HOT on the rocks!

Interview du groupe Except One

lundi/18/02/2019
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Art’N Roll : Peux-tu nous présenter ton groupe ?

Except One : Oui, du coup, Except One, c’est Naty, Crypp, Estelle, Tim et moi Junior. C’est trois CD, un premier album. Except One existe depuis 2008. Au début c’était un groupe d’amis qui répétaient ensemble qui faisaient de la musique pour faire de la musique. Et puis, très rapidement, on a commencé à faire des concerts et on nous a demandé d’enregistrer, d’avoir l’objet Except One, et depuis c’est parti en couilles (rires)… ça toujours été plus ou moins la musique si tu veux, des accordages qui sont quand même bas, du métal qui ne rentre pas dans un moule, qui est vraiment l’influence de tous parce qu’on écoute tous des styles un peu différents…

 

Art’N Roll : … c’est un peu ma deuxième question, quelles sont vos influences musicales ?

Except One : On anticipe les questions tu vois (rires)… on écoute tous un peu des styles un peu différents, que ce soit du Metalcore, du Hardcore, du death, du Black, du Néo etc… et c’est pour ça qu’on aime bien mettre un peu de tout cela mélangé pour que tout le monde s’y retrouve. Et ça donne ce que vous pouvez écouter maintenant en fait.
Naturellement, on prend notre pied sans le savoir et, on se dit « on ne fait pas un style ». Voilà, on ne sait pas dit « on va faire exprès ».
GOJIRA, quand c’est sorti, c’était du metal!! mais on ne savait pas… on ne s’est pas dit « on va faire exprès de ne pas faire un style ». Voilà, ce sont des influences différentes.
Et c’est notre plus grand problème, parce que du coup, quand on doit faire des concerts, les organisateurs nous demandent « vous faites quoi comme style de Metal ? »…
Ben, du Metal. (rires). Du coup, on a sorti un petit titre de humanity. Except One aujourd’hui c’est 45 concerts en France. On a la chance de faire de belles salles depuis vraiment trois ans maintenant, de jouer souvent à guichets fermés, d’être toujours sur des salles qui sont à plus de 200 places. C’est une reconnaissance pour nous et c’est une envie de dingue…

 

Art’N Roll : … beaucoup de gens sont passés à côte ?

Except One : C’est pas grave, il y en aura d’autres, c’est que le début…

 

Art’N Roll : Il y a tellement de groupes et des fois on…

Except One : C’est clair, il y a beaucoup de groupes, il y a beaucoup de bons groupes.

 

Art’N Roll : À notre époque d’aujourd’hui, c’est qu’il y en a trop quoi. Avant, on allait chez le disquaire, on prenait un disque, et voilà… avec les réseaux sociaux, et tout ça…

Except One : C’est devenu simple maintenant ! Ouais, pour découvrir, c’est cool. On découvre plein de groupes qu’on n’aurait jamais découverts chez le disquaire ou à la Fnac, ou des trucs comme ça. Justement, les réseaux sociaux ça permet de faire ça et de connaître des groupes, on prend une claque, on se dit « Ah ouais, c’est excellent ».
C’est peut-être le secret de la longévité d’Except ? Ça fait 10 ans que ça existe effectivement. Le premier CD date de 2012, donc ça fait 6 ans en fait au final. En six ans il y a eu trois CD, il y a eu des changements de line up et du coup…

C’était ta question suivante ? (rires)

 

Art’N Roll : Exactement, pourquoi deux EP avant l’album ? Pour préparer FALLEN ?

Except One : Au final oui, préparer l’album, mais…

 

Art’N Roll : un manque de maturité?

Except One : La connaissance de soi, savoir ce que l’on voulait, parce que c’est compliqué… enfin, c’est compliqué… c’est une question en tant que personne « est-ce que tu souhaites être connu ? Est-ce que tu souhaites que ton nom soit associé à ça ? Est-ce que tu souhaites défendre ton art de cette manière-là ? Que ça prenne autant de temps ? ». C’est que du plaisir, mais que ça prenne autant de temps, que ça ait autant d’impact dans ta vie… c’est ce qui a fait le changement de LINE UP. C’est ce qui fait qu’on est partis sur deux voies différentes. À titre personnel, je trouve qu’aujourd’hui Fallen représente une certaine maturité, un certain accord entre tous les membres d’Except et ce qu’on est prêt à investir tous ensemble.?

 

Art’N Roll : Alors, je voudrais parler du clip Nothing.

Except One : Yes !

 

Art’N Roll : La raison de ce choix, déjà, de ce titre-là qui est dans le dernier album ? C’est par rapport à un moment vécu d’Estelle ? C’est une représentation de ce qu’elle a vécu ?

Except One : Il y a une représentation, ouais. Le côté paumé oui. Oui, il peut y avoir un peu de ça, mais il y a surtout la musique de Nothing en tant que telle. C’est un morceau qui représente bien ce qu’on peut trouver dans l’album. C’est-à-dire que dans Nothing… Nothing peut plaire dans son entièreté, mais il est un peu différent du reste de l’album parce que tu vas retrouver des intentions musicales de chaque morceau dans Nothing. Et c’était naturel.

 

… Avec la ligne d’intro.

 

Art’N Roll : Il a une atmosphère ce clip. Il est super.

Except One : Oui, il a été tourné à Paris.

 

Art’N Roll : Oui, on reconnaît bien les quartiers de Paris. Qui l’a réalisé ?

Except One : Brice, le batteur de Smash Hit Combo… un putain de tueur, bravo mec, c’est juste génial.   parce que ce n’est pas notre premier titre, mais logistiquement, organiser les plans de vue, ça a été un vrai challenge.

 

Art’N Roll : Super. Et au niveau de la production, comment se déroule la production ? Parce qu’il est énorme l’album…

Except One : C’est Harry d’Efficient Record. On avait déjà entendu ses prods et on s’est dit « OK, ça va être lui ». Et on n’a pas été déçu par ce qu’il a vraiment bien travaillé sur ce CD même si on l’a un peu embêté pour avoir ce son-là, mais il a très vite compris l’univers, il a très vite compris ce qu’on voulait, comment ça sonne, etc… donc, on est très content.
Il y a eu un gros taf avant de lui présenter le projet en tant qu’enregistrement. L’album a été enregistré avant, mais en pré production. C’est-à-dire qu’on lui a présenté le CD, les compositions dans leur entièreté et on lui a dit « Bah, voilà, maintenant on aimerait l’enregistrer avec toi. Est-ce que tu comprends ce que c’est ? Est-ce que tu te sens capable de faire ce CD ? ». Il nous a dit oui.

 

Art’N Roll : Il a ressenti l’envie que vous aviez.

Except One : Il a très bien compris l’univers et il a compris aussi comment on voulait que ça sonne. Il a très vite compris, on n’a pas eu énormément de retours à faire sur le mastering ni sur le mixage.
Il a cette capacité à intégrer un univers musical assez incroyable. C’est un plaisir de travailler avec lui. On a enregistré dans un studio professionnel. Et puis voilà, une superproduction. La composition, non, mais la production…

 

Art’N Roll : Et quels sont les sujets abordés dans l’ensemble de l’album ?

Except One : Le fait que McDo, faut qu’ils arrêtent… (rires)

 

Art’N Roll : C’est le monde réel que vous voyez aujourd’hui ?

Except One : Oui, le monde qui part complètement vrille. Malheureusement, c’est comme ça.

Art’N Roll : Ce sont des termes qui reviennent actuellement…

Except One : Oui. Je pense que tout le monde s’en rend compte en fait malheureusement. Nous on essaye, à notre niveau, de montrer et que les gens prennent conscience… c’est pour ça que la première chanson s’appelle Wake Up, genre, réveillez-vous!!!!

 

Art’N Roll : Ouais, il est pas encore réveillé quoi.

Except One : Il n’a pas un regard d’appel aux armes…. C’est vrai, c’est une prise de conscience. C’est facile de se mettre les mains devant les yeux et de ne pas voir. C’est compliqué de ne pas entendre. Cet album a commencé à être composé en 2016. En 2016 il y avait plein de choses qui s’étaient passées, que des catastrophes naturelles, que des catastrophes économiques ou des catastrophes militaires, et dans tous les cas, des populations souffrances par l’impact de l’homme en fait. On veut que les gens ouvrent les yeux en fait.

 

Art’N Roll : Exactement, Wake Up, c’est ça.

Except One : C’est exactement ça. Under the Bombs et Break the Wall aussi. Après, tout l’album n’est pas que sur ça. On pense que le sujet de l’album peut-être divisé en deux. Il y a ce côté-là où c’est la merde, etc… et t’as un autre côté qui est un peu plus personnel où c’est plus le feeling notamment d’Estelle, sur un feeling interne, des histoires racontées… sur son vécu…. elle existait en tant que femme. Parce que pour nous, au final, on est guitariste, bassiste, batteur. Ce qu’on a envie d’exprimer, on l’exprime à travers notre instrument, c’est ça qui reste. Et voilà, elle s’exprime sur son vécu. Libre à elle d’en parler. Mais en tout cas, effectivement, il y a ces deux parties dans l’album. Il y a le côté société et le côté personnel dans lequel des personnes peuvent s’y retrouver.

 

Art’N Roll : Il y a plusieurs écoutes. On a parlé des influences dans la première question, mais moi personnellement, en écoutant l’album, j’ai ressenti du Machine Head avec du Coal Chamber, est-ce que je me trompe ?

Except One : Ah, du Coal Chamber, ouais !

 

Art’N Roll : …Devildriver bon, c’est un peu différent ce qu’il fait maintenant… mais c’est le même chanteur. Et au niveau Machine Head, je me trompe ?

Except One : pas du tout.

 

Art’N Roll :… sur certaines intros, sur certains…

Except One : C’est pas copié, c’est jamais copié et pour être très franc…

 

Art’N Roll : Non, juste, je parle des influences… il n’y a pas de copié pour moi.

Except One : Non, mais vu que l’album est plein d’influences différentes, souvent, c’est marrant, les gens nous donnent des références qu’ils ont, comment ils l’ont ressenti et qu’est-ce que ça leur a inspiré… on entend souvent des choses différentes, mais qui sont hyper positives à chaque fois. On est super content d’être comparé à des groupes comme ça. Mais c’est rarement la même chose, et du coup c’est super intéressant. C’est-à-dire, « comment les gens perçoivent la musique et notre album ? ». Ça leur fait des feelings différents et c’est super. Moi, quand j’écoute nos morceaux, ça me rappelle autre chose. Même quand on les a composés, je pensais à ça quand j’ai composé cette partie-là, etc… et quand les gens me parlent exactement du même passage, ce n’est pas du tout la même chose, alors j’écoute, et je dis « Ah ouais, c’est vrai, ça peut faire penser à ça… ». Donc en fait, personne n’a raison et personne n’a tort.
On entend qu’il y a une culture dans l’album avec des influences qui sont intelligemment dirigès et qui forment au final un trou hyper cohérent. En fait, l’album je l’ai découvert après parce que je suis arrivé dans le groupe…

 

Art’N Roll : Oui, tu es le petit nouveau…(intervention de TIM)

Except One : Et du coup, moi, c’est vraiment ce que j’ai ressenti. Par exemple, quand je l’ai écouté pour la première fois et surtout quand j’ai bossé les morceaux, j’ai vraiment senti qu’il y avait une culture dans les riffs, dans la façon de composer, qui était emprunté à plusieurs styles. Et au final, quand on écoute les morceaux, on ne se dit pas « Bah ça c’est un morceau de death, ça c’est un morceau de trash, ça c’est un morceau de Metalcore… il y a vraiment quelque chose de cohérent et qui fait qu’effectivement c’est difficile de cataloguer le groupe.

 

Art’N Roll : C’est clair. Et cette petite interview au milieu de l’album ? C’est voulu où on calme la chose… « Allez, on calme un peu avant de réattaquer ? »…

Except One : Ouais, c’est un peu ça. Et puis en fait on voulait en mettre une parce que moi j’ai toujours trouvé ça cool… (rires). C’est un petit délire. En fait, on a composé un petit riff de gratte… vu qu’il est assez brut cet album, on pense que ça peut faire du bien avant d’en remettre une couche derrière.
C’est une bonne façon de préparer la deuxième partie. Ça donne du contraste, ça rend les morceaux violents encore plus puissants.

 

Art’N Roll : Alors, pour ma part, le meilleur morceau de l’album c’est Swansong.

Except One : Parce qu’il y a de la basse au début ? (rires)

 

Art’N Roll : Alors la basse, façon Jazzy, je trouve ça superbe, mais après c’est wouaah… tu peux m’en parler un peu de SwanSong, de quoi ça parle ?

Except One : Le chant des cygnes… T’as pas les bonnes personnes en face. C’est un morceau d’Estelle. Celui-là, il est personnel en fait. C’est vraiment Estelle qui a posé les paroles dessus. Mais nous, comment on l’a ressenti, on voulait quelque chose de massif et de mélancolique un peu, on voulait justement composes ça avec un départ à la basse… je trouve que ça ne se fait pas assez, surtout en slap. Et puis ça nous a inspiré derrière.
Premières paroles c’est « Whe are the dying future ». Ça représente le morceau en fait. C’est-à-dire qu’on est en train de creuser notre tombe réellement, c’est moi qui le dis, on est en train de creuser notre tombe. Et on voulait un morceau dédié à cette violence, cette espèce de suicide collectif. Il est important que les gens prennent conscience de ce qui se passe. D’où les riffs hyper entraînants derrière où tu as la mélodie qui vient… qui n’est pas une mélodie joyeuse, mais qui n’est pas une mélodie de peine complète. Ça reste quelque chose qui te tient en haleine. Tout du long tu es sur le fil jusqu’à ce que ça claque et puis après tu reviens. Et il y a un break de l’espace… (rires)… oui, un break down…

 

Art’N Roll : Oui, il est excellent ce morceau. C’est celui que j’ai préféré. Wouaah !

Except One : C’est un morceau qui t’emmène sur le fil et qui je pense te fais passer par plein d’émotions et te fait te poser des questions une fois que tu l’as écouté, une fois que tu l’as entendu. La première fois, tu peux ne pas trop l’apprécier comme à la deuxième ou à la troisième écoute. Et voilà. Il est très intéressant. Je sais qu’en répète, quand on le joue, quand on n’est absolument pas disposé à le jouer, il sonne mal… (rires), mais par contre, quand on est tous dans le bon moule, dans le bon mouvement, il est incroyable.

 

Art’N Roll : Vous étiez chez Season of Mist au début ?

Except One : Oui, Sony et Season of Mist.

 

Art’N Roll : Et là, vous êtes restés chez Doowet ?

Except One : Eh non… haha !

 

Art’N Roll : Alors voilà, je voulais savoir, j’ai beau chercher…

Except One : Ouais, c’est caché.

 

Art’N Roll : C’est caché. Vous n’êtes plus chez Doowet.

Except One : On n’est plus chez Doowet, Non. En fait, Doowet, merci à eux, merci Christophe, ils nous ont aidé sur Haunted Humanity de manière assez massive, c’était notre agent de presse. Il a réussi à nous caler chez Season of Mist pour la distribution, et Sony du coup en l’occurrence même si ça n’a pas été dit comme ça, c’est ce qui s’est passé dans les faits. Et en fait, comme on s’est posé des questions sur l’album qui est une prise de conscience d’un peu tout le monde, de voir les choses différemment, bah, on ne l’a pas reconduit sur ce CD. Haunted Humanity reste Doowet, mais Fallen n’est pas Doowet. C’est tout. Ces des visions comme ça quoi…

 

Art’N Roll : Des visions différentes ?

Except One : Non, des moyens. Déjà, on n’est pas les mêmes personnes. De Haunted Humanity, à la base, à la création du morceau, il ne reste qu’Estelle et moi. Fallen, il y a du coup Naty, Crypp et maintenant il y a Tim. Voilà, ce n’est plus du tout les mêmes personnes dans le groupe. C’est aussi une autre vision de notre travail.

 

Art’N Roll : D’accord, OK. Vous avez joué beaucoup dans le sud de la France ?

Except One : Ouais.

 

Art’N Roll : Plus que sur Paris ou c’est égal ?

Except One : Je pense qu’on a dû faire au total 9 dates dans le sud dont la grosse grosse à Puget-sur-Argens avec Jinjer. Except One c’est 45 concerts depuis que ça existe. Il y en a une vingtaine qui ont été faits depuis Haunted Humanity, 20 ou 25 à peu près. Je te dirais qu’on a un peu plus joué à Paris que dans le sud. Le sud c’est le cœur pour nous parce qu’on connaît des gens là-bas, etc… on a joué en Bretagne aussi. On a joué en Normandie. Mais nos deux régions pour l’instant, c’est… (rires). Tu avais une question ?

 

Art’N Roll : Alors, que des critiques excellentes de Fallen sur tous les réseaux

Except One : Ouais.

 

Art’N Roll : Vous sentez une certaine pression maintenant ou pas du tout ?

Except One : On est content, on est très content en fait. Jusque-là tout se passe bien donc on va continuer et continuer à faire ce qu’on sait faire, aller sur scène, jouer, prendre du plaisir. Petite pression et bonne pression parce qu’au final ça nous dit juste que les gens sont réceptifs à ça. Il faut qu’on arrive à se sortir du lot pour que les gens continuent à nous suivre…..

 

Art’N Roll : On ne voit que des bonnes critiques.

Except One : Pour l’instant hein ! Chacun est libre d’écrire, que ce soient des bonnes ou des mauvaises critiques, et on voit ce qu’on en fait. Maintenant, merci les médias parce que vous nous permettez d’exister… et surtout, merci au public. Par ce que s’il n’y avait pas de public et de soutiens derrière, on n’en serait pas là et on n’aurait pas envie de continuer à donner autant et à vouloir faire toujours plus. En fait, c’est un effet boule de neige, les bonnes critiques comme les mauvaises nous permettent de voir ce qui va et ce qui ne va pas, d’améliorer… donc on est toujours dans une constante amélioration de soi-même, à chercher de nouvelles influences…, manières de communiquer aussi. Et puis on veut toujours aller plus haut et faire découvrir notre album à plus de monde encore, avoir des critiques, qu’elles soient bonnes ou mauvaises…
C’est pas calculé, il n’y a pas de pression puisque si la musique qu’on fait vient du cœur, à partir du moment où elle plaît…

 

Art’N Roll : Un deuxième album en préparation où on attend un petit peu ?

Except One : Hum, hum… Grand mystère. En tout cas, ce n’est pas la fin de l’aventure, ce n’est que le début.

 

Art’N Roll : Une tournée de prévue ?

Except One : Hum, hum… on ne peut pas le dire.

 

Art’N Roll : vous n’avez fait que des premières parties ?

Except One : Pour l’instant, oui.

 

Art’N Roll : De qui vous êtes les plus fiers, de quels groupes ?

Except One : Il y en a plein, tout dépend du feeling. Lacuna Coil c’était super, incroyable, c’est un très bon groupe et ils sont supers sympas d’ailleurs. THE ARRS, c’était super heu… des festivals avec plein de groupes.

 

Art’N Roll : Et vous avez fait la première partie du groupe japonais LoveBites.

Except One : Oui, ça c’était différent si je puis dire parce que c’est un management japonais, c’est impressionnant et c’est cool aussi. C’est pas la même culture.

 

Art’N Roll : Ils vont vous inviter au Japon… (rires)

Except One : Carrément, oui. Ce serait un de nos rêves d’aller jouer là-bas… s’ils nous entendaient au Japon.

 

Art’N Roll : Bon, ça va se faire.

Except One : On veut bien aller jouer chez vous.

 

Art’N Roll : Tu peux demander à Estelle pour Swansong ?

Except One : Bien sûr, on va lui demander…

Estelle : Oui ?

 

Art’N Roll : Comme ça, j’aurais fait le tour de… c’est toi qui l’as composé ?

Estelle : Non.

 

Art’N Roll : C’est-à-dire que c’est toi qui as écrit les paroles ?

Estelle : Ah oui, qui a écrit les paroles. Parce que, non, je ne l’ai pas composé, je ne sais pas composer…

Except One : Parce que c’est son morceau préféré.

 

Art’N Roll : Je voulais parler de ce morceau par ce que c’est celui que je préfère sur l’album.

Except One : Ton avis sur Swansong ?

Estelle : C’est un peu l’Ovni de l’album, mais au niveau des paroles, c’est vraiment la musique qui m’a personnellement inspirée. Ce côté un peu Apocalypse de Saint-Jean, un peu biblique… en fait, le refrain c’est ça, c’est l’Apocalypse de Saint-Jean avec les trompettes, les annonces qui arrivent et tout. Et du coup, Swanson c’est le chant du cygne. Après dans les paroles, c’est un peu la marque qu’on laissera, son chant du cygne, c’est ce qu’on décide de faire. Donc, autant faire des choses bien pour laisser une jolie trace en fait.

Except One : Bien. Je te remercie et je vous remercie aussi.

Except One : De rien, c’est super cool.

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