HOT on the rocks!

Interview avec le groupe Dead Bones Bunny

mercredi/13/03/2019
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Art’N Roll : Pour commencer, explique moi ce concept qu’est votre groupe Dead Bones Bunny ?

Bunny Bones : Je suis à l’origine du concept, je suis une danseuse-serveuse qui a vécu dans les années 50 à Londres. À la suite d’une soirée arrosée avec des amis, je me suis pris l’énorme Juke Box qui était dans le diner sur la tête et je me suis retrouvée propulsée fin 2017 à Paris. Après quelques semaines d’errances sans se faire accepter par les gens, j’ai fini par me retrouver dans une petite salle qui s’appelle « Le Klub » ou il y avait un concert de metal. J’y ai découvert un milieu extrêmement tolérant malgré l’extrême vivacité et intensité de la musique. J’ai rencontré beaucoup de gens exceptionnels et de là j’ai monté un groupe mélangeant mon univers rockabilly et leur univers metal.

ANR : Afin de faire un mélange harmonieux entre le rockab et le metal, quelles ont été vos inspirations ?

BB : Quand j’ai découvert le milieu metal j’ai eu un coup de cœur pour les groupes tels que Iron Maiden, Motörhead et Pantera. C’est vraiment les trois groupes qui m’ont marqués. Ensuite, dans le milieu rockabilly je suis très fan des Stray Cats même si ce n’est pas de mon époque. Sinon Elvis, la période année 50-55 post guerre qui est un exemple d’efficacité en termes de refrain et c’est un peu ce que l’on essaie de retranscrire dans le groupe.

ANR : On vous découvrait il y a une petite année de ça, au Head Bang Contest. Quel parcours en une petite année. Vous attendiez vous à un succès aussi fulgurant ?

BB : On ne s’attendait pas à ce point-là. On est une équipe de passionnés et on a tout donné.
On a mis les bouchées doubles car nous avons tous eu des projets auparavant et maintenant on sait ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Donc on s’est dit, quitte à remonter un projet de A à Z on y va et on se met en mode locomotive et on essaie d’avancer le plus vite possible tout en proposant quelque chose de bien construit.
Gagner le Head Bang Contest qui nous a permis de jouer au Motocultor, je dois avouer que ça a été une consécration qui nous a vraiment permis de nous faire connaitre du milieu metal.
A présent, on essaie de continuer sur notre lancée et surtout de ne pas se relâcher pour maintenir ce rythme.

ANR : En un mot, comment décrirais-tu ce concert au Motocultor ?

BB : Jouissif !!
En vrai, il n’y pas de mot pour décrire et je le souhaite à tout groupe qui existe de vivre ça une fois dans sa vie.

ANR : Concernant la composition, cela se fait-il de façon individuelle ou en groupe ?

BB : C’est d’abord la musique qui est écrite, principalement par notre contre bassiste et notre guitariste.
Ils nous proposent parfois des bribes, parfois des morceaux complets et à partir de là le chanteur et les chanteuses s’intéressent à comment retranscrire une partie de mon histoire. Le batteur fait également ses parties et on finit par se voir tous ensemble pour savoir si ça fonctionne.
Donc c’est à la fois individuel et collégial.

ANR : Votre album qui est sorti depuis peu, s’intitule « What’s Up Rock » que peux tu nous dire à son sujet ?

BB : Le « What’s Up Rock » est un clin d’œil au « What’s Up Doc » de Bugs Bunny. Sinon l’album est vraiment concept, il relate toute mon histoire qui est écrite sur mon blog. Il démarre de ma vie dans les années 50 au moment ou je suis arrivée ici dans les années 2010. Ça raconte mon histoire qui est assez compliquée. Tout est très bien expliqué dans le blog ou chaque chanson raconte une étape de mon histoire.

https://www.deadbonesbunny.com/bunny-blog

ANR : Mais tu es née quand au juste, je suis un peu perdue.

BB : Je suis née en 1924.

ANR : Pour en revenir au blog, vous faites quelque chose d’assez original, vous spoilez même le thème du futur album. Mais allez vous continuez à écrire aussi assidûment sur le blog ?

BB : Je pense que oui. Quand tu lis le blog, tu te rends compte qu’il reste des parts d’ombre et il va falloir que l’on découvre le pourquoi du comment. Notamment, j’ai appris que j’ai été remplacée lorsque j’étais absente. Il y a un concert ou ils ont récupéré un mec qui s’appelle Gaspard comme mon ami que j’avais dans le passé donc là je me rends compte qu’il va falloir élucider ce genre de mystère.

ANR : Du coup on part un peu dans les « Enquêtes Impossibles » du metal ?

BB : Oui, ça va être un peu ça. (Rires)
Continuez de regarder le blog pour vous tenir informés.

ANR : Sinon des petites dates à venir ?

BB : Oui, on va ouvrir pour le Bal des Enragés début mai à Bordeaux et il y en a d’autres qui ne vont pas tarder à être annoncées.

ANR : Un mot de la fin ?

BB : Mangez des carottes parce que mine de rien, ça fait les cuisses roses et ça rend aimable et c’est vachement cool.

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