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Morbus Chron – Sweven

vendredi/07/02/2014
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Morbus Chron

Sweven

Sortie le 24 février 2014

 

Morbus Chron, ce sont de très jeunes gars, néanmoins très talentueux, qui nous arrivent de Suède. Si tu t’intéresses à la scène Death Metal, tu as dû en entendre parler, ils sévissent depuis 2007 et ont déjà sorti 2 EP, « Creepy Creeping Creep » et « A Saunter Through The Shroud », et un album, « Sleepers In The Rift ». Malgré leur jeunesse, ils produisent un son particulier. Et ce nouvel album, « Sweven », recèle de nombreuses merveilles.

Là où « Sleepers In The Rift » pouvait paraître trop brut, « Sweven » maitrise parfaitement les changements de tempo et te fait oublier complètement le passage entre chacun des 10 titres. Facile, il n’a pas de temps morts, pas de silence. Tu lances le CD, tu commences par une « Berceuse » en intro (berceuse pour petits monstres, plutôt que pour gentils anges) et tu te laisses emporter dans les méandres de cette vision de cauchemar, comme on pourrait traduire le mot de vieil anglais « Sweven ». Le Death de Morbus Chron est le digne héritier de la scène Old School, mais se pimente avec bonheur de Black pour l’ambiance glacée et de Progressive Metal pour la technicité des instrus. Généralement, je m’ennuie vite quand un groupe devient technique, mais ces petits jeunes-là sont brillants et savent utilisent leur maitrise technique pour déclencher toute une palette d’émotions malsaines.
Les titres, très clichés dans le 1er album (nan mais « Dead Body Pile Necrophile » quoi!), eux aussi sont affutés. La voix, peu présente, met en valeur toute cette ambiance de désolation. « It stretches in the Hollow » est particulièrement envoutant avec ce riff hypnotique en rappel jusqu’à la toute fin du morceau.

L’album s’achève en decrescendo avec « Terminus », après une heure passée loin, très loin dans des contrées glaciales et crépusculaires. Je ne saurais trop te conseiller la balade, d’autant plus que la musique s’appuie sur un artwork créé pour chacun des 11 titres par Raul Gonzales (Deceased, Abraxas…).

 

The Kat

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