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Interview avec Danko Jones

jeudi/31/08/2023
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Août 2021, le Canada étouffe sous la canicule, et j’interview JC de Danko Jones pour la sortie de leur vitaminé disque « Power Trio » ; août 2023, le Canada suffoque sous les fumées d’incendies, et j’interview Danko Jones de Danko Jones pour la sortie de leur vitaminé disque « Electric Sounds ». S’il n’y a qu’infinitésimales différences entre les deux albums ainsi que les contextes climatiques, il y en a en revanche de très notables entre mes interlocuteurs (le bassiste JC est tant placide voire facile à jouer que le chanteur-guitariste Danko vivace voire dur sur l’homme) et les théâtres d’interviews (mon salon par Zoom en 2021 et cette fois l’Alba Opera Hotel situé dans le « Deep Pigalle », discrète résidence de Louis Armstrong en 1934-1935 et enceinte privilégiée des journées promos rock – metal en France). Notre homme Danko aka « The Mango Kid » nous accueille Yves (à la manœuvre photographique) et mézigue dans la petite salle du rez-de-chaussée située à gauche de l’entrée, celle tapissée de couvertures du magazine « Lui » (des reliques de la presse française du vingtième siècle) soigneusement encadrées et géométriquement fixées ; lunettes de vue à la mode, t-shirt type Celio et casquette de baseball conférant un air quasi-juvénile à celui dont la date de naissance n’apparaît nulle part ; un chouia amaigri, pâlot et les traits quelque peu tirés, probablement éprouvé par les interviews donnés à tire-larigot la veille à Stockholm, et dans l’immédiat astreint à en assurer six encore jusqu’à l’entame de soirée… Ne pas se fier cependant aux apparences, car l’étiquette « High Energy » définissant faute de mieux le genre magnifié par le leader du « Power Trio » ne sera finalement point disqualifiante… Il est seize heures onze nous sommes le mardi 8 août 2023 et il s’agira du cinquième interview accordé par les torontois à notre webzine… Action !

 

Art’n’Roll : Quelle est la question qu’on t’a le plus posée aujourd’hui ?

Danko Jones (Chant – Guitare) : Je ne sais pas, je n’ose même pas y penser, je ne sais pas…

ANR : OK. Let’s Start the Show : quel bilan tires-tu de « Power Trio » votre précédent album paru en 2021 ?

DJ : C’est difficile à dire tu sais, car nous sommes encore le nez dedans en fait. C’est une question à laquelle je pourrais répondre dans dix ans. Ce que je peux te dire est que les chansons que nous avons écrites pour ce disque sont assez bonnes et plutôt costaudes, des chansons pleines d’énergie et assez dansantes. Ce n’est que mon opinion et au risque de me répéter, le chapitre correspondant à ce disque n’est pas encore refermé.

ANR : Tu dis être « le nez dedans » : quel est ton état d’esprit à cinq semaines de la sortie de votre nouvel album ?

DJ : (Rire) De façon usuelle je ne suis pas nerveux du tout surtout si je suis confiant dans le disque. De par le passé il m’est arrivé de partir en tournée-presse les nerfs en pelote parce que je n’avais pas entière confiance en ce que nous venions d’enregistrer, et mon instinct m’avait donné raison ; ce fût le cas par exemple pour « Never Too Loud » (NDA : sorti en février 2008) qui a reçu un accueil assez mitigé, idem pour « Rock and Roll is Black and Blue » (NDA : octobre 2012) qui a également reçu un accueil mitigé… Ce sont les deux albums pour lesquels je suis parti en tournée-presse extrêmement nerveux. Pourtant et avec le recul, je les apprécie quand-même, j’ai appris à apprécier « Rock and Roll is Black and Blue », et j’insiste sur le fait que les démos de « Never Too Loud » étaient meilleures que le résultat final. Autre chose : lorsque je parle d’un disque qui n’est pas encore sorti lors d’une tournée-presse, j’en parle avec des interlocuteurs qui n’ont été en mesure de l’écouter que deux ou trois fois seulement, donc je ne recueille que leurs premières impressions à chaud. Je ne suis pas inquiet du tout pour « Electric Sounds ». « Good Time » qui figure dessus est selon moi la meilleure chanson que nous ayons écrite. Jusqu’à présent c’était pour moi « My Little R’n’R » (NDA : sur « Wild Cat », 2017). « Good Time » EST la meilleure chanson que nous avons écrite. Il y a eu différentes périodes et donc différents groupes depuis que nous avons formé ce combo il y a vingt-sept ans, nous étions au commencement un groupe garage, un groupe garage-punk.

ANR : Joe Perry a affirmé qu’il ne connaissait pas la formule pour réaliser un disque parfait, que certains disques d’Aerosmith qu’il pensait parfaits n’ont pas marché, et que s’il connaissait cette formule il l’aurait systématiquement appliquée…

DJ : Right ! Je vois ce qu’il veut dire. C’est le Je ne sais quoi (NDA : en français) qui fait la différence entre un disque passable et un classique intangible du rock. Lorsque j’affirme que « Good Time » est la meilleure chanson que nous ayons écrite, je l’affirme consciemment parce que cela fait au moins quinze ans que je n’avais pas éprouvé ce sentiment, et parce que pour moi elle est du même niveau que « Rock’n’Roll All Night », « You Shook Me All Night Long » ou encore « Dirty Deeds Done Dirt Cheap ». Je le ressens. C’est pour cette raison que je suis très optimiste quant à l’accueil que le public fera à ce nouveau disque.

ANR : « Electric Sounds » est votre onzième album studio, vous avez désormais de l’expérience…

DJ : JC et moi sommes dans ce groupe depuis vingt-sept ans. C’est long et c’est assez afin de savoir comment composer des chansons ensemble. Nous avons la méthode désormais, nous nous respectons mutuellement, nous avons une relation de travail qui nous permet de voir convenablement les choses. Tu sais, lui et moi sommes deux personnalités très différentes et cela m’amuse de constater à quel point deux personnes si opposées peuvent travailler si aisément ensemble, dans un véritable élan créatif, alors que sur le papier ce serait formellement un désastre ! Peu importe où JC et moi nous trouvons physiquement, par exemple en Finlande ou il réside et moi au Canada, cela marche télépathiquement entre nous.

ANR : L’histoire du rock a été écrite par des duos, des associations, des combinaisons entre des personnes différentes…

DJ : (NDA : élève subitement le ton) Tu portes le t-shirt d’un groupe (NDA : « Exile on Main Street » des Stones) composé de deux êtres humains compléments opposés l’un de l’autre ! Et la dynamique entre JC et moi est similaire à la leur ! Peut-être que le succès d’un groupe de rock réside dans cet antagonisme sur le plan humain. Si les membres d’un groupe sont identiques et pensent la même chose, la créativité risque certainement d’en pâtir….

ANR : Votre premier extrait « Guess Who’s Back » était chez nos amis allemands numéro un au classement le mois dernier…

DJ : Il est DE NOUVEAU numéro un cette semaine ! Nous étions numéro un il y a trois semaines, nous sommes entretemps descendus à la troisième place, et nous sommes de nouveau numéro un !

ANR : C’est une bonne chanson. La semaine passée, le jour où je me suis rendu à la maternité découvrir mon neveu, j’ai écouté dans les transports l’intégrale de Danko Jones…

DJ : OK !

ANR : Afin de m’immerger dans votre musique et d’être en mesure de pleinement comparer avec votre nouveau disque…

DJ : Sure !

ANR : Il m’est alors apparu que tu interviens dans tes chansons comme une sorte de narrateur, un stand-upper, un mec qui raconte des trucs, et que chacune d’entre-elles correspondrait à un sketch, une histoire ou une bonne blague que tu voudrais nous raconter… Suivent systématiquement le riff et un solo…

DJ : Yeaaaaaaaaaaaah… Intéressant. Il ne faut rien de très profond pour faire une bonne chanson, trois minutes et demi pas plus, il faut un bon riff, des couplets, un pont et un solo. Pour moi ce qui détermine la chanson c’est davantage le riff que les paroles… Les couplets, le pont et le solo viennent après…

ANR : Le riff et aussi les premiers mots…

DJ : Parfois oui, les mots arrivent en premier avant que rien ne soit fait.

ANR : D’accord.

DJ : Dans le cas de « Guess Who’s Back » puisque c’est peut-être à cela dont tu fais référence, ma voix devait obligatoirement coller au riff gras (NDA : se met à chanter le riff et les paroles en surjouant) Ces deux premières lignes de chant et de guitare écrivent à elles seules le reste de la chanson.

ANR : Sur votre précédent album les thématiques des chansons étaient partagées à cinquante – cinquante entre le festif comme « Start the Show » et le politique…

DJ : Juste un petit peu de politique… Juste un peu afin de coller à l’actualité…

ANR : Cette fois-ci quelles sont les thématiques ?

DJ : Aucune. Cela n’a jamais été notre truc. Sur le précédent il y avait une ou deux chansons que l’on peut ou pas considérer comme étant « politiques ». Il y a néanmoins et quoi qu’il en soit une part d’interprétation de l’auditoire.

ANR : Ce disque est assez proche de « Power Trio », c’est déjà le même son…

DJ : Nous avons pris le même producteur. Seules les chansons diffèrent.

ANR : Tu es un homme occupé…

DJ : Trop occupé, je ne suis jamais chez moi. C’est dur de ne jamais être chez soi, c’est étrange…

ANR : T’arrives-tu de passer une journée à ne rien faire, à ne strictement rien faire ?

DJ : (NDA : ton navré) Nooooooooon. C’est la raison pour laquelle j’ai toujours un carnet sur moi afin d’y consigner des idées, d’écrire. Tu peux rester assis dans ta chambre d’hôtel, toute la journée, et regarder la télévision, cela transformera ton cerveau en bouillie. Ce n’est pas mon cas. Je fais en sorte de me donner cinq ou six objectifs à remplir chaque mois. J’écris parfois dans les coulisses avant de monter sur scène. Durant le confinement j’ai relu mes livres du lycée afin de m’occuper l’esprit, j’ai plutôt mal vécu cette période où je ne pouvais pas exercer mon activité de musicien, mon esprit était sans dessus-dessous. Passer trois semaines en dehors de chez moi en Europe comme c’est le cas en ce moment n’est pas non plus chose facile. C’est très dur. Il y a quatre-cinq jours j’ai envoyé un courriel à mon éditeur car je souhaiterais écrire un livre, il m’a donné une date limite ainsi qu’un nombre de mots à écrire chaque jour. Si j’arrive à tenir ce chiffre j’aurais fait quelque chose de ma journée. Je suis incapable de rester là sans rien faire. Et ce sera le cas aujourd’hui encore. Donc non. Particulièrement quand je suis sur la route.

ANR : As-tu déjà composé une chanson à propos d’être sur la route ? En tournée ? De vivre dans des hôtels ? Une thématique du type « (We are) The Road Crew » ?

DJ : Je ne crois pas avoir composé là-dessus. Je doute que les gens soient intéressés par cela. Certains peut-être. Narrer la vie sur la route et dans les hôtels serait je pense… Absolument ennuyeux.

ANR : Je peux comprendre, oui. C’est assez classique comme thème, mais ennuyeux et peu original…

DJ : Ouais. Je préfère encore écrire des chansons comme celles de Def Leppard, celles qui me plaisaient quand j’étais adolescent. Cela m’intéresse davantage, et ce qui m’intéresse intéressera quelqu’un d’autre…

ANR : Tu seras à nouveau en Europe à la fin de l’automne…

DJ : (NDA : Soupire) Ouiiiiiiiiiii… De la mi-novembre à la mi-décembre. Et la date de concert à Paris est calée vers la fin de la tournée…

ANR : Le 9 décembre…

DJ : Oui la dernière semaine.

ANR : Ce sera le quatorzième concert de Danko Jones à Paris…

DJ : Ohhhhhhh… Tu le sais probablement mieux que moi…

ANR : J’ai simplement comptabilisé.

DJ : Yeaaaaaah, je ne sais pas combien de fois nous avons joué ici, mais quatorze me semble être le chiffre correct !

ANR : Te souviens-tu de la première fois ? C’était à La Boule Noire le 14 octobre 2001…

DJ : Oui je m’en souviens. Je me souviens qu’on était avec les Backyard Babies à Paris. Je me souviens de ces premiers concerts ici, vers 2001 – 2002, donc ouiiiiiiiii… Je me souviens du concert des Backyard Babies.

ANR : Vous avez également fait quatre Hellfest…

DJ : Oui quatre.

ANR : T’en souviens-tu ? Notamment des trois premiers puisque le dernier c’était en 2022 il y a treize mois seulement…

DJ : Oui. Bien sûr que je m’en souviens. Nous avons joué au PREMIER Hellfest. C’était en 2006. J’ai joué « Killed by Death » sur scène avec Motörhead. Oui je m’en souviens, assurément.

ANR : Phil Campbell a joué un solo sur « Start The Show » sur « Power Trio »…

DJ : Oui, c’est une relation entre lui et nous, une amitié, qui a traversé les années, y compris après la fin de Motörhead. Il nous a offert, je dis bien « offert », un solo de guitare. Nous avons eu l’opportunité d’avoir un invité de cette trempe sur notre dernier album.

ANR : Penses-tu, qu’éventuellement, Danko Jones pourrait être à l’affiche du Hellfest 2024 ?

DJ : C’est au Hellfest de le décider. La règle étant que quelques années doivent espacer deux venues du même groupe au Hellfest. On n’est pas KISS ou AC/DC on ne peut pas se faire désirer…

ANR : Quel est ton morceau de musique classique préféré ?

DJ : De musique classique ?!?

ANR : Oui.

DJ : Je ne sais pas. Je n’ai pas… Je veux dire il y a des œuvres que je connais mais je n’en connais pas les intitulés, je ne suis pas vraiment intéressé par la musique classique.

ANR : Au cours du confinement Sepultura a convié un grand nombre d’invités afin de reprendre avec eux leurs morceaux en distanciel, ce qui allait devenir le disque « Sepulquarta » paru en 2021. Tu as joué avec eux en visio sur « Sepulnation »…

DJ : Oh Yeah !

ANR : Un mot ou deux sur cette géniale expérience ?

DJ : Oh my God ! C’est plus qu’une simple expérience ! J’aime Sepultura ! Je suis un gigantesque fan de Sepultura ! Et ce depuis le lycée quand j’étais à fond dans « Beneath the Remains ». Je me disais alors qu’ils allaient être le prochain Metallica. Comme dit à l’instant, durant le confinement j’étais assez déprimé, ne sachant pas du tout quelle allait être la suite, si j’allais un jour pouvoir rejouer dans un groupe, à savoir tout ce que j’avais fait durant les vingt-cinq années précédentes, j’avais sérieusement envisagé que donner des concerts ne serait plus désormais un travail à temps plein… Allais-je devoir abandonner ? Et j’ai vu que Sepultura invitait des musiciens pour reprendre en ligne leurs morceaux : Scott Ian, Dave Ellefson… Je me suis dit : « Mec tu sais ce serait incroyable si tu pouvais jouer une chanson avec eux ! »… Une semaine plus tard Andreas (NDA : Kisser, le guitariste de Sepultura) m’a adressé un message me demandant si je voulais faire une chanson avec eux… Mon cœur était si bas depuis le début du confinement que la seule lecture de ce message lui a fait battre la chamade comme jamais !!! C’était la première fois que quelque chose d’EXCITANT survenait durant le confinement !!! Pour la première fois depuis des mois quelque chose me donnait de l’excitation !!! Andreas m’a ensuite demandé lequel de leurs morceaux je voudrais reprendre : (NDA : chuchote) « Oh my God !!! Ahhhhh Ahhhhh !!! » ; et j’ai opté pour « Sepulnation », d’une part à cause de Derek (NDA : Green, le chanteur de Sepultura depuis 1997) car je voulais chanter une chanson de Derek ET avec Derek, et également parce que je me considère comme membre de la « Sepulnation », que cette chanson me représente. Et c’est une chanson que J’AIME !!! Great !!!

ANR : La dernière fois JC m’a exposé courir chaque année à l’occasion de la journée Terry Fox (NDA : un marathon en hommage à l’athlète canadien Terry Fox décédé en 1981, destiné à collecter des fonds contre le cancer)…

DJ : Oh yeah, il court le marathon Terry Fox ! Je sais qu’il pratique la course à pied chaque jour pour s’y préparer, il court tout le temps !

ANR : Et toi ? Quel serait ton dérivatif ?

DJ : Ohhhhhh ! En tous cas rien de semblable à la course, rien qui ne s’éloigne du champ de la musique… Oh… (NDA : très long silence) Non, je ne fais rien qui… Mon entier… Monde est la musique… Je n’ai rien de très intéressant à te dire qui ne soit pas musical… A part collectionner des disques, je possède une collection de disques… Je pratique la pêche de temps à autres, je prends parfois ma voiture et quitte l’agglomération où je vis… Je rentre dans la nuit, je ne m’éloigne jamais trop loin de chez moi… J’apprécie conduire seul dans le silence… Dans l’obscurité…

ANR : Justement, si Danko Jones était un lieu au Canada ce serait lequel ?

DJ : Toronto ! Là d’où nous sommes…

ANR : D’accord mais plus précisément ?

DJ : De la banlieue d’où je viens…

ANR : Plus précisément encore !

DJ : Un lieu où jouer ?

ANR : Pas forcément, ça peut être un arbre, un centre commercial…

DJ : Pour moi cela pourrait être… Quelque part dans Toronto… L’ennui étant que Toronto a tellement changé ces quinze dernières années que je ne la considère plus vraiment comme ma ville…

ANR : Je ressens la même chose avec Paris…

DJ : Le développement économique et technologique a bousillé l’âme de ma ville… Elle est devenue si… Corporate !

ANR : D’accord. Je peux comprendre.

DJ : Ce n’est plus ma ville.

ANR : Envisages-tu de déménager ?

DJ : Oui et non. Dans ma banlieue on est moins agressé par les changements… Donc…

ANR : Je comprends. Pour finir cette interview je te propose un petit jeu, si tu le veux bien : nous sommes le 8 août, je te donne trois faits de l’histoire du rock survenus un 8 août et tu me dis celui qui te parles le plus et pourquoi…

DJ : OK, Sure…

ANR : 8 août 1963, « Louie Louie » est enregistré par The Kingsmen ; 8 août 1969 est prise la photo de la couverture d’« Abbey Road » des Beatles ; 8 août 1983 sort le simple de « Whiplash » par Metallica…

DJ : Je m’en moque de Metallica. La photo d’« Abbey Road » est particulièrement significative parce qu’elle évoque la controverse à propos de la prétendue mort de Paul McCartney, ainsi que toutes ces suppositions plus ou moins farfelues et conspirationnistes… Je me suis d’ailleurs procuré un livre là-dessus et je te garantis que toutes ces théories sont cocasses ! Elles contribuent à faire que l’histoire de la musique est drôle et magique ! Le rock’n’roll doit être fun ! Chacun des membres est vêtu d’une certaine façon afin de symboliser un personnage, c’est cool quand tu penses que ce groupe était alors en train de se désintégrer…

ANR : Tu as parlé tout à l’heure des différences qui peuvent exister entre les membres d’un même groupe : cette photo résume parfaitement l’acuité de ces différences…

DJ : Chaque membre des Beatles sur cette photo représente un personnage d’une procession funéraire : Paul McCartney pieds-nus représente la dépouille ; George Harrison est le fossoyeur ; Ringo Starr est l’ordonnateur des pompes funèbres ; et John Lennon est le prêtre. Le savais-tu ?!?

ANR : Je ne connaissais que la version McCartney…

DJ : Yeah. A cause de ses pieds nus.

ANR : Merci !

 

 

Photos : Yves Parin

Photos Hellfest 2022 : Virginie Pléau

 

Et la chronique d’« Electric Sounds » est en-dessous !

DANKO JONES – « Electric Sounds »

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