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interview de Laura Cox

lundi/30/01/2023
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Un mail qui se trouve dans vos spams ,qui annonce une promo de Laura Cox au hard rock café !!!

Impossible de louper une entrevue avec cette jeune guitariste qui rencontre un succès amplement 

mérité. Merci à Sabrina de Verycords et Eric pour sa collaboration.

Interview realisè au hard rock cafè le 18 janvier.

AnR :  Laura Cox, 3e album «Head above water», alors c’est la tête qui sort de l’eau… Est-ce que c’est par rapport à ce qu’on a vécu?

Laura COX : Ouais, ouais en gros, plusieurs évènements personnels mais «grosso modo», ça résume la situation de ces dernières années et je pense que tout le monde peut un peu s’identifier à ce genre de message donc je me suis dis … Je voulais pas trop rentrer dans les détails mais au moins c’est quelque chose qui peut parler à beaucoup de monde, vivre des périodes un peu difficiles et puis après ressortir la tête de l’eau et tu vois que tout va bien donc voilà, c’était un peu ce message positif que je voulais faire passer et aussi, ça me plaisait d’avoir un titre un peu lié au thème de l’eau parce que j’ai composé la moitié de l’album près de l’océan. Je suis allée m’exiler au Portugal pendant quelques mois donc voilà, j’avais envie de retrouver cette thématique aussi.

AnR : On le sent au niveau de la pochette, elle est plutôt sombre par rapport au deux premiers …

Laura COX : Ah tu trouves qu’elle est sombre ? Elle est peut-être plus froide ouais

AnR : On avait l’habitude de voir une Laura un peu plus enjouée.

Laura COX : Y a peut-être un peu moins de mouvement effectivement, je ressemble peut-être plus à une statue (rires). Mais après au niveau de la pochette,on savait pas trop vers quoi on allait parce que j’avais quelque chose en tête, le photographe a pris toute une session de photo et à la toute fin, il a regardé dans son appareil et m’a dit «ah bah c’est bon, je l’ai la pochette!» et je pensais pas partir là dessus mais au final, elle plaisait à tout le monde, le label a beaucoup aimé aussi, ça a posé un peu le truc, assez sobre, assez classe mais simple et tout. On s’est dit que voilà, pourquoi pas!

AnR : Sur ce nouvel album, tu as changé les guitares, Mathieu (Albiac) est parti et le fait d’avoir rajouter un synthé, quels horizons musicaux ça te projette ?

Lara COX : Bah oui sinon je l’aurais pas fait! (rires) Mais ouais, ouais … Mathieu est parti après l’enregistrement de l’album, donc je tiens quand même à préciser qu’il a quand même enregistré sur cet album là et là, il est parti récemment et le projet prend une tournure différente. En fait avec Mathieu, je pense que malheureusement c’est le côté perso qui a pris le pas sur le côté musical, on arrivait plus à travailler ensemble. Moi je pouvais plus, on a été trop lié ces dernière années, il fallait faire une coupure et qu’on arrive chacun à vivre, à évoluer un peu indépendamment l’un de l’autre donc j’espère que ça lui fera du bien et que moi aussi, j’espère vraiment que ça aura une incidence positive. Donc pour lui comme pour moi, on verra comment ça va évoluer parce que c’était une décision très compliquée à prendre. Je savais pas si j’allais être capable de jouer sans lui mais bon … J’en suis capable parce qu’on a testé des concerts et ça marche ! Je suis fière et je suis contente franchement, j’avais peur et là du coup, on a testé ce nouveau line-up avec un clavier, sauf qu’il ne faut pas se dire que le clavier remplace Mathieu parce que ce n’est pas le but, dans tous les cas le clavier serait arrivé, les deux sont arrivés en même temps du coup et le clavier je lui ai demandé une assise en Live. Par exemple, quand je pars en solo, il faut qu’il y ai une assise rythmique pour qu’il y ai un peu du « gras » derrière donc voilà, c’est ce que j’ai demandé au clavier et c’est ce qu’il se passe, il arrive vraiment bien à le faire, on a réarrangé un peu les chansons pour que le clavier trouve sa place et que ça sonne pas vide. Moi j’ai compacté les parties guitares parce qu’il y a des parties que je ne jouais pas avant, j’ai pris les parties les plus importantes, j’ai essayé de remodeler un peu tout ça donc voilà, là on est en train de bosser le nouveau show et le nouveau set et puis on avance.

AnR : Y a encore du boulot ?

Laura COX : Oui oui (rires)

AnR: Autant le boulot est tout à fait accompli sur cet album parce qu’à l’écoute …

Laura COX : (rires) L’album est fait mais le show, le nouveau tour, il faut le monter !

AnR : On ressent quand même un côté plus intimiste au niveau des compos, plus personnel et le fait que ce soit ton troisième album, tu t’es dis « là c’est un palier important pour moi » ?

Laura COX : Bah je ne me suis pas dis « aller, c’est le troisième il faut faire ça ! », justement je me suis dis c’est le troisième, je vais arrêter d’écouter tout le monde, c’est la première fois que je me suis dis aller le projet il s’appelle Laura Cox, il faut prendre les rênes du groupe, il faut que je prenne le projet en charge parce que jusqu’a maintenant j’étais plutôt à me laisser aller, à être dans la team et dire oui à tout le monde parce que ça m’arrangeait en fait. Je déteste être « leadeuse », c’est quelque chose qui n’est pas dans mon caractère, c’est toujours délicat de donner des ordres surtout quand je suis entourée d’un équipe de gars qui sont plus vieux que moi pour la plupart. C’est souvent un peu délicat de donner son avis ou de dire quand on n’est pas d’accord et là du coup, c’est la première fois que je me suis dis « bon, aller, faut que je m’impose un peu » et musicalement, je me suis vraiment un peu plus ouverte je pense, le style est un peu plus posé mais je pense oui, ça se ressent que c’est un peu plus personnel.

AnR : Il est un peu moins percutant que les deux premiers …

Laura COX : Bah justement, Mathieu apportait ses influences un peu plus hard, moi j’ai plus poussé pour le côté country comme je fais d’habitude et du coup le style est un peu plus posé. Je savais que je voulais quelque chose de moins hard mais je voulais quand même rester dans le rock, il faut qu’on continue à faire du rock, c’est ce qui me plaît et je ne veux pas laisser tomber ça.

AnR : Alors la présence d’un banjo dans l’ensemble de l’album, ça fait beaucoup plus blues/rock… Je pense que c’est la première fois où tu as du banjo un de tes albums ?

Laura COX : Non, c’est pas la première fois mais c’est vrai qu’il est plus présent ! Sur les deux premiers albums, c’était tout le temps une petite chanson anecdotique là je voulais qu’il prenne une autre ampleur. Je ne voulais pas en foutre partout parce que j’en ai testé sur d’autres chansons où ça ne marchait pas donc il faut voir en fonction de ce qui marche ou ce qui ne marche pas. Mais ouais, c’était un peu un challenge, j’avais envie d’explorer, d’ajouter d’autres sonorités ça apporte des atmosphères un peu différentes. Pareil pour le lap steel, j’ai introduit des instruments un peu plus « bluegrass » et je sais pas … j’aime bien ce genre d’ambiance et je pense que c’est quelque chose que j’ai envie de pousser pour la suite aussi…

Anr :  Ton clip « Wiser » qui est sorti dernièrement, il y a un côté boîte de nuit qui a fermé en 2003, on ressent le côté des rollers, je sais pas si ça te dit mais ça s’appelait « La main jaune »?

Laura COX : Je connais pas du tout ! En fait, pour cette chanson là, je me suis dis que ça sonnait un peu disco-rock et ça me faisait penser à pas mal de gens qui font des choré en patins à roulettes et j’imaginais vraiment cette histoire de choré de patins à roulettes sur une ambiance un peu disco-rock avec boule à facette et du coup, c’est ce qu’on est allé faire dans une salle de concert. J’étais dans une salle où on avait déjà joué, j’étais à Toulouse pour faire ça et puis voilà, je trouvais l’idée fun. J’avais envie de clip qui soit moins « juste le groupe qui joue » mais plus des images un peu d’ambiance et des trucs comme ça. Après pour le prochain, je pense qu’on va repartir sur quelque chose de plus Live, de plus naturel mais là, j’avais envie de tester d’autres choses …

AnR : … comme on voit des skateboards sur un autre de tes clips, on se dit qu’elle a envie de bouger (rires)

Laura COX : Pareil c’est ça ! Après on s’est demandé si ça faisait pas trop de roulettes dans les clips mais finalement on s’est dit que ça faisait une trame commune, ça reste cohérent mais avec 2 ambiances vraiment différentes. Pour le prochain, on arrête les roulettes mais voilà, c’était marrant à tourner en tout cas.

AnR :  Quelle a été ta formule pour passer d’Internet, où tu captais l’attention de quelques Internautes, à la sortie d’un album ?

Laura COX : Oui, alors ça s’est pas fait d’un coup ! On a commencer à faire des concerts avant de sortir un album, je pense que c’est autour de 2014 qu’on s’est dit « ok, on va monter un groupe ». Je postais déjà des vidéos depuis 6 ans, je crois que j’ai commencé en 2008 et c’est vrai qu’au tout début l’envie de faire un groupe je ne l’avais pas parce que j’étais assez introvertie, jouer dans ma chambre ça m’arrangeait, c’était une solution qui m’allait bien, j’avais pas à voir les gens (rires) mais en même temps, j’avais quand même en contact virtuellement avec un public donc c’était cool ! Mais après, c’est quand même 2 mondes différents, pour moi je suis contente d’avoir former un groupe parce que là, c’est quand même la vraie vie, on est sur scène … Pour moi, c’était 2 choses tellement différentes que je ne me suis pas posée la question « OK, est-ce que ça sert à quelque chose ? », je pense que c’st quand même intéressant pour un musicien d’avoir l’expérience du studio plutôt que de rester ans ma chambre toute ma vie, enfermée quoi ! (rires) Donc ouais, on a sauté le pas en 2014, on a enregistré le premier album qui est sorti en 2017 et après le truc, c’est qu’il faut trouver l‘équilibre entre cette vie de tournée, enregistrement d’album et puis les vidéos sur Youtube t c’est vrai que ces dernières années, j’ai eu tendance à délaisser la communauté internet mais je veux vraiment m’y remettre plus, essayer d’aménager les tournées, au lieu de tourner tous les week-ends toute l’année plutôt faire des mois compacts, genre 2-3 mois de tournées assez compacts ensuite arrêter pendant quelques mois, me consacrer plus à youtube pour être un peu plus productive, je pense que ça serait plus intéressant …

AnR : Et tes influences musicales, comment elles ont évolué par rapport à ta carrière ? … Grâce à ton père qui t’a fait connaître cette musique…

Laura COX : C’est vrai, ça a commencé comme ça , après je me suis forgée mes propres goûts mais ça a commencé comme ça et je pense que lorsque j’ai commencé la guitare, j’étais super intéressée par tout ce qui était « Guitar Heroes » genre les solos assez techniques : Slash, Joe Bonamassa, Mark Knopfler et tout … Et là, je suis un peu moins chant que d’année en année, je suis un peu moins intéressée par tout ce qui est instrumental, tout ce qui est solo mais plus par l’ensemble des chansons, le côté plus « song writing » et la vue générale .. l’ensemble général de la composition. Après faut savoir équilibrer les 2 mais maintenant je m’intéresse à des groupes un peu plus moderne, un peu moins démonstratif, un peu moins « Guitar Heroes » quoi …

AnR : Un peu moins les vieux groupes  ?

Laura COX : hum … ouais … No, bon après qu’ils soient vieux c’est pas ça le problème (rires) mais là effectivement, c’est plus des groupes modernes un peu Rival Sons, Blues pills, Tyler Bryant … enfin voilà, des groupes plutôt récents et qui, je trouve, donnent de la fraîcheur à tout ce monde là.

AnR : Alors beaucoup de gens disent qu’on a épuisé tout les riffs, qu’il y a plus rien à se dire, que maintenant on copie, qu’elle est ton ressenti la dessus ? Tu te dis que non, il y a encore des choses à faire ?

Laura Cox : Je pense que dans le domaine du rock, il y a beaucoup de choses qui ont été faites et qu’on s’inspire dans tous les cas de tout ça et je pense qu’il y a plus de marche de manœuvre et d’évolution dans d’autres styles à mon avis … Tout ce qui est électro, il y a encore de la marge et des choses à découvrir, même si je n’y connais rien je pense surement qu’il y a plus de marge, dans le rock c’est compliqué quoi, après on peut toujours rajouter des instruments … Et puis bon, même si je pense que tout a été fait je veux dire … à la base je pense qu’on fait de la musique pour partager mais aussi pour nous parce que ça nous plaît, moi j’ai pas entendu tous les riffs de la terre donc moi si je fais un riff qui a déjà été fait quelque part mais que je ne l’ai jamais entendu, c’est pas si grave du moment que je me fais plaisir !(rires) J’ai pas envie de faire original juste pour faire original et trouver un truc nouveau qui sera peut être moins bien … En gros je préfère rester dans les codes du traditionnel du blues rock ou classic rock mais en faisant un truc de qualité et bien plutôt que de faire original juste pour faire original et faire quelque chose qui soit pas cohérent … Mais effectivement, c’est dur de sortir du chemin et de sortir quelque chose qui fait pas revu quoi.

AnR : Et as-tu ressenti ce côté masculin qui a toujours été dans le rock ?  une fille excellente, qui fait partie de plein de magazines, des premières pages de guitare … est-ce qui tu te dis qu’ils en font un peu trop, on me demande trop, on me demande si je suis pas une extraterrestre, comment ça se fait qu’une fille réussisse comme ça ? Avec le succès que tu as depuis ces dernières années, comment tu ressens ça ?

Laura COX : Je pense qu’il en faudrait plus comme ça !Plus il y en aura moins on fera la réflexion, j’aimerais qu’on arrive à un stade où on ne pose même plus la question, qu’on ne dise plus c’est une femme guitariste mais juste une guitariste parce qu’en vrai, on ne devrait même pas parler de ça en fait ! Sauf qu’effectivement il n’y a pas assez de femmes donc voilà, au moins je suis contente si je peux servir un peu de modèle parce que moi quand j’ai commencé la guitare, mes idoles s’étaient Slash, j’avais pas besoin de m’associer … d’avoir un modèle féminin pour commencer la guitare  peut être parce que j’ai eu la chance d’évoluer dans un milieu où personne m’a dit « bah non t’es une fille, tu ne feras pas ça ! » mais je sais qu’il y a des petites filles qui veulent peut être commencer la guitare mais elles sont dans un milieu où, pour elles, c’est inimaginable ça n’existe pas et je pense qu’elles ont besoin de voir que c’est possible, si je peux aider de cette manière bah je trouva ça cool ! 

AnR : On va revenir au Hellfest de l’année dernière, qu’est-ce que tu as ressenti malgré l’heure matinale, la chaleur qui commençait à s’imposer …

Laura COX : Il faisait chaud, j’ai ressenti ouais (rires) Bah c’était étrange parce que d’un côté le Hellfest j’ai l’impression de connaître par coeur parce que j’y vais en festivalière depuis 2010 environ et de l’autre côté, on était pour la première fois de l’autre côté du truc quoi, de l’autre côté du décor donc c’est un sentiment étrange d’être un peu comme à la maison mais aussi d’être dans un truc complètement inconnu, d’être du côté de la scène et pas dans le public donc c’était une super expérience ! Après, j’ai eu le temps de l’envisager, de le voir venir parce qu’à la base, on nous a annoncé qu’on jouait au Hellfest, je l’ai su en novembre 2019 pour jouer en 2020 amis qui n’a jamais eu lieu et du coup ça a été repoussé donc j’ai eu bien le temps de l’imaginer dans ma tête et tout ! Mais non, c’était cool, c’était rapide mais j’étais contente, du coup on était pas le premier groupe mais on a joué le premier jour de la reprise du Hellfest, premier week-end, le vendredi, les gens étaient au rendez-vous, on a joué un peu avant midi, il y avait du monde, bon il faisait très chaud mais je pense que c’était mieux de jouer à cette heure là parce qu’après c’était insoutenable la chaleur mais on a eu un super accueil donc maintenant j’espère qu’on y repassera un de ces jours. Maintenant mon prochain rêve c’est encore le Hellfest mais un peu plus tard dans la journée …

AnR : … Un peu plus tard dans la journée, le début de soirée ?

Laura COX : Ouais bon ça, c’est peut être encore un peu trop … mais milieu d’aprem, genre faire un entredeux (rires)

AnR : Et niveau préférence émotionnelle, tu préfères jouer avec Manu Lanvin devant un petit public restreint ou tu préfères un grand festoch finalement ?

Laura COX : Ca dépend … Alors moi, c’est pas forcément un question de taille et de jauge, c’est plus une question d’ambiance, je préfère un petit club rock mais qui est blindé avec une bonne énergie plutôt qu’un concert où les gens s’en foutent et en fait sont pas là pour te voir donc tout le monde discute. Après ça peut être l’inverse, une petite salle où tout le monde discute, c’est à moitié vide, les gens font la gueule, bah dans ce cas, je préfère un festival mais pour moi, c’est plus l’ambiance qui joue parce que ça aide vraiment quand il y a une bonne ambiance, tu te sens vraiment poussé, porté, tu sais déjà que la moitié du job est faite parce que tu te sens bien et le public te transmet une bonne énergie et quand les gens sont les bras croisés en face de toi à te regarder … J’ai déjà vu des gens les yeux fermés en train de dormir pendant les concerts ! T’es là en train de te dire « bon allez je vais pas regarder cette personne » parce que sinon j’arrive pas à me concentrer ! (rires)

AnR : Est-ce qu’un jour tu rêverais que Lynyrd Skynyrd te fasse la première partie ?

Laura COX : Non non, bon ça n’arrivera pas déjà ! (rires) Ah tu veux dire que j’ouvre pour eux ?

AnR : Oui pour eux pour toi … je sais que tu es une grande fan !

Laura COX : Non ça c’est pas possible mais oui, ouvrir pour eux pourquoi pas, après j’aimerais qu’on fasse plus de premières parties, on en a fait très peu depuis le début du groupe, on a fait des concerts en tête d’affiche mais je suis vraiment preneuse de première partie mais il y a tellement de trucs que j’aimerais faire … Cet été, on a fait Toto, on devait faire Kiss mais qui a mal tourné, Kiss n’est jamais monté sur scène et puis on a fait pas mal de beaux festivals où on a côtoyé des groupes dont je suis fan donc ça fait de bien et ça fait plaisir de voir que petit à petit ça avance …

AnR : Avec toutes les guitares et les amplis que tu dois posséder, quel est ton combo fétiche ?

Laura COX : Alors en guitare c’est simple, ça serait Gibson Les Paul après depuis assez récemment, je joue sur Les Paul Junior et je la trouve vraiment bien parce que t’as pas le poids des Gibson plus traditionnels, elles sont plus légères, plus maniables et plus simples. Les Les Paul Junior, je les trouve vraiment bien. En ampli ? C’est variable, un ampli qui a un bon gros crunch ça me va, c’est ce que je cherche, je veux du « plug and play » pas un truc trop compliqué juste un bon ampli à lampes, combo ou stack type anglais, c’est cool quoi …

AnR : Tu possèdes un magasin de disques ou de guitares ?

Laura COX : Non (rires)

AnR : J’ai entendu dire que tu possédais un magasin de guitare, non pas du tout ? Est-ce qu’un jour tu en possèderais un ?

Laura COX : Tu veux dire une collection de guitare ?

AnR : Une collection de guitare ou à la rigueur un magasin comme on trouve ici à Paris …

Laura COX : Avant d’être musicienne à plein temps, je travaillais dans un magasin de musique, c’était autour de 2015, 2016 … Bon maintenant, depuis que je peux vivre de ma musique, j’ai arrêté et après en terme de collection de guitare, j’essaye de me maintenir à un niveau raisonnable parce qu’après c’est facile quand on est guitariste de péter un câble et d’acheter, acheter, acheter … Donc j’essaye de me focaliser plus sur le jeu et puis apprécier de vraiment jouer de la guitare plutôt de que d’acheter, acheter parce que c’est facile de se perdre mais oui, je dois avoir une dizaine de guitares après on va dire que j’utilise surtout sur scène, je tourne avec, j’en ai 3 principales mais ouais, j’en ai une bonne dizaine avec 1 ou 2 basses, banjo, lap steel et puis guitare acoustique ça fait déjà un bon petit …

AnR : On va parler de la future tournée ? C’est Kim Melville qui va jouer en première partie, c’est une guitariste, nouvelle ou qui a déjà un parcours similaire au tient ?.

Laura COX : Alors c’est mon manager qui s’occupe d’elle en fait et mon booker, c’est lui qui m’a suggéré l’idée … Moi je suis pas en charge de la première partie, c’est lui qui m’a dit que c’est une petite qui débute, je pense que tu devrais lui laisser sa chance, voilà elle fait de la musique de qualité, y a vraiment du potentiel et ça pourrait être cohérent, à La Cigale, ça pourrait être cool et j’ai regardé et je lui ai dis « bah ouais vas-y », c’est mon manager je lui fais confiance, il va pas me saboter le concert (rires)

AnR : Est-ce qu’il y aurait une mode « Laura Cox » ? Si c’est une mode, on va balancer des jeunes guitaristes ?

Laura COX : Je sais pas si c’est une mode mais au moins c’est bien qu’il y ai plus de femmes à la guitare électrique, c’est cool !

AnR : Rdv le le 18 mars à La Cigale ?

Laura COX : C’est ça, le 18 mars à La Cigale, c’est notre concert de release party, on va faire la fête, j’ai invité quelques guests que j’annoncerai prochainement, j’ai vraiment hâte d’annoncer ça, nous on a encore besoin de bosser, il y a du boulot pour cette nouvelle tournée, il y a beaucoup de choses qui changent, du nouveau dans la set liste, de nouveaux instruments qui arrivent sur scène donc voilà faut qu’on bosse mais on a hâte … J’ai hâte …

AnR : On espère te voir sur la route… Si tu as un dernier mot à ajouter, un message à faire passer …

Laura COX : Bah continuer à écouter du rock’n roll, de la bonne musique, à faire vivre aussi la musique en allant voir des concerts, je pense que c’est important et je pense que partager la musique en Live c’est le mieux pour partager ça donc voilà, hésitez pas à sortir pour écouter de la bonne musique et j’espère qu’on se retrouvera tous à La Cigale le 18 mars ! (rires)

AnR : Merci Laura !

 

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