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Goatwhore – Vengeful Ascension

mardi/11/07/2017
1 333 Views

 

Groupe: Goatwhore
Album:
Vengeful Ascension
Date de sortie : 23 juin 2017
Label : Metal Blade Records

Fondé en 1997 à la Nouvelle Orléans, 20 ans que Goatwhore existe. « Vengeful Ascension », leur 7ème album, contient 10 titres au style reconnaissable, avec ce je-ne-sais-quoi de languide tout en restant clairement agressif. Chaque morceau se démarque, comme « Under The Flesh, into the flesh » avec son intro trépidante dont le rythme restera soutenu pendant ses 4 minutes et demi. Il y a quelque chose de Motorhead dans ce morceau. « Vengeful Ascension » est plus mid-tempo, avec un effet martelant de la voix et de la batterie.

La batterie est vraiment un élément intense et central de cet album, il forme la ligne directrice, les autres instruments semblent broder autour une toile inextricable. Le tout donne un dynamisme qui se diffuse morceau après morceau. « Chaos Arcane » ne fait pas exception : le chaos y apparaît tout-puissant et irrépressible.
« Where the sun is silent » s’ouvre sur un cri primaire et une rythmique très rock n’ roll, tout en conservant les attributs Black Metal, riffs métalliques et voix growlée jetant des anathèmes. L’album mêle avec brio la hargne et le groove, rendant la musique extrêmement insidieuse et vicieuse. L’auditeur croit pouvoir se reposer des attaques brutales récurrentes, comme avec la courte intro de « Abandon Indoctrination », mais devra très rapidement faire face à une vague compacte de haine sonore. Un vrai rouleau compresseur comme on aime. Pas de répit avec « Drowned in Grim Rebirth » non plus, dont les solos sont juste brillants.
« Mankind Will Have No Mercy » s’apparente visiblement au Thrash, et encore une fois, tu as intérêt à savoir nager en apnée sous un tsunami parce qu’il n’y aura pas d’accalmie. Avec « Decayed Omen Reborn », retour au mid tempo, mais uniquement pour plonger plus profondément dans les abysses. La voix se fait plus sourde, plus sombre. Ce titre semble reprendre toute la hargne de l’album, tout ce qu’il contient de retors et de malsain. « Those who denied God’s will » clôt l’album, dernière touche Thrash et envol un brin lyrique vers d’autres cieux plus propices à la rage sataniste. L’ensemble est relativement court mais dense,  et on ne reste pas sur sa faim d’énergie diabolique.

Un mot sur l’artwork : un écorché, muscle et graisse apparents et formant des figures humaines, semble jouer du tambour avec un soleil éclipsé par le sigle de Lucifer, tout en nuances de gris. Très réussi.

A noter : une version 2CD Spellbook de l’album est disponible uniquement en ligne, pour les amateurs de grimoires démoniaques.

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