HOT on the rocks!

Nashville Pussy @ Glazart

mercredi/13/04/2016
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En ce 15 mars, The Stoned Gathering nous régale avec :

Les Allemands de Johnny on the Spot

Les Néerlandais de Peter Pan Speedrock

Et ceux qu’on ne vous présente plus :

Les Américains de Nashville Pussy.

 

Pour être honnête c’est une date que j’aimerais vous résumer seulement en quelques mots car déjà que je ne suis pas très loquace mais ils ne m’ont pas aidés, nous avons assisté à une date sans fausses notes avec un casting parfait (dans cette phrase tout est dit).

D’ailleurs le public a fait honneur à ce casting exemplaire puisque le Glazart affichait presque complet. Donc en effet, on pourrait s’arrêter là mais je vais être sympa et vous en dire un peu plus.

 

Johnny On The Spot à la (lourde) tâche (pas si lourde) d’ouvrir le bal et même si le public ne connaît pas forcément ce groupe, il est présent et accroche assez rapidement au vu de l’énergie qu’il dégage. Un set efficace qui me permet de découvrir leur Heavy Rock’n Roll.

Avec une dizaine d’années d’expérience, le groupe a su facilement nous conquérir durant leurs 50 minutes de set et font le boulot pour lequel ils sont venus, Johnny On The Spot, ambianceur de soirée puissance 3000.

 

Ensuite, place à Peter Pan Speedrock, de passage à Paris pour nous faire leurs adieux car le groupe a décidé de se séparer après 20 ans de carrière donc malgré la tête d’affiche de ce soir, les Peter Pan Speedrock avaient un public qui s’était déplacé spécialement pour eux.

Je parlais d’une soirée sans fausse note, en effet, le groupe a été parfait et d’une énergie débordante, hélas le son n’a pas forcément été au rendez-vous mais pour être honnête cela ne relevait pas de l’insupportable. Les Peter Pan Speedrock vont nous balancer pendant 45 bonnes minutes leur punk rock à te décrocher la racine des cheveux.

Peter est absorbé par sa musique doublée d’un dynamisme débordant mais n’oublions pas le son qui te tabasse les tympans grâce à la batterie de Bart mise en valeur sur la scène, chose assez rare pour être soulignée, ce qui donne une toute autre dimension au spectacle comparé à ce que nous sommes habitués à voir.

C’est un set du tonnerre qui s’achève et je peux dire que j’ai rarement vu un Glazart aussi chaud bouillant pour une deuxième partie.

 

C’est un peu après 22h que les Nashville Pussy arrivent sur scène accompagnés comme à leur habitude d’une bouteille de Jack. Déjà 10 mois depuis leur dernier passage dans ce même Glazart et c’est comme à la maison que le groupe ouvre les hostilités avec « Come on Come on ».

Un concert des Nashville Pussy je crois que ça ne se décrit plus, ce groupe c’est les tauliers donc une fois de plus on va juste se prendre une bonne fessée de rock’n’roll comme on les aime, toi-même tu sais !

 

Nous retrouvons un groupe fidèle à lui-même :

Blaine Cartwright la casquette vissée sur la tête et ses yeux qui en disent long sur le flou artiste qui se passe dans sa tête, c’est vrai que depuis que je connais ce groupe il a toujours assuré ses concerts  mais j’ai quand même l’impression que ce mec a toujours plané au 58ème étage de la Tour Montparnasse et je suis toujours autant épatée par cette attitude aux antipodes.

Le petit plus de cette soirée, Blaine portait un tee-shirt Wizzo et c’est assez sympa pour être souligné.

Jeremy Thompson aussi discret qu’efficace sur ses fûts. Tellement discret qu’à part lui dire bravo et merci pour ta performance, je n’ai rien à ajouter.

Ruyter ? Bah Ruyter est on fire, comme à son habitude elle est totalement déchaînée et agite sa crinière blonde aux quatre coins de la scène.

Et enfin Bonnie la petite nouvelle plus si nouvelle que ça.

Pour ma part c’est la 3ème fois que je la vois avec les Nashville Pussy et on peut dire qu’elle a réussi à se faire sa petite place face à cette extravagante Ruyter, même si certain la trouve encore un peu timide, je trouve personnellement que contrairement à ses débuts on la sent plus à l’aise et plus naturelle, après je pense que cette timidité est un trait de sa personnalité, le calme de la gentille brune contre-balance la furie blonde et ça donne un équilibre assez sympa sur scène.

 

Pour parler un peu de la setlist, les Nashville Pussy vont nous offrir un set relativement équilibré car ils nous ont joués des morceaux de chaque album, ce qui n’est pas surprenant puisque le groupe est justement en tournée pour promouvoir la compilation « 10 Years of Pussy ».

 

Pour finir, petit rappel à l’ordre pour les amoureux du slam, ce soir-là nous avons assisté un peu interloqué à une scène assez rigolote pour un concert de rock’n’roll, le groupe a poussé un coup de gueule sur un type qui enchaînait les slams, apparemment si tu veux avoir des Nashville Pussy heureux et épanouis, pas touche à leur scène, certainement une histoire de zone de confort à régler je pense …

 

Hélas, le concert ayant commencé à 22H15 le public y compris moi quittera le navire avant la fin de la bataille. Mais pas de panique mes petits rats, on les retrouve très vite au Hellfest.

 

Un grand bravo à The Stoned Gathering pour cette date. Longue vie au rock’n’roll.

 

Setlist:
Come On Come On
Rub It to Death
I’m So High
Pillbilly Blues
High as Hell
Wrong Side of a Gun
Shoot First and Run Like Hell
Hate & Whiskey
Going Down Swinging
Everybody’s Fault But Mine
Up the Dosage
Go to Hell
Good Night for a Heart Attack
Why Why Why
Go Motherfucker Go
Struttin’ Cock
Fried Chicken and Coffee

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