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lundi/10/01/2022
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le 19 novembre sort ( enfin) la version francaise de ‘ weird vision’ intitulè’ etranges visions ‘; 30 ans après ; rèengistrè avec un son moderne tout en gardant l’âme de l epoque 

realisè le 29 octobre au hard rock cafè

Art’N Roll : Très heureux de te rencontrer. 

Phil :  Mais, moi aussi. 

Art’N Roll :  Avec cet album qui sort Étranges visions, est-ce que c’est un peu une revanche sur le passé ? 

Phil :  Une revanche, peut-être pas. Mais, c’est une envie par rapport à ce qui avait été fait il y a 30 ans. Pour résumer, la version française était prévue, qui n’a pas été faite, parce que la maison disque à l’époque : « Démerdez-vous ! » donc ça n’a pas été fait. Donc, c’était un petit manque, parce qu’on voulait faire anglais/français pour plaire à un maximum de gens. Ça n’a pas abouti. Et puis, là, c’était dans les tuyaux depuis longtemps et on s’est dit qu’avec l’album Bestial – dont la promo a été coupée court à cause du Covid – on a eu le temps de travailler sur pas mal de choses donc, on s’est dit : « Tiens pourquoi pas ? C’est peut-être la bonne période ? » Comme il y avait beaucoup de demandes « de faire la version française. » 

Art’N Roll :  À l’époque, il y avait de la demande ?    

Phil : Ouais. 

Art’N Roll : Les  fans des années 80, ils n’ont pas trop suivi. 

Phil : Non, justement, parce qu’il n’y avait pas de version française.  Donc, là, comme il continue à y avoir de la demande. On s’est dit : « bon, allons-y ! » 

Art’N Roll : Est-ce que c’était de la part du label, qui n’a pas voulu faire la version française ? 

Phil : Le label, il s’en foutait royalement ! 

Art’N Roll : Mais, finalement les fans d’ADX l’ont demandé cette version  ? 

Phil : Ouais. Ouais. 

Art’N Roll : Il y a eu une grosse demande, pendant toutes ces années, de refaire ce disque ? 

Phil :  Ouais. Donc, depuis le temps qu’on avait ça en tête. C’était la bonne occasion, et puis…

Art’N Roll : …Alors, allons-y, fonçons ! (Rires)

Phil : (Rires). 

Art’N Roll : À cette époque, la disparition de ces groupes, comme toi, comme ADX. Qu’est-ce qui t’a donné envie ? Tu as appris des choses ? Comme une revanche tu t’es dit : « tous ces groupes qui ont disparu dans les années 80, à cause simplement des labels, de la mauvaise gestion. » Est-ce que ça vous a donné envie de continuer ?

Phil : Oui, voilà. A toujours continuer, bon, il y a eu des breaks un peu, des moments d’arrêts, mais on a toujours continué. Parce qu’on s’est battus pour être justement indépendants, pour continuer à faire ce qu’on avait envie de faire. En plus, ça a porté ses fruits, parce qu’on avait envie de faire beaucoup de choses : des bons concerts, on a visité plein de pays. Donc, ça prouve que les gens sont là, les fans sont là, le public est là. Tant que ça se passe comme ça, qu’il y a de la demande. Et mentalement on est récompensés par tous ces gens-là. On continue, on a matière à faire, on a encore plein d’idées, donc, allons-y ! 

Art’N Roll :Votre producteur de l’époque n’ avait pas forcément la même vision que ADX,?

Phil :  Alors  il avait la même vision que nous, mais comme il faisait partie du bloc Noise… Donc, lui il suivait le mouvement. Après, voilà. Eux ils l’ont investi dans d’autres groupes et puis nous (fouit sifflement) hop ! ça va vite. 

Art’N Roll : Et tu ne te sentais pas trop à l’aise avec à l’époque avec la langue de Shakespeare

Phil :  Ce n’est pas que je ne me sentais pas à l’aise, c’est que dans ma tête, il y avait déjà les deux versions déjà.   

Art’N Roll : Ah ! Oui. Tu avais déjà ta deuxième version ? 

Phil : Ah. Ben, oui ! Mentalement, ce que j’ai fait en anglais n’était pas trop, vilain, d’après les chroniques ou les critiques, mais les gens n’ont pas adhéré parce qu’ils s’attendaient aussi à la version française. 

Art’N Roll : Ce nouvel album qui sort bientôt.  Avec une production énorme. Vous avez changé un petit peu les paroles ? et on remarque que vous avez changé certains titres ? 

Phil : Oui. On a changé, déjà les paroles, parce qu’on a retrouvé le français d’il y a 30 ans. On a remanié un peu pour que ça colle mieux à la musique, pour plus d’harmonie entre le chant et la musique. On a changé pas mal de choses. Plus la rythmique du chant, pour certaines notes, parce que moi je ne peux pas, je n’ai pas pu refaire, enfin je n’ai même pas essayé de refaire des notes d’il y a 30 ans ! C’est plus qu’impossible. Donc, on a changé un peu tout ça. Il y a eu du travail de guitare qui a bien fait bouger les choses.

Art’N Roll :  La pochette a aussi changé ? 

Phil :  Très peu. La pochette…  On a enlevé l’araignée, on a mis la guillotine, pas de problème.  Voilà, nous c’est ce qu’on voulait. Par rapport au packaging on voulait garder à peu près le même visuel, pour que les gens, les fans de l’époque, ne soient pas trop perturbés, on va dire. On a gardé quand même le visuel de l’époque, mais avec un changement de cartes, avec un graphisme différent. Voilà. 

Art’N Roll :  Deuch  votre ancien bassiste voulais absolument jouer sur deux titres  ? 

Phil : Oui, oui. On lui a demandé. Il était hyper content, il a fait deux morceaux. Il était joyeux comme tout. Ça s’est super bien passé et tout le monde était heureux de le voir et de l’entendre jouer.  

Art’N Roll : La pochette est de Stan ?   

Phil : Oui, Stan Decker. 

Art’N Roll : C’est une marque ! Quand on dit que la pochette est de Stan Decker, tout de suite c’est quelque chose d’important. 

Phil : Ah, oui ! Il commence à être plus que connu. 

Art’N Roll :  Vous avez fait Sacrifice In the Ice, il y a 30 ans, en clip. Est-ce que vous comptez la refaire ? 

Phil : Alors, il y a un clip qui est dans les tuyaux, mais alors quel morceau ?   Oui. Il y a un clip qui est prévu, dans quelles conditions, on est en train de voir justement. C’est en pourparlers pour le faire, avec quels moyens, etc. etc. ? Le morceau, je pense que ça va être toujours le même. 

Didier : On se tâte sur deux morceaux. Sacrifiés pour la cause, maintenant il s’appelle Sacrifiés pour la cause.

Phil  : Et, Le Sang de l’ennemi. 

Art’N Roll : Ce sont deux titres qui sont en préparation ?

Phil : Ils sont dans… l’idée !  

Art’N Roll : Est-ce qu’il serait possible de se procurer la version de Weird Visions en version physique aujourd’hui ? On a du mal à la trouver et il y a une demande de certains fans qui nous posaient la question. 

Didier : Ouais. Même nous on a du mal à… Noise a fermé boutique. C’est eux qui avaient tous les droits de l’album, voilà ! On n’a plus rien nous. Même s’ils sont en stock, on n’a plus rien du tout…

Phil : Même moi je ne l’ai pas alors ! 

Didier :  Non, toi t’as rien du tout.  

Phil : Moi, j’ai une copie, je ne l’ai même pas ! 

Didier : Si, on peut le trouver, mais à des prix exorbitants sur le net. C’est n’importe quoi. 

Didier : Oui, il y a des trucs qui se vendent à 500 €. C’est n’importe quoi !  

Art’N Roll :  C’est collector ! 

Didier : Ah, oui ! C’est de la folie. 

Phil : Ah ! là, c’est plus que collector. Tu ne le trouves plus du tout. 

Didier : C’est vrai qu’il n’y a plus de distribution, il n’y a plus rien. Donc, c’est pour ça qu’on l’a refait. (Rires) 

Art’N Roll : Tu as refait les paroles aussi ?  

Phil : On a refait, oui. Didier a mis en place tout ça. Oui, je pense que le résultat est plus que bien. On en est contents. 

Art’N Roll : Il est vraiment puissant. Ça fait plaisir à l’heure actuelle de revoir tous ces groupes français des années 80 avec un bon son actuel, tout en gardant une partie des années 80. 

Phil : C’est ce qu’on voulait. 

Didier : Ah, oui ! on voulait un mélange des deux. Francis caste, qui est l’ingénieur du son…  Bon, on a bossé déjà quatre fois avec lui, donc, on le connaît super bien et il nous connaît super bien. On lui a dit : « écoute, Francis. Tu gardes la patate des années 90 de cet album qui était quand même assez thrash et technique. Tu gardes un peu de ça et tu nous mets surtout de l’actuel, de ce qui se passe en ce moment. » Parce que quand tu sors un album, tu ne peux pas avoir un son moins bon que les autres. On va dire : « Ouah ! la prod elle est pourrie ! » Il faut s’aligner avec ce qui sort. Et comme tous les groupes qui sortent en ce moment ont tous un style mortel. Tu ne peux pas être derrière avec un son moyen. Donc, il a fait le mélange des deux, il nous a fait écouter et il nous a dit : « je vous propose ça les gars ! ». « Pas de soucis, on va prendre ça. Hein ! »

Phil : Il est très talentueux déjà. 

Didier : Oui, il est très talentueux. 

Art’N Roll Phil : Eh ! non. 

Art’N Roll : Non ! Pas envie ? 

Phil : Non, on n’a pas envie, et puis les droits.  

Didier : Non. Mais c’est une question de droit aussi. Une question de droits parce qu’il faut payer des droits. Et puis, comme c’était un album 100 % français, on ne pouvait pas faire Kill the King. 

Phil : Ah oui, Il faut tuer le Roi, en français ça… 

Didier : Et puis, je ne pense pas que Ritchie Blackmore aurait été…  Et puis, Ronnie James Dio, il va se retourner dans sa tombe si tu fais Il faut tuer le Roi ! C’est pas terrible.

Phil : Non. Ben, non, à l’époque c’était un bonus qu’il y avait sur le CD et qui n’était pas sur le disque, je crois.  À l’époque, ça nous a plu de le faire et puis voilà. 

Art’N Roll : Et là, éventuellement, vous n’aviez pas envie de refaire un bonus sur celui-là ? 

Didier : Non. On voulait vraiment faire cet album français. C’est-à-dire vraiment… Si, à un moment, on a pensé à faire un petit truc en plus. Mais c’est parti vite.  

Phil : Ça s’est vite estompé. Non, non, on voulait rester avec le nombre de morceaux, on avait pas mal de boulot de fait, déjà. 

Art’N Roll :Tu es passionnè par l’ histoire de France  ? 

Phil : Oui, nous le sommes, tous les deux. D’histoire en général. 

Art’N Roll : Est-ce qu’un jour tu aurais l’idée de faire un livre ou de raconter toutes ces histoires que tu a ecrite pour dans les albums d’ ADX ? 

Phil : Non. Mais pourquoi pas écrire un petit pamphlet sur les morceaux d’ADX par rapport aux trucs historiques. Pourquoi pas ça pourrait être sympa ça !   Prendre les albums d’ADX et faire, à chaque fois, un laïus sur les morceaux historiques, les sources…   

Didier : …Pourquoi on a fait ce morceau-là.  

Art’N Roll : Oui. Pourquoi tel morceau et tel morceau, on se demande dès fois quand on lit les titres ? 

Phil : C’est une bonne idée ça ! 

Art’N Roll : L ’album sort bientôt ? 

Phil + Didier :  Le 19 ! novembre

Phil : Depuis ce matin on me dit que c’est le 18 ! 

Didier : Non ! Le 18 c’est le… On va chez Gibert Joseph.  

Art’N Roll : Il y a une tournée aussi. J’ai vu qu’il y avait des concerts annoncès?

Didier :   Oui, oui, là, on va faire des concerts. Comme je disais, tout le monde veut faire des concerts en 2022. Tous les groupes, va falloir tailler dans le vif du sujet. 

Art’N Roll : Il y a l’album de Titan qui va sortir bientôt. Vous allez nous faire un concert au Petit Bain tous les deux ? 

Didier : Ah ! Ouais. Ça avait bien marché. 

Phil : Ça avait bien marché. 

Art’N Roll : Avec Tentation.  

Phil : Oui. C’était bien. C’était plein. Ça sonnait bon les années 80.  

( arrivè de phil ,manager )

Didier : Oui. Il est là. Filmez-le.

Art’N Roll :  Donc, manager depuis 15 ans. Comment ça se passe ?  

Didier : Oh ! Il nous fait chier ! (Rires)   

Phil : Très mal. Ça ne se passe plus. (Rires)

Art’N Roll : C’est parti encore pour de longues années ? 

Didier : Aaaaah ! Non,  mais il aurait toujours un œil et les oreilles…

Manager : Ce n’est pas le bon mot : un œil ! (Rires). Ce n’est pas le bon mot. Non, mais on est fiers du boulot qu’ils ont accompli. 

Art’N Roll : Des futurs projets, là, maintenant ? 

Phil : Le clip.

Didier : Le clip en fin d’année.  Faire vivre l’album, la promo, tout ça et tout ce qui va avec. Le Covid nous a bien fait chier donc…

Phil : …Et attaquer 2022 sur scène. 

Didier : Attaquer 2022 et jouer, jouer partout. On a besoin de jouer, on a besoin de s’exprimer sur scène, de perdre des kilos. Hein, Philippe ? (Rires)

Art’N Roll : Donc, la composition du groupe sur scène, il y aura Deuch ou pas ? 

Phil : Ah ! S’il y a un concert, il viendra faire une petite apparition, oui ! 

Art’N Roll : Avec sa Rickenbacker ? 

Didier : Ah, il a le son avec sa Rickenbacker. 

Art’N Roll : Avec Julien, ça s’est bien passé ? 

Phil : Ah. Très bien. 

Didier :  Très bien. On dirait deux frangins. 

Manager : Sur les photos il y a Julien. Julien voulait être en photo avec Deuch. Ouais, il a insisté. 

Art’N Roll : Ça lui tenait à cœur ? 

Didier : Ouais, ouais. Il a insisté. 

Art’N Roll : Si vous avez un dernier mot pour Art’N Roll ? 

Phil :  On te remercie d’être venu ! 

Didier :  Eh ! les mecs ! Le 19 novembre, sautez sur l’album parce qu’on a fait du bon boulot. Je ne sais pas si c’est le Covid qui nous a fait chier, parce qu’on est revenu en force. On a tout donné sur cet album. Donc, les gars, sautez dessus ! Vous n’allez pas être déçus. C’est du ADX, mais, puissance 1.000 !

Manager :  Sautez dessus, il n’y a que 200 exemplaires. (Rires)  

Phil : Donc, les 200 premiers, bravo ! Les autres vous pouvez vous entre-tuer.  

Art’N Roll : Vous avez fait un crowdfunding pour cet album ? Ça a bien marché ? Vous avez eu 100 % ? 

Manager : Oui. 

Didier : Même plus ! 

Art’N Roll :  Donc, j’attends mon t-shirt. (Rires)

Didier : Ah. Ben, ça va arriver. Les t-shirts arrivent la semaine prochaine.

Phil + Didier : Merci à toi et à la prochaine. 

Art’N Roll : Merci à vous. 

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