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Interview de Nico chanteur du groupe the ARRS Novembre 2012

jeudi/01/11/2012
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3586394073-1ANR: Expliquez-nous comment l’idée du titre  » Soleil Noir » vous est venu et si cela signifie quelque de spécial pour vous?

Nico : Le groupe a opéré pas mal de changements depuis la fin de la tournée « Héros/assassin », et ça nous a fait pas mal réfléchir. Beaucoup de remise en question, deux membres historiques qui s’en vont, de nouveaux univers qui s’intègrent au son THE ARRS… C’est dans ce contexte que l’on en est venu naturellement à axer cet album sur le thème du changement, du renouveau. On avait donc choisi de symboliser ça par une éclipse. On était parti sur une idée d’artwork minimaliste, avec l’aura d’une éclipse en couverture, sans texte, et un album éponyme. Un des graphistes que l’on a contacté avec cette idée nous a renvoyé un artwork complétement diffèrent, mais qui collait tellement au concept qu’on l’a choisi immédiatement. Ce visuel appelant un nom tout aussi évocateur, on a choisi « soleil noir » qui illustre l’instant fugace de l’éclipse, fermant un cycle et en laissant naitre un nouveau.

ANR: Vous avez 2 nouveaux membres, comment s’est déroulée la transition et comment s’est passé l’intégration? Surtout celle de Phil …..?

Nico : Depuis plusieurs années, Stefo venait avec nous en date en tant que merch-guy/roadie et était devenu plus qu’un pote. Il faisait vraiment partie de la famille THE ARRS. C’est donc naturellement que Paskual en est venu à lui proposer de reprendre le flambeau, avant de prendre sa décision. Ils ont passé des mois à travailler ensemble, pour effectuer une transition dans les meilleures conditions possible, et surtout participer au processus d’écriture de Soleil Noir avec nous. C’est à ce moment-là que Jérôme lui aussi a pris la décision d’arrêter la musique. Après tant d’années à tourner ils avaient envie de se consacrer à leur vie privée, à leur famille. Toki a alors proposé Phil avec qui il avait fait un groupe obscur de metalcore progressif de cave parisienne. On le connaissait déjà de soirée alors on a pu le découvrir à l’instru ! On a tout de suite su que c’était le bon. D’après ces dires, son intégration s’est passée « normalement »…

ANR: Du coup avec 2 nouveaux membres, diriez-vous que le son a changé/évolué?

Nico : De façon générale, le son de THE ARRS a toujours évolué d’album en album. Mais là c’est effectivement encore plus prononcé. Non seulement parce que deux nouveaux membres nous ont rejoints, même si bien sûr les univers de Stefo et Phil ont imprégné notre son, mais aussi parce qu’on a changé de collaborateurs. Après avoir travaillé avec Francis Caste sur les précédents albums, on a voulu aller a fond dans la démarche de changement qu’on avait amorcé, essayer de nouvelles choses, prendre des risques, expérimenter. C’est comme ca qu’on en est venu à choisir Fred Duquesne en tant que producteur. Son expérience de la musique, sa culture métal et sa façon de voir les choses nous ont énormément apporté dans notre approche du son et ont participé à notre transformation. On peut également ajouter que le mastering de Magnus Lindberg (Cult Of Luna) est venu apporter la touche finale en donnant cette couleur suédoise tant appréciée dans le métal.

ANR: Parlez-nous un peu de la façon dont vous avez enregistré cet album?

Nico : Comme on l’a dit, Fred nous a beaucoup accompagné dans la création : il est venu avec nous pendant des mois avant l’enregistrement, pour s’imprégner de notre son, et nous accompagner lors de la dernière phase de composition. Nous avons beaucoup discuté des arrangements. Il voulait nous pousser à tester des choses auxquelles nous n’avions pas pensé auparavant. Grâce à cela, l’enregistrement s’est déroulé de manière tout à fait sereine derrière.

On a choisi de présenter notre son différemment sur cet album, plus découpé, avec un mur de guitares, une voix propulsée au centre, qui se détache et est plus compréhensible que sur les autres albums.

ANR: Vous avez signé chez Verycords, comment vous ont-ils approchés, comment se sont passés les 1ers contacts?

Nico : Lorsque l’on est rentré en studio pour l’enregistrement de « Soleil noir », on ne savait pas encore chez qui il allait sortir. Il y avait différentes pistes de labels, mais rien de bien concret. On a même pensé le sortir en autoproduction. Une fois le produit finit en main, on quand même tenu a faire tourner aux différentes maisons de disques. Medhi, le boss de Verycords – anciennement XIII Bis, et qui a quand même une belle expérience dans le paysage du métal – nous a contactés pour nous rencontrer, nous parler de l’album. Il a eu un coup de cœur pour « Soleil noir » et la démarche du groupe, la collaboration est alors née.

ANR: Pour le moment vous n’avez pas trop de dates, avez-vous des projets de tournée, seul ou avec d’autres groupes ou des festivals?

Nico : En fait on a découpé notre tournée en deux phases. Le plus gros des dates débute en 2013, grâce au travail de Hexagon Booking Agency. On ne les a pas encore annoncés, ce qui ne saurait tarder, mais le premier semestre risque d’être chargé.

Pour ce qui est des festivals, on n’a pas le droit d’en parler à l’heure actuelle, mais je peux déjà vous dire qu’on va se croiser cet été !

ANR: Quand vous composez, vous inspirez vous d’artistes ou d’événements en particulier?

Nico : On s’inspire avec l’apéro avant tout, c’est une grande tradition dans le groupe et probablement la plus importante! Sinon on essaie avant tout de faire notre truc a nous, on ne va pas chercher à s’immerger dans certains albums ou quoi que ce soit pour composer. Mais évidemment on est tous des fans de son et on écoute de la musique tout le temps. Cela a sans aucun doute un impact sur notre musique, comme pour tout le monde, mais c’est pas une démarche d’inspiration.

ANR: Nico, n’as-tu jamais pensé à composer en anglais pour toucher un public un peu plus large?

Nico : Ma langue d’expression est avant tout le français, et même si je peux très bien écrire des textes en anglais comme je l’ai déjà montré par le passé, je préfère rester fidèle à moi-même et à la langue qui me permet d’avoir les textes au plus proche de mes pensées. On ne peut pas exprimer les choses de la même façon dans la langue de Shakespeare ou celle de Molière. Nous, on a choisi Molière.

By Mamy.

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