HOT on the rocks!

Interview du groupe Wizzö

samedi/20/12/2014
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Pour commencer, pouvez-vous nous présenter Wizzö ?

Wizzö c’est avant tout une bande de potes unis par la même passion pour la musique et le Hard Rock en particulier. Le groupe s’est formé en 2011 mais la formation n’est fixe que depuis le mois de décembre 2013 avec l’arrivée de Lion à la batterie. Depuis, on fait de notre mieux pour faire le « dirty job » qu’est le Rock N’ Roll et envoyer un max sur scène !

Comment avez-vous choisi le nom de votre groupe ? Vous saviez que Wizzö est aussi le nom d’un groupe de jazz ?

Sérieux? Ah non on ne savait pas ! *rires* À l’origine, Wizzö était le surnom de Phil Campbell, le guitariste de Motörhead. Comme on est tous fans de ce groupe, on s’est dit que ça pourrait être sympa de leur rendre hommage, et puis c’est un nom simple et efficace, à l’image de notre musique !

La présentation du groupe sur votre site internet indique que vous avez des profils originaux ? Pouvez-vous nous préciser ça ?

Chaque membre du groupe a une personnalité et un caractère unique, par exemple, Oz notre bassiste est complètement déjanté ! Une fois lâché sur scène c’est plus possible de le tenir ! *rires* En contraste, Portland le guitariste rythmique, c’est plus « la force tranquille ». On a tous notre façon d’être sur scène comme dans la vie et quand tu mélanges tout ça, tu obtiens un cocktail assez explosif !

Votre album « Real Hot Stuff » est sorti le 21 octobre dernier, quel est l’accueil par le public, la presse ?

L’album a été très bien reçu. Pour tout dire, on n’imaginait pas qu’il soit aussi bien accueilli, on a vraiment eu de très bon retours de la part du public et de la presse, ça fait chaud au cœur, on est vraiment très contents !

Comment s’est passé le concert ce soir-là avec Nashville Pussy ?

Ça s’est super bien passé, on avait déjà ouvert pour eux en janvier et ça a été un plaisir de les retrouver ce soir-là, ils sont vraiment très cool ! Et le public était au rendez-vous donc ça a été une super soirée !

Comment on fait pour créer du Hard Rock des années 80 en 2014 ? Quelles sont vos sources d’inspiration ?

La recette miracle? Quelques bouteilles de Jack, un rail de coke et deux ou trois nanas très peu habillées ! *rires* Non sérieusement, je pense que c’est comme n’importe quelle autre musique, on écoute des groupes qui nous plaisent et on a par la suite envie de jouer la même musique, ça se fait assez naturellement en fin de compte, l’important c’est d’avoir l’envie.

On a beaucoup d’inspirations différentes, ça va de toute la vague de Hard Rock « australienne » avec des groupes comme AC/DC, Rhino Bucket ou Airbourne, à des trucs plus Heavy comme Black Label Society, Gotthard… Et puis les classiques bien sûr, Guns N’ Roses, Aerosmith, Deep Purple… Tout le bon vieux Hard Rock en fait !

D’ailleurs pouvez-vous nous parler du processus de composition au sein de Wizzö ?

Pour cet album, j’ai composé tous les morceaux et écrit toutes les paroles, à part pour « Hellraiser », que j’ai co-écrite avec Portland, le guitariste rythmique. Je n’ai pas vraiment de processus fixé, parfois ça va partir d’un riff de guitare, ou d’une phrase que j’ai en tête, il n’y a pas de méthode particulière, j’écris les morceaux comme ils viennent et je vois ce que ça donne au final.

Selon vous, quelles chansons représentent mieux le groupe et l’album « Real Hot Stuff » ? Pourquoi?

Pour moi, la plus représentative serait « Dr Destroyer », elle a cette influence très AC/DC mais elle est en même temps très Heavy avec un refrain assez puissant, c’est un morceau qui a beaucoup de burnes ! Il y a la chanson titre de l’album aussi, « Real Hot Stuff » qui mélange le coté Classic Rock avec une énergie un peu plus Punk. Mais en somme, je pense que chaque morceau représente une partie du groupe ainsi que nos différentes influences.

Qui est l’auteur de l’artwork? Pas trop de problème avec les féministes d’ailleurs avec cette pochette ?

L’artwork a été dessiné par Stéphane Brangier, on avait déjà l’idée en tête et on a bossé ensemble pour concrétiser tout ça, et le résultat est à la hauteur de nos espérances ! Pour les féministes pour l’instant on n’a pas eu de soucis et puis si ça ne leur plait pas ben… Tant pis pour elles ! *rires* On ne se prend pas la tête à se demander si telle ou telle chose va plaire ou choquer, on le fait c’est tout.

Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de faire une websérie du making of de l’album ?

Pendant l’enregistrement, on avait pris l’habitude de se filmer pour le fun, en se disant que ça nous ferait des souvenirs, puis on s’est dit que ça pourrait être cool de faire plusieurs petits épisodes consacrés à l’enregistrement de chaque membre du groupe pour faire une sorte de teaser qui permettrait au public d’avoir un aperçu de l’album à venir. Ça s’est fait assez naturellement en fin de compte.
Autres hobbies à part la musique?

Boire des coups, jouer au poker, aller voir d’autres concerts… Mais la chose qu’on préfère ça reste faire de la musique et s’éclater sur scène !

 

Quels sont les projets pour Wizzö dans les mois à venir ?

On va essayer de tourner un maximum, pour faire découvrir notre musique à un nouveau public, et surtout la partager avec un maximum de gens parce que c’est ça qui est le plus important dans la musique en fin de compte !

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