HOT on the rocks!

Interview de Ruud Jolie et de Martijn Spierenburg de Within Temptation

vendredi/08/02/2019
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Art’N’Roll : C’est donc votre quatrième Zénith demain (NDA : ITW réalisée le 15 novembre 2018 à Paris, Porte de Pantin) depuis votre dernier passage en 2014…

Ruud Jolie (Within Temptation / Guitare) : Le quatrième déjà ! Waouh, je savais qu’on y avait joué au moins deux fois !

ANR : … Et pour treize concerts donnés à Paris en dix-sept années de passage…

RJ : Treize concerts ! Nous sommes surpris !

ANR : … Depuis le premier à la Loco en mai 2001…

Martijn Spierenburg (Within Temptation / Clavier) : La Locomotive !

RJ : Oui, je n’étais pas dans le groupe, j’allais arriver…

MS : Moi, j’y étais déjà.

ANR : … Donc, quel est votre ressenti pour demain ? Le Zénith est une salle importante…

RJ : Le premier sentiment est que nous sommes reconnaissants envers notre public, c’est super de pouvoir jouer devant tant de monde après toutes ces années, cela va faire vingt ans que nous nous produisons et comme tu me le rappelles, ce sera notre quatrième passage au Zénith de Paris, que j’aperçois à travers la fenêtre… Ai-je besoin de te dire que nombre de groupes connaissent un brusque pic de popularité, jouent dans des grandes salles, et après tombent de suite dans l’oubli… Nous sommes heureux d’avoir une Fanbase si loyale.

ANR : De la Locomotive au Zénith votre parcours s’est effectué de façon progressive et rectiligne…

MS : Ouais.

RJ : Quelle pourrait être notre prochaine étape à Paris, en visant la marche au-dessus ?

ANR : Le Palais Omnisports de Paris – Bercy, ce qu’ils ont renommé « Accor Arena »…

RJ : « Arena » ?

ANR (Pauline, qui participe) : « Accorhotels Arena » !

RJ : Je vois, c’est là où se produisent Iron Maiden et Metallica…

ANR (Romain) : … Et Nightwish…

MS : (Rires)

RJ : OOOOOOOOOOOOOH OUUUUUOUUUUUUU !!!

ANR (Romain) : Après cela, après cela…

ANR (Pauline) : Oui-oui, vous jouerez là-bas !!!

ANR (Romain et Pauline), MS, RJ : (Brouhaha général)

MS : Quelle est la capacité de l’Accorhotels Arena ? Douze ou quinze mille places c’est ça ?

ANR (Romain) : Heuuuuuuu… Pour demain, le Zénith je pense que c’est dans les dix-huit mille non ? (NDA : A l’ouest)

ANR (Pauline) : Heuuuuuuu… Je ne sais pas…

RJ : Non, pour demain le Zénith de Paris, je pense que c’est plutôt dans les six ou sept mille personnes…

ANR (Romain) : Excusez-moi, je crois que le Zénith c’est huit mille places, et l’Accorhotels Arena c’est dix-huit (NDA : Reprise en main)…

MS : Ouais !

RJ : Oui, tu as raison, c’est cela (NDA : respectivement 6 804 et 20 300 places précisément, on reconnait bien là les professionnels).

ANR : Quelques mots sur le groupe Ego Kill Talent, qui assurera votre première partie ?

RJ : Ils tournent en notre compagnie sur la seconde partie de la tournée, ils sont du Brésil…

MS : Ouais.

RJ : … Ce sont des types super cools

MS : … On les a rencontrés cette semaine en coulisses.

RJ : Ils s’échangent les instruments : sur un morceau le batteur joue de la batterie, et sur celui d’après il prend la guitare…

MS : On devrait faire pareil…

RJ : Je ne chante pas assez bien… J’aimerais bien (Rires)

ANR : Nous évoquions à l’instant votre parcours qui est progressif, depuis la Locomotive en 2001. Lors de ce « Mother Earth Tour » nous en étions alors aux balbutiements du Metal symphonique ? Est-ce que votre public a changé depuis 2001 ?

MS : Je pense qu’avec la généralisation d’Internet, des informations et des réseaux sociaux, notre public s’est considérablement élargi depuis. Nous voyons désormais venir à nos concerts des parents accompagnés de leurs très jeunes enfants, mais aussi des metalleux purs et durs. C’est amusant.

RJ : Il y a des spectateurs véritablement très jeunes et d’autres véritablement très âgés (Rires) Nous avons toutes les générations.

MS : Oui, c’est agréable de voir que notre musique touche des personnes différentes.

ANR : Within Temptation est dorénavant une sorte d’AC/DC du Metal symphonique… Vous êtes les plus chevronnés, pour ne pas dire les plus vieux…

MS : (Rires)

RJ : C’est à peu près le même cas de figure pour Nightwish (Rires)

 

ANR : Vous jouez chaque soir sur cette tournée deux morceaux de ce disque de 2001 (NDA : « Mother Earth » et « The Promise ») ainsi que deux ou trois de chacun de vos sept albums, à l’exception de votre premier « Enter » sorti en 1997. Pourquoi cette mise à l’écart ?

MS : Je pense qu’il faut trancher dans le choix de la liste des morceaux à jouer sur scène. Il s’agit de montrer aux spectateurs notre progression artistique, et probablement parce que nous estimons que les titres du premier ne nous semblent pas opportuns.

ANR : Quel morceau aimez-vous jouer le plus sur scène et pourquoi ?

MS : Pour ce qui me concerne, cela varie d’un soir à l’autre, tout va dépendre de la réceptivité et des réactions du public. Parfois, ce sera « Paradise (What about us ?) » car la foule peut sauter en rythme dessus, parfois ce sera « Faster »…

RJ : Ou « What have you done », car il y a souvent une bonne interaction avec le public…

MS : Oui.

RJ : En plus, nous la jouons vers la fin du spectacle, c’est le moment où l’on s’autorise à attaquer le vin et les bières…

MS : (Rires)

RJ : Le retour de la foule est SUPER important pour nous.

 

 

ANR : Parlons à présent de votre nouveau disque, « Resist », qui sort le 1er février 2019. Quel est son sujet ? Résister à quoi ? A Within Temptation ?

RJ : Nous sommes partis du constat selon lequel que l’humanité toute entière s’est resserré avec les avancées technologiques, surtout du point de vue des données. Notre quotidien est désormais assisté par les algorithmes. Ma petite amie vit à Helsinki, et je prends souvent l’avion pour aller la rejoindre. Mais dorénavant, et à force de commander des billets dessus pour Helsinki, lorsque j’ouvre mon portable celui-ci me propose d’office tout un tas de publicités sur Helsinki et ses environs. Il connaît mes habitudes ainsi que mes trajets. C’est comme si Big Brother me surveillait constamment. Cet album évoque cette dystopie en cours, ainsi que les risques encourus au quotidien, et pour le futur du genre humain. J’insiste néanmoins pour dire que n’est pas un Concept-album, nous n’avons aucune prétention. Tu peux vouloir résister ou résister ou non à la marche forcée de la technologie. Je n’ai pour l’instant aucun problème avec elle, je n’ai rien à cacher.

MS : Moi non plus, mon portable sait également vers où je voyage habituellement et ce que j’achète comme instruments de musique. Mais nous avons conscience qu’il s’agit néanmoins d’un sujet sensible. Contrairement à ce que les annonces et autres publicités t’indiquent, rien n’est gratuit. Nous payons, d’une manière ou d’une autre, afin d’obtenir toutes ces informations qui nous facilitent les choses au quotidien.

ANR : « Endless War », « Raise your Banner », « Holy Ground », « Trophy Hunter », « Mad World», le vocabulaire de « Resist » est plus guerrier que naguère…

RJ : Cette question touche aux paroles. Tu devrais en parler à Sharon (NDA : den Adel, la chanteuse) c’est elle qui a tout écrit.

ANR : On sent également plus de basses et de graves dans votre son. Avec un peu plus d’agressivité sonore que d’accoutumée. Le premier morceau (NDA : « The Reckoning », Feat. Jacoby Shaddix) possède une intro à la Korn…

RJ : Nous avons utilisé des guitares huit cordes durant l’enregistrement de « Resist ». Depuis l’album « Mother Earth » il y a près de vingt ans, nous n’avons cessé d’abaisser l’accordage des instruments, nous sommes d’abord passés par les guitares sept cordes pour arriver à huit désormais, nous sommes maintenant SUPER BAS. Paradoxalement, le son de ce nouveau disque, s’il est grave, est également frais à la fois…

ANR : La semaine dernière, j’ai interviewé Merel (NDA : Bechtold du groupe de Metal symphonique néerlandais Delain) qui m’a dit être elle-aussi passé de la six à la sept pour arriver à la guitare huit cordes, comme vous. Elle m’a elle-aussi exposé que le groupe Delain souhaitait désormais sonner le plus bas possible…. Tenons-nous là une nouvelle tendance du Metal symphonique néerlandais ?

RJ : Non, pour ce qui nous concerne, cet abaissement général des instruments est plus à mettre en corrélation avec la façon précise dont Sharon voulait faire sonner sa voix sur l’album. Nous recherchions la meilleure solution afin de la satisfaire. Je me souviens de son coup de fil : « – Hé, tu as encore cette guitare huit cordes ? – Oui – Elle pourrait nous être utile en studio, je la veux s’il te plaît »…

ANR : Elle voulait créer un contraste avec l’aigu de sa voix…

RJ : Tout à fait. Tu sais, nous ne sommes pas AC/DC, qui enregistre avec talent le même album à chaque fois, pas de critique sur ce point, je suis un Fan incontestable d’AC/DC…

ANR : Ou de Slayer…

RJ : Idem pour Slayer, exactement. Nous avons voulu expérimenter.

ANR : Qu’écoutiez-vous pendant l’enregistrement ?

RJ : Très bonne question… Lorsque je travaille, je fais de mon mieux afin de rester à l’écart des créations des autres musiciens… Ce que je peux te dire, c’est que les parties de guitares de « Resist » ont été enregistrées dans les mêmes locaux que celles d’un de mes albums favoris de tous les temps, « Somewhere in Time » d’Iron Maiden, et que je l’ai un tout petit peu réécouté au cours du processus d’enregistrement. Non pas afin de m’en inspirer, ou de piquer tel ou tel plan, mais plutôt afin de retrouver l’atmosphère de ce disque et de ce studio, la Vibe.

ANR : Quel est votre album préféré de Maiden donc ?

RJ et MS : (En chœur) « Somewhere in Time » !!!

RJ : Mais des fois ça change ! Tu vois, je me suis fait piquer ce tatouage de la couverture de « Piece of Mind », c’était le premier que j’ai écouté…

ANR : Si je calcule bien, tu devais avoir douze ans à sa sortie en 1983…

RJ : OUI. J’avais en effet douze ans, j’ai vu les grands du collège paradant avec leurs grands t-shirts et leurs patchs d’Iron Maiden cousus sur leurs vestes en Jean Denim, et je me suis dit « Waouh, je veux faire pareil » !

ANR : Pareil, pour moi en France…

RJ : Quel âge as-tu ?

ANR : Je suis né en 1975…

RJ : D’accord, nous avons tous le même âge…

MS : Oui.

ANR : Trois mots, trois adjectifs, pour décrire ce nouvel album « Resist » ?

MS : « Vaste »… « Nouvelle ère »… Et tu peux faire le troisième Ruud ? (Rires)

RJ : « Frais » comme j’ai dit tout à l’heure. Et j’ajouterais « Science-Fiction », ça fait quatre mots du coup. Je te laisse choisir…

ANR : Ruud, tu joues de la guitare avec Stefan, ce qui fait que vous êtes déjà deux guitaristes, en plus de Robert Westerholt, ce qui nous fait trois : est-ce que Within Temptation est une « Full Guitar Army » ?

RJ : Faux. J’ai déjà eu à répondre à cette question à plusieurs reprises. Robert ne joue plus de la guitare maintenant. Mais il s’avère que Robert demeure le cerveau dans la conception des parties de guitare. Désolé (Rires)

ANR : Vous avez gagné quatre fois le Prix de l’exportation Conamus, en 2003, 2004, 2005, et le Strichting Buma Cultuur en 2006, ce qui vous gratifie de quatre récompenses comme meilleur groupe Néerlandais à l’international… Mais un de vos compatriotes l’a gagné lui cinq fois, savez-vous qui est-ce ?

RJ : Une fois de plus que nous… Je suppose que c’est un producteur de Dance Music ou de quelque chose du genre ? Attends… Ce n’était pas plutôt André Rieu ?!?

MS : OUI, je pense aussi !

ANR : Et oui, le premier c’est bien André Rieu, le second Within Temptation !

RJ et MS : (Rires)

ANR : Parlons à présent de la scène à laquelle vous appartenez, le Metal symphonique néerlandais… On connaît à l’international Delain, Epica, MaYaN, Nemesea, The Gentle Storm, Anneke van Giersbergen… Ainsi que de très bons disques publiés ces derniers mois, comme « The Holographic Principle » d’Epica ou « Moonbathers » de Delain… Depuis que votre compatriote Floor Jansen est devenue la chanteuse du groupe finlandais Nigthwish en octobre 2013, il est possible de dire que les Pays-Bas sont LE pays du genre… Avez-vous un avis sur cet intéressant phénomène ?

MS : Je pense que ça vient de l’air (Rires) Il y a aussi tout un tas de groupe de Dance Music qui viennent de chez nous… Je ne sais pas mais…

RJ : En Allemagne, il y a toute une tripotée de groupe de Power Metal. Chaque pays européen possède sa propre saveur… En Scandinavie, bien sûr, c’est le Black Metal. Comme tu le dis, c’est un phénomène très intéressant, je n’ai pas d’opinion là-dessus…

MS : Je pense que c’est quelque chose que le Gouvernement diffuse dans l’air pour nous contrôler (Rires)

RJ : … Et c’est pourquoi nous devons RESISTER ! (Rires)

MS : OUI !!! (Rires)

 

 

ANR : Quelle serait la capitale du Metal symphonique néerlandais ? La ville où tout se passe ?

RJ : TILBURG ! C’est la ville la plus importante de notre scène. Tout tourne autour de cette agglomération… On nous dit que la Terre tourne autour du Soleil, mais en vrai la Terre tourne autour de Tilburg…

MS : … Moi qui croyais que le Soleil tournait autour de la Terre…

RJ : … Et le Soleil tourne autour de MOI ! (Rires)

MS : … Et tu possèdes cette ampoule-là ???

RJ : OUI, je contrôle les radiations du Soleil… Les radiations du Soleil… Je peux tuer n’importe qui sur Terre !!! (Rires)

MS : (Rires) Avez-vous vu ce clip de John Petrucci de Dream Theater ? Dans lequel il a une bague ? Si non, vous ne pouvez pas comprendre notre délire, on fait référence à cette vidéo…

ANR : Non.

MS : Non ?!? Tu devrais la voir (Rires)

RJ : C’est là où notre blague prend du sens (Rires)

ANR : Peut-être que Dieu est néerlandais… Peut-être…

RJ : Je suis certain qu’il l’est. Ou elle…

ANR (Pauline) : Voilà, merci pour le genre féminin (Rires)

 

 

ANR (Romain) : Aimeriez-vous jouer dans un autre groupe de Metal symphonique néerlandais que Within Temptation ?

RJ : Un autre groupe ?

ANR : Oui, la particularité de votre scène est incontestablement de se partager les musiciens… De passer d’une formation à une autre…

RJ : Oui, j’ai joué avec The Gentle Storm…

ANR : Dans quel autre groupe voudrais-tu jouer ?

RJ : Hmmmmmmmm… Bonne question… Je n’y avais jamais pensé jusqu’à ce jour… C’est probablement parce que je suis content de jouer là où je suis…

ANR : C’est une question dystopique… Ou utopique… Peut-être dans un autre genre musical ?

RJ : J’aime et j’ai étudié la musique Jazz il y a vingt ans de cela, le truc est que… Tu joues de la guitare ?

ANR : Oui.

RJ : Oui, c’est ce que j’ai pensé. Tu peux piger. Si je devais changer de groupe, j’opterais sans doute pour un son moins énorme que celui de Within Temptation, sur un amplificateur de taille modeste, je voudrais jouer de ma Telecaster et profiter du Delay… Et toi Martijn ?

MS : Si j’avais à choisir, je jouerais du synthétiseur dans un groupe des années 1980. Mon rôle en tant que clavier serait plus important dans un groupe de ce genre, je pense à Depeche Mode ou une formation de ce style. Cela pourrait être amusant de faire une chose différente.

ANR : En parlant de « choses différentes », votre nouveau disque est blindé de collaborations avec des artistes qui évoluent dans des sphères autres que la vôtre. Comment s’est faite la collaboration sur le titre « In Vain » avec Jasper Sterverlinck, du groupe belge Arid ?

RJ : C’est effectivement un chanteur belge. On l’a découvert dans une émission de télévision de chez lui, qui est très populaire parmi le public néerlandophone et qui s’appelle « L’amour de la musique » (NDA : « Liefde voor muziek », sur la chaîne généraliste flamande VTM), c’est un programme dans lequel les artistes se reprennent les uns les autres, et Jasper a fait l’an passé une reprise de notre chanson « Ice Queen » plus que convaincante. Très cool. Du coup, nous n’avons pas hésité à l’inviter sur notre nouveau disque. Tout s’est super bien déroulé.

ANR : Un petit jeu pour finir ce chaleureux entretien : je vous donne un nom de personne et vous me répondez uniquement par le premier mot qui vous traverse l’esprit… Vous êtes prêts ?

RJ : Oui.

MS : Oui.

ANR : Alors on attaque : Kate Bush ?

MS : Haute.

RJ : Très haute chanteuse… Floconneuse.

ANR : Tarja Turunen ?

MS : Paradis.

RJ : Influente.

ANR : Pepjin van den Nieuwendjik ?

MS : Qui !?!

RJ : Tu prononces incorrectement, je peux lire ton papier ?!?

ANR (Pauline) : (Rires)

ANR (Romain) : Pepjin van den Nieu-wendjik !!!

RJ : (Lisant le papier) Pepjin van den Nieuwendjik…

MS : Cela pourrait être mon premier… Je ne sais pas… C’est qui ?!?

RJ : Ce n’est pas un peintre hollandais ?!?

ANR : C’est un peintre et céramiste né à Waddinxveen, donc la ville natale de Sharon van den Adel et des frères Robert et Martin Westerholt (de Within et de Delain) ? Bref, c’est raté… Charlotte Wessels ?

RJ : Agréable.

MS : Oui.

ANR : Ghost ?

RJ : Génial !

MS : Boooooouh !!! (Rires)

ANR : Arch Enemy ?

RJ : Hmmmmm Alissa ! Agréable personne.

MS : Oui.

ANR : In Flames ?

MS : Intéressant.

RJ : Anders.

MS : Nous avons fait une tournée avec eux.

ANR : Et vous avez ensuite enregistré un morceau, qui figure sur ce nouvel album, en compagnie d’Anders Fridén, le chanteur d’In Flames… (NDA : « Raise your Banner »)

RJ et MS : (En chœur) Oui.

ANR : Sharon den Adel ?

MS : Qui ?

ANR : Sharon den Adel !

MS : Connais pas.

RJ : VIN !!! DES TONNES DE VIN !!! Elle boit trop de vin (Rires)

ANR : Arjen Robben ?

RJ : (Dégouté) Football. Mais je m’en fous du Football…

MS : Tu peux me dire que la Coupe du Monde 2018 est terminée, je ne te croirais même pas, les Pays-Bas n’étaient pas qualifiés de toutes façons…

ANR : Pas le cas pour la France. Désolé. Bon, c’est fini !

RJ : Agréable entretien.

MS : J’espère que cela te sera utile.

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