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BOMBUS + DANKO JONES, 26/10/2012 @ Le Trabendo

mardi/30/10/2012
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Le froid hivernal prématuré n’a pas eu raison de ma motivation, et c’est confiante que je me pointe au Trab’ sûre de passer une excellente soirée.

A 20h sonnante et trébuchante, rentre en piste les suédois de Bombus. Ils nous livreront un set ténébreux oscillant entre stoner et heavy metal qui ne rentrera pas dans l’histoire mais fut néanmoins honnêtement exécuté.

Traditionnelle pause roadies/ changement de matos / bar / bière en attendant les vedettes de la soirée.

Petite hésitation du public lorsque résonne l’intro de ‘Satisfaction’ des Stones. Se serait-on trompé de jour ? Il est vrai que la veille les papys du rock créaient la surprise  avec un concert privé dans cette petite salle parisienne. J’avoue je commence à trépigner de bonheur (mêlée d’incompréhension) mais Mister Jones rentre en piste et nous clame « Tonight I feel like Mick Jagger », nous promettant de nous faire kiffer son show bien plus que si nous avions eu le précieux sésame de la veille. Le public accepte l’invitation de bonne grâce et c’est parti pour 1h30 de spectacle survolté.
Le son rock old school punkisant du quatuor canadien galvanise ses fans qui reprennent en chœur le refrain de leur fameux ‘First date’ (« Do you kiss…. whouuuhouuu houuu ») et bondissent sur les titres de leur dernière galette ‘Rock’n’roll is black & blue’qu’ils viennent défendre ce soir.
Reconnaissons au combo l’investissement total de leur public venu nombreux et même pour certain en famille avec meuf et minots et dont la motivation ne faiblira pas tout au long du concert.
A l’image du pit, le frontman semble électrisé par tout ce love que lui renvoie la foule. Il ne cessera de nous encourager à lever les bras, frapper des mains (ou son voisin), pogoter, slamer… Plus c’est le bordel en fosse et plus il jouit ! Rien à dire, ce véritable showman sait  comment nous mettre en transe.
Petits bémols, car il faut bien en trouver, l’agression des lights qui nous éblouiront pendant tout le temps du concert nous empêchant parfois de voir la scène, et l’ingé son qui a poussa la voix bien trop en avant par rapport aux instrus ce qui sans précieux bouchons d’oreilles, était parfois à la limite du supportable.

1h30 plus tard, la rétine brûlée et les tympans percés, je repars néanmoins ravie de cette prestation impeccable, pleine de notes et de mélodies à fredonner dans le métro. Gageons que Danko Jones poursuivra sa route triomphale et restera une valeur sûre du rock en live.

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