HOT on the rocks!

lundi/01/10/2012
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ANR: Vous avez sorti votre 1ère album « The Burden of Will » qui a été super bien accueilli par la presse…

Symheris : Merci, on est super content et on remercie les journalistes qui ont donné leurs avis positifs sur cet album.

ANR: Là vous sortez votre second album « Spasms of Upheavel », est-ce que tu peux nous raconter l’avant et l’après de la sortie et comment vous l’avez vécu

Symheris : C’est vrai qu’on a sortie le premier album, on a fait pas mal de concerts et il arrive un moment où l’on s’est dit qu’il fallait bien composer ce deuxième album parce que c’était nécessaire et qu’il fallait rester dans l’actualité. On a donc commencé à composer et ça a duré un an. On s’est pris la tête au début pour créer quelque chose de nouveau et concret et chacun a fini par mettre du sien finalement dans une bonne ambiance. Contrairement au 1er album, là on a tous participé à la composition des morceaux. Pour le 1er, ce n’était pas forcément le cas. Clément était arrivé à la batterie plus tard. Il y avait des morceaux où il avait pu rajouter quelques idées mais ce n’était pas de son cru. Pour le 2nd, chacun a participé à la composition et c’était cool. C’est après qu’on est allé au studio vers Anvers chez les frères Potvin où on a enregistré l’album pendant un mois entier. L’ambiance était vraiment super et sans contraintes. Aujourd’hui, l’album est là et on est prêt à attaquer la scène.

ANR: Globalement votre musique est considérée comme du Death Mélodique comment vous arrivez à jouer votre musique librement et sortir des normes ?

Symheris : On se considère comme du Death Mélodique Moderne comme une subtilité que si on se classe dans le Death Mélodique en effet on a tout de suite la sensation que c’est du In Flames à l’ancienne ce qui ne correspond pas finalement à ce qu’on fait réellement. On a des petites touches modernes au niveau des rythmiques. Par exemple, on a des influences de groupes comme Textures ou Meshuggah, même si ce n’est pas vraiment ça mais juste des influences dans les idées donc on ne se considère pas comme Death Mélo pure.

ANR: Quand on lit la presse, on étiquette votre musique comme de la musique Trash, Death Mélo, Metal core… comment vous vous en sortez avec toutes ces étiquettes ?

Symheris : Je ne sais pas si on peut vraiment sortir des étiquettes. Les gens n’y prêtent pas forcément attention. Il suffit que quelqu’un aime beaucoup par exemple le metalcore repère un riff qui fait penser à du metalcore et voilà, l’étiquette est là. Dans tout les cas, en tant que musicien que tu fasses un style ou un autre, tu vas être influencé par beaucoup de choses.

ANR: Vous êtes un groupe prometteur, comment vous comptez présenter le Death Français au reste du monde ?

Symheris : L’idée serait simplement d’y aller, de jouer et de faire bien.

ANR: Vous aimeriez que la France aie un côté spécial dans ce mouvement ?

Symheris : Ca serait bien, en plus on se posait la question au niveau de la perception des groupes français et finalement le Death Mélo n’est pas vraiment représenté. Par exemple, une petite palette des groupes français comme Gojira ou Dagoba, on n’a toujours pas de Death. Je vois juste Gorod qui est sur un Death très technique. Il y a peut-être un petit créneau à faire sur le Death Mélo Moderne. Il faudrait le travailler.

ANR: Le fait que vous chantiez en anglais, c’est votre manière de sortir des frontières françaises ?

Symheris : On n’est pas parti de ce principe là. De toutes façons, c’est Raf (chanteur) qui fait la plupart des textes et on aime entendre notre musique chantée en anglais. Je me vois mal avec du français. Ca colle bien, Lofofora y arrive très bien, mais pour nous on voulait que ce soit en anglais mais pas dans un souci commercial. C’est comme ça qu’on apprécie notre musique.

ANR: Racontez-nous l’histoire du nom du groupe.

Symheris : Au tout départ, j’avais fondé ce groupe avec mon collègue Eddy et puis on voulait juste un nom « rentre dedans » on a choisi TANK, ça nous paraissait violent et il se trouve qu’à un moment donné on a réalisé qu’on n’était pas les seuls à s’appeler TANK. Et donc il fallait trouver la petite solution pour continuer à s’appeler comme ça parce qu’on commençait à se faire connaître un peu dans la région sous le nom de TANK, mais on voulaut un nom qui nous appartienne.

Il y a eu alors l’idée de l’acronyme T.A.N.K, et là on a trouvé Think Of A New Kind, penser un nouveau genre, une nouvelle façon et ça correspondait déjà pas mal aux textes où Raf propose souvent des reflexions différentes sur des thèmes simples comme la vie, la douleur, la mort, le sexe… Cette idée nous a plu.

ANR: Est-ce qu’il y aurait de nouvelles idées que vous aimeriez explorer par la suite ?

Symheris : C’est ce qui se passe déjà avec le 2nd album. Par exemple, si on écoute bien, il y a 2 petits solos de basse, un solo de batterie d’entrée de jeu de 1er titre, un solo de bass ensuite un de batterie. Ce n’est pas classique. Il y a plus de prise de risques, des passages acoustiques, des passages avec des voix claires. On essaie de développer des choses sans prétendre cependant renouveler le genre, on n ‘est pas là pour ça.

ANR: Qu’est-ce que tu souhaiterais qu’il t’arrive ?

Symheris : Une bonne date avec Gojira ! (rires)

 

 

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