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Chronique de Mother -Electric Mary

jeudi/14/03/2019
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Groupe: Electric Mary
Album: Mother
Label: Listenable
Date de sortie: le 15/02/2019
Note: 15/20

Aujourd’hui, on change ses habitudes et on fait une chronique express (à chaud, sur le vif, etc…), parce qu’il faut bien avouer que je prends parfois beaucoup (trop, des fois, c’est trop) de temps à écouter encore et encore un disque avant d’en entamer sa chronique (et peut-être que je suis un gros flémard aussi… Non, on va juste dire que j’aime approfondir mon sujet plutôt. Voilà, ça passe mieux).

J’ai donc reçu, il y a quelques jours, le tout fraîchement sorti « Mother » du groupe australien Electric Mary que j’ai donc fait tourner pendant quelques jours un bon paquet de fois sur ma sono de prédilection (bon ok, c’était surtout dans ma voiture, mais elle est quand-même vachement bien cette sono d’abord !).

Alors, j’admets avoir découvert l’existence de la bande de Melbourne au moment de l’écoute et constaté que j’avais, en fait, affaire a un groupe qui avait déjà bien roulé sa bosse, vu que les gaillards sont actifs depuis 2003 et ont sorti une bonne dizaine de disques, EPs et albums confondus.

A noter, au passage, pas mal de tournées avec des mastodontes tels que Deep Purple, Judas Priest, Glenn Hughes, Whitesnake, Alice Cooper, etc. Ils sont même passé par la pleine du Hellfest il y a quelques années (2010 si j’en crois le Dieu Wikipedia). Bref, ça joue dans la cour des grands.

Mais du coup, il donne quoi ce « Mother » au juste ?

Eh bien, on a entre les mains un pur album de rock, tout simplement.

Des morceaux sans fioriture qui rentre directement dans le vif du sujet, à grands coups de rythmiques groovy qui font taper du pied, de refrains accrocheurs qui collent au cerveau, le tout porté par une voix rocailleuse et entrecoupé par du gros solo de guitare bien senti.

Les 2 premières pistes « Gimme Love » et Hold onto what you got » sont très efficaces et donne le ton général de l’album. J’aime particulièrement l’intro hyper efficace de ce deuxième morceau d’ailleurs.

On a droit également à quelques ballades plutôt bien foutues (normal, c’est du classic rock, il FAUT des ballades !) et les morceaux s’enchainent sans longueur. Il y a juste ce qu’il faut où il faut sans que ça ne déborde.

Je dois dire que ce n’est plus dans mes habitudes d’écouter du Classic Rock, vu que j’ai plutôt tendance à m’enfoncer dans la musique de Satan à longueur de journée depuis pas mal d’années. Mais ce disque m’a fait retrouver une vielle vibration familière, celle que j’ai ressentie quand j’ai découvert les musiques électriques avec des groupes comme Aerosmith ou Queen.

Il y a d’ailleurs un certain grain dans la voix du chanteur qui rappelle un peu ce grand sauvage de Steven Tyler sur certains passages.

La production générale de l’album est excellente et donne un son à la fois clair et puissant à l’ensemble qui rend vraiment justice aux morceaux. Les guitares sont chaudes (les coquines), la basse est ronflante comme il faut et l’ensemble est bien organique.

Alors oui, il y a clairement un sentiment de nostalgie qui émane de ce disque et qui me rend bienveillant à son égard.

Ce n’est évidement pas la musique la plus originale du monde, bien au contraire, mais le groupe ne semble pas avoir la prétention de proposer quelque chose de révolutionnaire. On y retrouve une sincère envie de juste faire du Rock&Roll à l’ancienne et il faut bien admettre que ça fonctionne, tout simplement.

On se surprend à vite fredonner certains refrains qu’on a entendu à peine une ou 2 fois et à et a hocher de la tête en rythme en faisant une duckface (ou alors c’est juste moi pour le dernier point).

C’est certes convenu, mais suffisamment bien fait et efficace pour capter l’attention et donner envie d’y revenir. Amateurs de classiques et défenseurs du vieux son rock, tentez le détour, il y a quelque chose de plutôt bon goût à se mettre sous la dent dans ce disque.

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