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Walking Dead On Broadway – Slaves

vendredi/02/12/2016
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slaves

 

Groupe: Walking Dead On Broadway
Album: Slaves
Label: Arising Empire
Date de sortie: 11 novembre 2016
Note: 14/20

 

Avis aux amateurs de deathcore! Avec un nom pareil, on pense tout de suite aux Etats Unis, à une célèbre série, à Los Angeles, aux empreintes de Trump posées sur le Hall Of Fame de cet emblématique boulevard… mais on n’y est pas du tout !  C’est gars-là sont allemands, originaires de Leipzig et sont actifs depuis 2009.
Les cinq musiciens viennent tout juste de nous sortir leur deuxième album studio intitulé « Slaves » sorti chez Arising Empire. Entre riffs issus du death Metal et breakdowns provenant du punk hardcore du sud-ouest américain, Walking Dead On Broadway met l’accent sur la puissance et la vivacité de leurs organes et de leurs doigtés.

L’introduction nous met directement dans l’ambiance, avec du son à la fois industriel et horrifique. On a l’impression de se retrouver dans un jeu vidéo de type « Resident Evil » en réalité virtuelle. Pas le temps de dire ouf, on rentre directement dans le sujet ! Le tempo retentit sur la piste suivante telle une sulfateuse pour dézinguer du mort vivant à jamais en finir. Au niveau du chant, l’alternance de voix criardes et lugubres, à la manière de Black Bomb A, respecte totalement les codes du hardcore.

Batterie cinglante, riffs torrentueux, tous les éléments sont parfaitement calés, comme par exemple sur le titre «Haunted». Le chanteur Robert présente toutefois un aspect fédérateur dans son timbre de voix. Petite aparté, le titre binaire «1110010» est un petit bijou acoustique au final orchestral, qu’on pourrait l’imaginer en arrière-plan lorsqu’un personnage de série se fait sauvagement dévoré par des bestioles féroces sans âme.

Malgré tout, n’étant pas un grand fan de ce style musical, je trouve l’album (qui dure 36 minutes décomposé en 10 titres) dans son ensemble répétitif. On arrive à faire la distinction entre les différentes étapes de la création de cette galette. Effectivement, les derniers titres tendent vers quelque chose de plus personnel, histoire de se démarquer des autres groupes de deathcore. Les structures musicales sont plus élaborées, et évoluent vers des mélodies enivrantes et étincelantes, comme peut réaliser parfois Dream Theater.

Un album plutôt persuasif et concluant, surtout en ce qui concerne la deuxième partie. Un groupe qui vaut le détour si vous aimez les autres Suicide Silence ou encore The Black Dhalia Murder, n’hésitez pas à vous intéresser à ce quintet, qui en vaut la peine.

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