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Interview Truckfighters – Lundi 20 Janvier 2014 (Paris)

lundi/24/02/2014
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Pour l’occasion de la sortie du 4ème album de Truckfighters, art’n’roll a rencontré Dango, le guitariste du groupe. Ils seront en concert au Divan Du Monde (Paris) le 28 février.

 

– Pour les gens qui ne vous connaissent pas, s’il te plaît présente le groupe.

 

Nous sommes les Truckfighters, nous jouons un certain type de rock, un peu heavy mais pas du                  metal. Nous avons un son très dynamique et je pense que si tu écoutes du rock, tu pourrais aimer.

 

-D’où vient le nom Truckfighters ?

 

Il vient d’un livre. Il y a déjà quelques temps (rires), Oscar a trouvé un livre appelé Truckfighters dans un marché aux puces, il était très vieux et abîmé avec un grand camion dessus. Du coup, il a acheté pour un ami qui jouait de la batterie. Et puis ils ont dit «Oh, c’est super cool, on devrait démarrer un groupe et l’appelé Truckfighters».

Ils avaient travaillé sur deux chansons, ils les avaient enregistrées sur une cassette. Puis, je l’ai écoutée et j’ai aimé. Je lui ai dit «C’est carrément mieux que ton autre groupe, commençons le très rapidement !». Donc le nom du groupe vient d’avant le groupe en fait. Il vient d’un très mauvais bouquin écrit pour les enfants. C’est l’histoire de deux chauffeurs de camion qui conduisent un gros camion et qui ne font pas grand-chose d’autre. Beaucoup de mots pour peu d’action, mais c’est marrant.

 

-Pourquoi avez vous choisi de jouer du Desert Rock?

 

Nous ne l’avons pas vraiment choisi. Au début on avait pour idée de jouer une sorte de son extrême. On voulait être plus dur que Kyuss avec le son le plus lourd qu’on pouvait trouver. Mais je ne pense pas que nous jouons vraiment du Desert Rock. De nos jours, nous faisons quelque chose de plus alternatif et progressif avec toujours ce son lourd. Le premier album est plutôt Desert Rock et  Stoner, je pense maintenant qu’on a vraiment ajouté autre chose. Dur de dire si c’est du Desert Rock. C’est du son à la Truckfighters maintenant!

 

-Quels groupes t’ont influencés?

 

Personnellement, j’ai quelques groupes qui m’ont influencés. Le premier, mes idoles, Nirvana bien sûr. Puis j’ai écouté beaucoup plus de groupes comme Pearl Jam, Soungarden, Tool (et c’est toujours mon groupe préféré), Kyuss…

Mais je n’écoute pas que des groupes de Desert Rock du tout. C’est étrange mais ces dernières années j’ai écouté un groupe suédois, Katatonia, c’est une sorte de Mainstream Metal. Toutes ces influences m’inspirent énormément.

 

-Josh Homme, le leader de Queens Of The Stone Age a dit de vous « c’est le meilleur groupe qu’il n’est jamais existé». L’as tu rencontré? Comment est-il?

 

Oui. Il est gentil et enfantin, vraiment terre à terre. Il peut rire avec des gens qu’il ne connaît pas . Il peut boire un coup avec toi et te dire «Hey, qui es-tu? Que fait tu ici?».

En fait je me souviens, on lui avait donné notre dernier album Mania et nous l’avons écouté ensemble. Il a dit « Je dois être honnête avec vous, je n’écouterai pas tout votre album si  je n’aime pas.». Après la première chanson  il nous a dit «je vais sûrement écouter la deuxième».

Au final, on a écouté tout l’album, «Elles sont toutes bonnes!». Il rigolait, c’est un mec sympathique.

 

–     

-Un film documentaire dirigé par Joerg Steineck en 2011 raconte votre style de vie,  avez vous conquit un nouveau public?

 

Je ne sais pas, ce n’est pas devenu super grand comme ça. Nous ne sommes pas le groupe underground le plus populaire de nos jours. J’espère qu’avec ce nouvel album et ce film, on plaira de plus en plus aux fanatiques de classic rock.

Parce que, de nos jours, c’est dur de trouver des groupes comme nous. Et maintenant, on peut nous découvrir plus facilement. Et je suis sûr que beaucoup de gens qui nous connaissent pas aimeraient notre musique.

 

-Comment est la vie à Orebrö, en Suède?

 

C’est une petite ville, assez soft (rires). Mais c’est sympa ! Il y a ce que tu as besoin et tu peut te relaxer. Mais je viens juste de déménager à Stockholm. J’aime Orebrö mais je ne pense pas  retourner vivre la bas. Quand je suis chez moi, c’est juste bien de se reposer, t’as pas une centaine de trucs à faire en même temps.

 

-Poncho le nouveau batteur à rejoint le groupe en 2012. Qu’a t-il apporté à Truckfighters?

 

Il nous a apporté de la sérénité et une très bonne humeur. C’est un gars studieux et un super batteur. L’ancien batteur avait changé, c’était devenu difficile de travailler avec lui. Il fumait beaucoup de  weed et c’était difficile de planifier des choses avec lui.

Poncho est plus structuré, on peut  planifier pleins de choses à travers le monde.

C’est plus facile avec lui.

 

-Pourquoi, avez vous tous,  y compris vos ex-membres, un surnom finissant par la lettre «o»?

 

Quand on a commencé le groupe, j’avais déjà mon surnom Dango depuis une vieille histoire.

Je travaillai dans un studio avant. J’enregistrai des groupes. Quand j’avais environ 21 ans, un chanteur m’a dit: «Tu as un surnom?». Je lui ai dit pas vraiment.

Quelques jours plus tard, il m’a dit «J’ai un surnom pour toi, je vais t’appeler Nico Dango», ça veut dire «testicule» en japonais (rires). Du coup, tous mes amis en a discuté et ils m’ont appelé comme ça. On me surnomme Dango avant d’avoir commencé Truckfighters. Ensuite, on a trouvé tous les surnoms du groupe, c’était marrant. On jouait ce son extrême je voulais des surnoms à consonance mexicaines. Il n’y a rien de sérieux dans tout ça.

 

-Maintenant, nous allons parler de votre nouvel album Universe, qui sort dans les bacs le 24 Janvier. Où a t-il été enregistré?

 

Dans notre propre studio à Orebrö.

 

-Pourquoi avoir attendu cinq ans entre votre dernier album Mania et Universe?

 

C’est arrivé comme ça. Premièrement, on a été perturbé avec le changement de batteur.

Et la seconde raison est que nous avons fait beaucoup de tournées, c’était difficile de créer des chansons. C’était genre un peu dans le studio, et puis on repartait en tournée pour deux mois, puis on retournait dans le studio.On avait beaucoup de pression pour écrire car on voulait faire un meilleur album que Mania. Cela prenait trois mois pour trouver une idée. Puis on était pas à l’aise en tournée. Généralement, on enregistre les idées sur le téléphone, on ne peut à peine les entendre genre crrrrr… (rires). Quand on a de bonnes vibrations, on essaye d’aller un jour en studio. On compose le plupart du temps comme ça. Sinon, on jamme pour voir ce qu’il va se passer.

 

-Les chansons durent de deux à quinze minutes, pourquoi avoir alterné la durée?

 

Quand tu composes, tu ne sait jamais combien de temps va durer la chanson. On commence à écrire et après on se dit qu’on devrait peut être ajouter une partie.

Quand tu vois le titre Mastodont, qui dure quatorze minutes, qu’est-il arrivé? Au début, elle durait sept ou huit minutes. Avec Poncho, on trouvait que la batterie n’était pas parfaite, on enregistrait encore et encore. On se disait, c’est étrange mais ça n’a pas l’air fini. Il a donc écrit les cinq dernières minutes, cette chanson à été composé en un an. C’est fou quand tu y penses.

 

-Pourquoi avoir mélangez du progressif, de l’alternatif et du groovy jazzy?

 

Comme je le disais tout à l’heure, on fait juste ce qui nous plaît. On ne veut pas se limiter. Je me soucie guère si ça n’est pas un album de stoner, un album de metal ou un album de jazz.

C’est juste un album de Truckfigters. Personnellement, j’aime les éléments progressifs et alternatifs. Mais je ne veux pas en faire tout le temps car j’aime vraiment les parties groovy et les parties grunge.

 

-La première chanson «Mind Control» est agressive d’entrée de jeu. Un retour aux sources?

 

Pas intentionnellement. On ne pense jamais à ce qu’on va faire quand on joue, on fait juste ce qu’on ressent. Bien sûr, on ne l’a pas mis par hasard au début. On voulait faire quelque chose de différent de Mania, l’introduction était très calme.

 

-Qu’attendez vous de ce nouvel album?

 

J’attends un peu plus que l’album précédent (rires). Je ne m’attends pas à être connu à travers le monde, être riche ou quelque chose comme ça. J’attends juste du respect car on l’a fait avec nos tripes. J’attends que les fans aiment toujours ce qu’on fait et j’en attends de nouveaux! Car des gens nous ont dit que c’était mieux qu’avant (rires).

 

-Quelles différences as tu ressenti entre le public américain et européen?

 

En général, je trouve que l’audience est similaire Dans certains pays et dans certaines villes, le gens ne bougent pas trop, alors que dans d’autres, ils dansent et sautent. Mais je ne pense pas qu’il y est de nettes différences. C’est peut-être un peu plus enthousiaste en Europe car nous avons plus de fans.

 

-Un petit mot pour finir?

 

Rock’n’roll! Sérieusement, viens nous voir à notre concert le 28 février, on ne veut pas que tu manques ça!

 

Merci

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