HOT on the rocks!
Interview de Qamelto (jeudi/04/04/2024)
Interview de Myrath (jeudi/07/03/2024)
Interview de abduction (mardi/19/12/2023)

MUNICIPAL WASTE + HEMORAGY, 30 juillet 2012 @ Le Nouveau Casino

mardi/31/07/2012
878 Views

Haaa ! Enfin un concert intéressant à se foutre dans les pattes en cette période estivale bien désertique. Après leur succès au Hellfest en 2011, revoilà les trashers de Municipal Waste prêts à faire saigner leur public français.

 

Ils investissent le Nouveau Cas’ sur un Waste in Space accompagné d’un circle pit annonciateur du KO. Effectivement le ballet des stage-dive, moulinets de poings fermés, coups de pieds retournés et bon vieux coup du « ma tête dans ta tête » ne se laissent pas attendre. La salle est surchauffée, pas un seul mètre carré de la salle n’est laissé disponible aux « non-pogoteurs », la F.O.L.I.E. ! Inquiète de me prendre un gnon, je tente de m’exiler sur la mezzanine : blindée. Je me perche donc dans l’escalier où mon intégrité physique ne sera pas menacée et d’où j’ai une vue dégagée sur la scène et le très excité frontman, Tony Foresta.

Suivront un florilège de titres issus de l’intégralité des albums des amerloques, une lampée de leur Fatal Feast sorti cette année, une goulée de Massive Agressive, une gorgée d’Art of Partying Au fil des textes toujours aussi funs et régressifs des gars de Richmond, allant des attaques de zombies, aux histoires du fesses et aux flots d’alcool, le public parisien n’en démord pas et reste bloqué en mode slam. A la demande du groupe, certains iront même jusqu’au french kiss langoureux ou à mimer un 69 en guise de pré stage-dive. Des tarés je vous dis !

De mon côté j’essaie de tendre l’oreille vers les zicos. Mis à part le fait que ça joue hyper rapide et que pour une fois la basse n’est pas relayée en fond de cale, on retrouve l’esprit mis dans les galettes du groupe, des bons riffs bien gras, du gros chant punk à voix nasillarde, et un bûcheron derrière les fûts. Ca envoie, c’est efficace, on apprécie, merci.

 

Au final un set d’une heure assez court mais plus qu’intense, mixant un peu de cul, un peu de sang et surtout des litres de sueur. Un concert où le spectacle était autant sur scène que dans la salle !

Leave A Comment