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Interview Grave Pleasures avec Mat, Linnea et Uno

jeudi/12/11/2015
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Interview de Grave Pleasures avec Mat (chant), Linnea (guitare) et Uno (batterie)

 

Art’N Roll : Mat, tu es membre du groupe Beastmilk qui revient avec un autre groupe, Grave Pleasure : est-ce une nouvelle aventure ou seulement un nouveau chapitre dans l’histoire de Beastmilk ?

Mat : Je dirais que c’est un peu les deux à la fois ! C’est effectivement un nouveau chapitre dans l’histoire de Beastmilk, un nouveau départ et donc une nouvelle aventure. A la fin de Beastmilk, nous étions un peu fatigués. Nous avons eu pas mal d’épreuves à traverser, ce qui a créé une petite pression mais nous avons réussi à les surmonter et sommes prêts à repartir (tout en gardant les anciens morceaux). On regorge d’énergie ! On est plus dans une optique de renouvellement et de prise de risque à présent.

 

ANR : Comment s’est prise la décision de reformer le groupe avec de nouvelles personnes ?

Linnea : Pour ma part, j’ai rejoins Beastilk sur la fin et l’idée de rester au sein du nouveau groupe n’a pas été remise en question, donc je suis restée.

Uno : De mon coté, je jouais dans In Solitude et on se connaissait plutôt bien car on avait déjà tourné ensemble. On avait plutôt bien accroché, autant musicalement que personnellement. De plus, Linnea et moi sommes amis depuis très longtemps et quand In Solitude s’est séparé, j’ai décidé de déménager à Berlin où Linnea habite. Elle était déjà dans Grave Pleasure, j’ai fait quelques repet’ avec eux et, une fois de plus, on s’est aperçu que ça marchait bien entre nous. Je suis resté dans le groupe.

ANR : Nouvelle « équipe » donc, avec un nouveau nom, mais vous êtes toujours présentés comme « Ex-Beastmilk ». Vous parliez justement de pression pour votre retour, surtout après le succès de « Climax » : avec qui avez-vous décidé de travailler pour passer ce cap ?

Mat : On ne voulait pas faire un « Climax bis », ça c’était une certitude, ni trop s’éloigner du style que l’on avait avant. On s’est donc entouré de gens pas forcément très connus ou sollicités mais qui ont su nous écouter. Sur cet album, nous avons travaillé avec de nouvelles personnes qui nous ont conseillés car on savait très bien que l’on pouvait tomber dans la facilité du rock’n roll où tu balances tout et ça sonne ! On voulait un résultat un peu plus abouti et surtout, ne pas se laisser avoir pas le coté facile du rock’n roll. Nous sommes très contents du résultat.

 

ANR : Pouvez-vous nous parler de « Dreamcrash », le premier album de Grave Pleasure ?

Linnea : Après le départ de Johan, comme disait Mat’, nous étions tous très fatigués. Cela nous a pris beaucoup d’énergie mais on a voulu sortir un album assez rapidement pour vite rebondir. On a essayé d’apporter chacun notre patte au maximum, tout en gardant le même esprit et la même atmosphère.

 

ANR : Pouvez-vous nous parler du choix de la pochette ?

Linnea : Il faut bien comprendre qu’on n’a pas voulu créer de polémique en mettant une boîte noire rescapée d’ un crash d’avion, même si pour nous tout cela a un sens. On sait que les crashs d’avions sont des choses horribles, évidemment que ça soulève le cœur, ça fait toujours quelque chose ! Mais malgré tout, ces boîtes sont aussi le seul espoir afin de savoir ce qui a pu se passer. Et comme pour nous le titre « Dreamcrash » n’est pas forcément à connotation négative, on a fait ce choix de pochette : même si les gens peuvent penser que « Dreamcrash » est péjoratif, pour nous il y a une pointe d’humour – c’est vrai – mais surtout d’espoir.

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