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Interview avec Vincent et Stephane Buriez pour le Rock’N Roll Train

samedi/02/07/2016
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Nous avions rendez-vous avec Vincent organisateur du Festival Rock’n Roll Train et Stéphane Buriez parrain du festival au Dr Feelgood pour parler de l’édition 2016 qui aura lieu le 09 juillet prochain.

 

Art’N Roll: Stéphane, tu es le parrain du festival depuis l’an dernier, tu as joué avec Loudblast lors de l’édition 2015, cette année tu reviens avec le Bal des Enragés, que penses-tu de ce festival ?

Stéphane Buriez: Ce festival fait partie des belles journées. Des festivals on en fait pleins et on connaît les difficultés d’être en extérieur, il y a des éléments incompressibles tel que la météo ou encore parfois l’aménagement du site mais là, il n’y a rien à dire le site est top, il sort des sentiers battus, il y a des fortifications, c’est un très bel endroit.

L’année dernière on a eu la chance de voir les Crucified Barbara sur scène et le concert était vraiment sympa. On a aussi été très bien accueilli, c’est le genre de fest’ où tu n’as pas forcément de partir directement après le show à l’hôtel.

 

ANR: Comment Vincent t’as approché pour devenir le parrain ?

Stéphane Buriez: Il m’a tout simplement contacté et parfois tu n’as pas besoin de beaucoup de choses pour te laisser convaincre. Il a su avoir les mots juste et le projet m’a tout de suite intéressé. Je sais que ce sont des gens qui se mettent en quatre pour créer, on oublie souvent l’investissement et l’initiative privée que cela demande donc je ne peux qu’encourager ce genre d’initiative, car c’est grâce à ça que l’on joue. D’ailleurs j’espère qu’avec les années il va devenir un festival incontournable de la scène metal.

 

ANR: Reparlons un peu de l’année dernière, il ne vous est pas arrivé une petite mésaventure ?

Stéphane Buriez: Oui, tout à fait, j’ai oublié les clés du camion à l’intérieur du camion. Autant dire que grâce à cette anecdote on n’oubliera pas le festival Rock’n Roll Train de sitôt.

Donc quand c’est arrivé on a essayé d’appeler des garagistes qui voulaient nous assassiner à coup de 400 balles pour le déplacement et nous ouvrir le camion. Et miracle, il y a eu ce type, je ne sais pas ce qu’il fait dans la vie mais il avait des ventouses dans sa voiture et avec ça il a réussi à crocheter le camion, à l’ouvrir et il nous a sauvé.

 

ANR: Vincent, on te retrouve pour parler de la 4ème édition mais parlons un peu du bilan de l’édition 2015 pour commencer ?

Vincent: On a réuni 2000 personnes sur les 3 jours. Il y a eu warm up le vendredi et concerts samedi, dimanche. C’est un bon bilan car on a progressé sur le nombre d’entrées payantes, on gagne en notoriété. Le bouche à oreille commence à être efficace. Du coup, ça nous a conforté dans l’idée de retenter l’aventure cette année, par contre on a décidé de le faire sur un jour pour condenser les coûts, mettre 12 groupes sur un jour afin de tenter de trouver un équilibre financier ce qui est moins facile quand tu le fais sur 2 jours.

Le bilan de l’année dernière est bon mais niveau budget, on n’a pas encore équilibré les comptes, mais on a toujours le soutient de Longwy car d’année en année on s’améliore sur pleins de points, ce qui est un vrai point positif.

Je pense vraiment que le format une journée est le format idéal pour ce festival, du moins pour le moment.

 

ANR: Ça y est, vous êtes bien installés et la mairie de Longwy vous soutient ? Comment se passe cette relation ?

Vincent: Chaque année on signe une convention de partenariat. On s’engage à faire et respecter certaines choses et en retour ils nous mettent à disposition du matériel et des moyens humains. C’est une relation qui se passe très bien et puis ça leur fait de la pub. A chaque interview que je fais je parle de la ville, ce qui permet de la faire connaitre. Ça profite à la ville car il y a même des étrangers qui viennent au festival.

 

ANR: Parlons un peu du vendredi soir, qu’as-tu prévu pour cette soirée warm-up ?

Vincent: L’an dernier nous avions fait jouer uniquement des groupes cover alors que cette année on fait ouvrir par un groupe qui fait ses propres compos et qui s’appelle « MyNodz » c’est un groupe qui vient de Longwy.

Donc cette année on ouvre avec « MyNodz » et ensuite on enchainera avec des groupes covers comme l’année dernière, de 18h à minuit.

La soirée est gratuite, c’est sur le site du festival mais pas sur la grande scène afin de garder la surprise du site pour le samedi, il s’agira d’une scène annexe, ce qui va nous permettre de ne pas ouvrir le site entièrement dès le vendredi soir.

 

ANR: Et du coup pour le samedi ?

Vincent: On va ouvrir les portes vers 10H45 et ça commencera par un spectacle pour enfants avec « Les Minis Vengeurs », c’est un concept plutôt pas mal et je pense que ça plaira certainement aussi aux parents.

Ensuite nous aurons les groupes découvertes comme l’an dernier avec « Snap Border », « Seyminhol », « Last Wanted » et « Oil Carter » qui n’ont pas forcement de labels ni de tourneurs derrière eux mais ça leur donne l’opportunité de faire un festival.

 

ANR: Comment ces groupes ont été sélectionnées ?

Vincent: « The Last Wanted » on les a vu l’an passé dans un festival près de chez nous et on avait adoré donc on a tout de suite pensé à les programmer pour cette année. « Seyminhol » ils ont faillis jouer l’année passée mais ça ne s’était pas fait et puis comme ils nous envoient toutes leurs nouveautés tout au long de l’année, on a décidé de les faire jouer cette année. « Snap Border », ils ont gagnés un tremplin dans un festival à Metz et enfin « Oil Carter » qui sont de Toulon, on avait déjà joué avec eux lors d’un festival que l’on organise et on est devenus amis du coup cette année on les fait jouer.

Une fois de plus on est contents de ces groupes découverte, car notre but n’est pas de faire jouer uniquement des groupes connus mais justement de faire découvrir des groupes qui ont moins de visibilité dans les médias et lors de festivals.

 

ANR: L’an dernier tu nous faisais part d’un de tes rêves, recevoir Lacuna Coil, c’est chose faite, comment te sens-tu ?

Vincent: Je suis fébrile (rire). Plus sérieusement c’est un vrai bonheur, c’est vrai que ça fait plusieurs années que l’on essaie de les signer, en plus cette année ils sortent un nouvel album et par chance cette année les tourneurs ont réagis à nos mails. Pour voir si ça porte bonheur, j’ai envie de dire que j’aimerais avoir « Suicidal Tendencies » l’année prochaine. Affaire à suivre … (rire)

Pour en revenir à « Lacuna Coil » j’espère qu’ils vont faire venir du monde car il faut noter qu’ils se font très rare en France, à ce jour c’est la seule date française à jour. Donc pour le moment nous avons l’exclusivité.

 

ANR : Pour finir, parles nous de l’évolution du site ?

Vincent : On va avoir une quinzaine de stands sur le site, un tatoueur, un gars qui vend des tee-shirts et des patchs, un stand prévention et aussi le merch’ des artistes. En nourriture on aura 3 stands différents et surtout on essaie de varier pour qu’il y en ait pour tout le monde. On a bien eu des idées comme installer une structure gonflables ou encore un bassin coté camping mais on a laissé tomber. Il n’y aura pas de grosse évolution comparée à l’année dernière, on mise surtout sur la programmation musicale. C’est sur ça que l’on travaille : l’image du festival.

 

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