qui ont vraiment une identité parce qu’on a chacun nos influences, chacun nos origines, chacun notre histoire et on arrive à mixer ça, justement sans que cela soit bordélique, j’ai envie de dire, mais….  

Art’N Roll :  c’est difficile de vous mettre une étiquette.   C’est rock, c’est du metal, c’est du prog… c’est de l’alternatif. Vous en pensez quoi de tout ça ? 

Céline : La base est rock quand même ! 

jp :  Oui, mais sur le fait d’avoir une étiquette, moi je m’en fous ! Je n’ai pas envie d’avoir une étiquette. 

Art’N Roll : C’est ce que l’on ressent pour tous les groupes qui sortent aujourd’hui. 

Céline : On fait ce qu’on aime. On fait, je pense, de la musique qui plaît aussi pas mal, parce qu’on a quand même de très bons retours depuis la sortie de l’EP. Et, je pense que c’est bien de se laisser des portes de sorties. Bon, bien sûr, demain on ne va peut-être pas faire du rap ou des choses comme ça. Quoique, pourquoi pas ? On peut mettre un morceau de rap dedans !  Non, mais voilà, on se cherche des portes de sorties, il y a plein d’influences. I. Si demain on a envie de faire un son avec des notes differenteson le fera. On essaye, on voit si ça matche. Des fois, ça ne matche pas !  

jp : C’est au service de la chanson, c’est au service de la mélodie. Nous, on fait des chansons. On n’est pas un groupe de… La définition c’est compliqué, mais on fait des chansons. Ensuite, par rapport à ça, les arrangements, la musique c’est ce qui va être inspiré par rapport à la mélodie qu’on aura envoyé, ou alors, l’inverse. Il n’y a pas de recette. C’est sur moment, on se laisse un peu porter par le truc. Mais, une fois qu’on a quelque chose qui matche, on ne va pas le lâcher et on va aller dans le détail pour… parce qu’on sait que c’est la bonne… parce que pour le coup, pour un titre ça peut être la bonne recette. Mais, pour notre façon globale de travailler on n’a pas vraiment de recette. 

Art’N Roll :  Céline, tu aimes la scène rock ? Et, je voudrais savoir quelles sont les chanteuses qui t’ont le plus influencée ?  

Céline : Il y en a beaucoup ! Les iconiques ! je pense à Emily, forcément puisque on fait souvent le parallèle vu qu’elle a une voix aussi un peu lyrique avec des grosses guitares. Comme je viens de le dire, je n’ai pas de limites, alors, il y a autant des chanteurs français qui m’ont inspirée, que des chanteurs d’autres pays ou des chanteuses. J’aime bien explorer différents univers avec ma voix dans la musique, parce que quand on ne se ferme pas de portes, que ce soit pour l’inspiration ou pour l’interprétation ça permet d’offrir une expérience de plus. J’aime la musique ! Comme je le dis souvent je suis une amoureuse de la musique. J’aime toute la musique. 

Art’N Roll : Quelles sont les  thématiques de l’album en général? Si on prend les premiers morceaux ? 

Céline : Il y a Home Again qui est une ballade assez pop, assez solaire, assez positive, où on parle plutôt du fait de retrouver les siens, de retrouver ses racines, d’un retour aux sources. On en avait bien besoin pendant les périodes qu’on a connues. Il y a City Lights, qui est plutôt une introspection, une manière de voir le monde autrement, parce que même s’il y a des choses difficiles, il y a quand même des finalités plus positives. Et puis, après, on a Get Out, une histoire d’amour qui ne se passe pas très bien.  

Art’N Roll  : Vous l’avez sorti un 14 février ! 

Céline  : Mais, on l’a fait exprès ! 

Céline : C’était fait exprès ! Histoire de dire que pour la Saint-Valentin il n’y a pas que des Valentins. 

JP : On aime bien faire des trucs qui, en fait, ne sont pas forcément… qui peuvent être évidents, mais qui ne se voient forcément comme évidents et qui laissent réfléchir un peu les gens. On n’a pas écrit : pour la Saint-Valentin ! On n’a pas placardé le truc. Il y a des gens qui se sont dit : « Oui, ils sortent un truc qui s’appelle Get Out à la Saint-Valentin, euh… »

Céline : Ils sont bizarres les gars. 

JP : Oui ! Donc c’était volontaire. 

Art’N Roll : Le clip est étrange !  

Céline : C’était volontaire. Le côté un peu décalé. 

Art’N Roll :  Tu as la haine contre quelqu’un ? Contre une personne ? 

JP : L’acteur est mort d’ailleurs ! (Rires) 

Céline : Je ne voulais pas le dire, parce que je voulais quand même qu’il y ait une surprise ! (Rires) 

JP : Il est enterré dans le jardin. 

Céline : Il m’a vraiment trop énervée donc du coup… 

JP :  On en profite : c’est David Faure. Donc merci David. Super mec, vraiment génial.  

Céline : Très bon acteur et très belle personne. On a bien rigolé sur le tournage, même s’il faisait très froid. 

Art’N Roll : Vous avez fait deux clips ?  

Céline : On a fait deux clips, avec le réalisateur de Night shot 

Céline : Voilà, alors, City Lights C’était le premier qu’on a proposé. C’est le même réalisateur, effectivement, mais c’est un autre univers. 

françois  : Il fait aussi beaucoup de clips dans le rap, dans le hip-hop.  c’est un mec hyper talentueux et on a eu de la chance.  

Art’N Roll : Et comment vous l’avez rencontré ? C’est lui qui vous a approché ou c’est vous ? 

françois : C’est nous qui l’avons approché. On avait fait une liste et JP – JP c’est notre directeur créatif en chef – c’est vrai qu’il y a eu un match immédiat et il y a eu une vraie connexion, surtout entre lui et Hugo, et on adore son univers, et on adore la façon dont il pense les choses.En fait, Breaking the Dark c’est aussi Breaking the code c’est casser les codes, c’est faire des choses assez différentes et ça se ressent partout, dans la composition de notre pochette, dans ce que l’on veut proposer. On essaye d’être, à notre échelle, originaux, et Hugo c’est un mec qui a un talent incroyable. 

jp : C’est un diamant qui est en train d’être taillé. 

françois  : C’est quelqu’un qui ne pense pas comme les autres. Et on adore ça évidemment. C’est toujours hyper excitant et hyper gratifiant de tomber sur des gens qui aiment ce qu’on fait. Et qui sont prêts à faire des efforts, de prendre plus de temps, de nous demander moins d’argent. Je veux dire c’est quand même super kiffant. Parce qu’on fait les choses de façon professionnelle, on essaye d’être le plus professionnel possible, mais on n’est pas encore professionnels. Peut-être qu’on le deviendra, je n’en sais rien, mais on fait les choses sérieusement, et d’avoir des professionnels comme ça, des gens qui ont fait des dizaines de clips et qui disent : « ta logique, je la surkiffe, comment ça se fait que nous n’êtes pas plus connus ? Vas-y il faut que tu vendes ta chanson au prochain film de machin. » C’est, hyper… j’allais dire un gros mot…

Céline : Gratifiant !  

Art’N Roll : Quand on écoute votre album on a plus l’impression d’être sur une route américaine.

Céline : On nous le dit souvent. 

Art’N Roll : C’est assez positif, on a envie de l’écouter dans la voiture. Pour moi c’est du rock FM, je pense à Bon Jovi, ça m’est venu tout de suite à l’esprit. Et quand on vous voit avec ce genre de réalisateur et ce monde un peu sombre, on est un peu surpris

jp : C’est justement c’est qu’on ne s’est pas dit : « Le mec il fait des films d’horreur avec des séquences d’une heure trente, beh, non ! ça ne va pas être le bon. » 

François : Non, on ne sait pas si ça ne va pas être le bon. C’est que quand on a commencé à discuter avec lui, ce que je disais c’est que : je commençais une phrase et il la terminait. Je me suis dit on a un truc avec ce mec. On a une connexion. Et c’était un HK aussi. Ça fait deux HK, je me suis dit : ouah ! 

leo : Tout à fait. Rien n’est évident parce qu’on va voir un mec comme Nico de Vamacara, tu regardes et tu vois sur sa page web du Loud Blast, du metal extrême, etc. Et tu te dis : « Ouah ! on va arriver là-bas, le mec il va croire qu’on fait de la variété. » …et pas du tout oui ! On savait qu’il allait nous donner un gros son. Et tu te rencontres qu’une fois que tu grattes et que certains groupes qu’il écoute, ce n’est pas que du metal extrême. Pareil pour le réalisateur. On essaye toujours d’avoir une dichotomie, je dirais plusieurs niveaux de langages et de perception sur ce qu’on fait. Ne serait-ce que la pochette ? La pochette tu vois il y a la tête de mort, mais il y a aussi cette personne un peu énigmatique, et, en même temps, c’est Sainte Cécile la patronne des musiciens. Et, puis en même temps c’est un peu dark mais, en même temps c’est hyper flashy. Voilà, on essaie de faire des choses qui paraissent évidentes, mais qui ne le sont pas. 

Art’N Roll : On est un peu frustrés à la fin parce qu’on s’attendait à une suite ? 

François : On a une bonne douzaine de morceaux sur lesquels on est en train de travailler. On a un processus de création qui est assez long parce qu’on a des gens, dans notre groupe, qui sont hypers chiants… pointilleux. (Rires) Non, mais, on a une vraie recherche. J’ai toujours peur parce que je n’ai pas envie qu’on paraisse arrogants mais, on a envie d’être comme des artisans. On a envie que le bébé qu’on va proposer soit le plus parfait possible, même si on sait que ça ne sera pas parfait et que ça ne plaira peut-être pas à tout le monde. Mais, on a envie de donner le meilleur de nous même en fait. 

Art’N Roll : Donc vous avez préféré commencé par un EP ? 

françois : Voilà c’est ça. On voulait une belle carte de visite. On voulait que ça soit le plus léché possible et même maintenant on n’est pas satisfaits.  On se dit : « Ah ! on aurait dû faire ça différemment, gna gna ! ». Mais, au bout d’un moment il faut savoir s’arrêter parce que sinon tu ne finis jamais tes chansons. C’est ce qu’on dit souvent à JP d’ailleurs : « Tu sais maintenant il faut arrêter de changer l’arrangement pour la 25ème fois, ça suffit ! ». 

JP :et  si on coupait le refrain en deux. Ah ! c’est bon on arrête ! 

Art’N Roll : Il y a une grosse pression pour l’album ?

Intervenant 1 : Oui, mais c’est une pression idéale. 

Céline : C’est de la bonne pression. 

françois : C’est hyper positif. 

Céline : Ça nous fait évoluer. 

jp : Et surtout les chansons qu’on a là. On a trois ou quatre chansons je pense que…

Art’N Roll : On s’attend toujours au même style ? 

Céline : C’est différent. Mais je pense que ça va plaire énormément parce qu’on a fait des très belles chansons. Je suis assez fière des paroles. Parce que c’est joli aussi, même si c’est un peu dark, on reste un petit peu dans le thème. Mais, voilà, je crois qu’on a des très beaux arrangements, de belles guitares, on a ajouté des petits effets… j’arrête de parler parce que sinon je vais tout dire ! Il y a des belles surprises. 

Art’N Roll : C’est pour un album qui va sortir en fin d’année ? 

Céline : On va enregistrer en novembre et je pense qu’il sortira en 2023. 

jp : Comme disait François, du coup, comme on a bossé pendant le confinement on a appris à prendre notre temps. Donc on continue, même si on n’est plus confinés. Parce qu’on a trouvé notre vitesse de croisière en termes de travail, ça nous va bien. Alors, on s’envoie des trucs, il y a des trucs qui passent bien et des fois on s’engueule : « Oui, non, on ne va pas faire. Si ! » Après on voit en répète si ça passe ou ça ne passe pas. On revient, chacun se remet au boulot et on prend notre temps. 

Céline : On est en communication pratiquement tout le temps…

Art’N Roll : Aurais-tu envie de chanter en français 

Céline : Pourquoi pas ! Si je ne l’ai pas fait jusque-là c’est parce que je suis quand même plus à l’aise en anglais. Ma voix et la musique que l’on fait se prête plus à l’anglais. Mais pourquoi pas, si un jour on a une belle chanson en français que l’un de nous a envie d’écrire, pourquoi pas ? Je ne me ferme pas de porte. Mais, c’est vrai que je suis quand même plus à l’aise avec l’anglais. 

François : On a fait écouter la chanson à plein d’Anglo-saxons et c’est un autre truc dont on est assez fiers, c’est qu’on n’arrive pas à définir notre nationalité.  il y a plein de supers bons groupes : Epoxy, Gojira, LoudBlast. Gojira pour moi ce n’est plus un groupe français c’est un groupe international. C’est quand on dit qu’on ne sonne pas français, c’est que je pense qu’il n’y a pas énormément de groupes qui ont notre style qui sont sortis de France. Tu entends plus ça en Suède, peut-être en Finlande, en Allemagne aux États-Unis, voire en Angleterre. Mais, c’est vrai, qu’on ne sonne pas comme un groupe de hard rock ou de metal français. Où il y a beaucoup de musique et de metal extrême en fait. Je pense qu’on a parmi les meilleurs groupes de metal extrême dans le monde. On a des mecs qui déchirent tout !  C’est extraordinaire. En termes de doom, de thrash, de death. On a des groupes qui défoncent quoi. Mais, dans notre sphère c’est un peu plus difficile de trouver des groupes qui nous ressemblent, alors on verra si ça nous desservira ou pas. Mais, on s’éclate. On commence à avoir des feedbacks d’autres pays, par exemple d’Espagne, d’Italie, et les mecs ils disent : « Ah bon ? vous êtes Français, mais vous ne sonnez pas du tout Français. » Ce n’est pas une insulte, on s’en fout s’ils disaient qu’on sonne Français. Je ne pense pas qu’ils disent ça de façon sarcastique. Ils disent : « Oui, on pensait que vous veniez des États-Unis ou… ». Et ça, c’est aussi grâce au job de Nico, il nous a fait un son international.

Art’N Roll : On ne peut pas parler de tournée ? 

François : Non, mais si on peut passer un message c’est que : s’il y a des festivals qui cherchent un groupe qui peut faire 45, 50 minutes de live, nous on est prêts à le faire, on est ouverts. Donc, si vous avez un trou dans votre programmation parce qu’un des batteurs s’est cassé le petit doigt de pied, ou quelque chose comme ça…

leo : Tu peux jouer avec un petit doigt de pied cassé… (Rires)

françois :  S’il y a des opportunités, nous on adorerait pouvoir faire de la scène parce qu’on est un groupe de rock. Même si on a des chansons stylées un peu rock FM, on reste quand même rock. Et si un jour tu as le temps de venir nous voir en répète, je pense que tu verras qu’en répète on est même plus metal que rock.  Déjà Céline a une voix ultra puissante, donc déjà il faut jouer fort. Quand Lionel nous a rejoints, il s’est acheté des boules Kies niveau marteau-piqueur. Il s’est dit : « leur batteur il est fou, il tape comme un malade. » Donc on joue très fort. On est loud on est un groupe de heavy rock. 

Art’N Roll : On attend  vous voir tout ça sur scène. 

Céline : Nous, on a hâte. On attend que ça. 

jp: On jouera avant 2023, après on présente une liste représentative des titres qui seront présents dans l’album ? Je n’en sais rien, mais on trouvera, avec les quatre titres de l’EP, plus quelques reprises, on trouvera peut-être une surprise qui laissera voir un peu ce que sera le prochain album, voilà. Alors, après, on n’est pas capables de faire une heure et demie de concert aujourd’hui, il faut être clairs. Et puis, ce n’est pas grave, comme on l’a fait, on continue à faire les choses à notre rythme et on sera sur scène quand on montera sur scène.

françois : En tout cas on veut laisser une bonne impression. La première impression est souvent la meilleure, en tout cas c’est souvent l’impression définitive, et – c’est pour ça que je n’ai pas eu beaucoup de succès avec les femmes – (rires)  J’ai dû beaucoup travailler avec ma femme pour qu’elle accepte de m’épouser. (Rires) Mais, en musique, on veut y aller, on veut que les gens se disent : « Ouais, ce n’est pas des branquignols !».

Art’N Roll : Si vous avez un message à faire passer. 

Céline : On veut des scènes ! 

françois : Oui on veut des scènes, parce que premièrement, on est indépendants. Donc on n’a pas de labels, donc pas de tourneur. Et pas de tourneur, donc, pas de label, c’est le serpent qui se mord la queue. Mais, on a quelque chose à proposer aujourd’hui qui pourrait être une belle petite première partie. On veut faire découvrir notre musique au plus de gens possible. Et, c’est ça qui nous fait kiffer. C’est comme quand tu fais un groupe, le truc le plus kiffant c’est de partager quelque chose avec ceux qui deviennent tes amis. Parce que comme on vient tous d’univers tellement différents, donc, franchement, notre rencontre était improbable.  Et ce qui nous a rapprochés c’est la musique et c’est un plaisir continu. Je pense aussi qu’on a une certaine maturité en temps qu’êtres humains et on est la preuve vivante que : ce n’est pas parce que les gens ne se ressemblent pas, qu’ils ont des ethnicités différentes, des idées différentes, qu’ils viennent de pays différents, qu’ils ont tous des vies différentes, que tu ne peux pas être ensemble et avoir un langage commun. Dans notre cas, c’est la musique. Et on a envie de partager ça. 

jp : On est vraiment super contents parce que pour un disque qui est sorti en décembre avec un premier clip, on a eu des super retours. Avec le deuxième clip, on a eu de très bons retours.  Et on n’a pas de label. et  des retours de fous de partout dans le monde donc déjà merci. 

Art’N Roll : On va faire en sorte que ça continue. 

AFTER US  : Merci. 

 

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