Lofofora au Trabendo le 23/10/2014

dimanche/26/10/2014
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C’est avec un enthousiasme non dissimulé que j’aborde le Trabendo prête à me faire asséner une branlée par les vétérans de la scène métal fusion/keupon, j’ai nommé le brutaux Lofofora.

 

La 1ère partie est orchestrée par un groupe Amiénois qu’on me dit être génial, mais comme à chaque jour suffit sa pinte, c’est du bar lointain que j’assisterais au set de Anorak, dont le son hardcore accompagnera néanmoins parfaitement mon apéro.

 

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Entre ensuite en scène le charismatique Reuno, indéboulonnable frontman du quartet parisien acclamé par la foule. On comprend d’amblée que le public est acquis, que les Lofo le mettra à genoux et que tout le monde en redemandera.

Le Trabendo survolté et plein comme un œuf accueille le 1er morceau, tiens… l’Œuf justement… coïncidence ? Le titre emblématique sera annonciateur des hostilités entre slams effrénés, pogos, et squattages de scène.

Suivront quelques titres de « L’épreuve du contraire« , leur dernier opus sorti en septembre et qu’ils viennent présenter. L’incisif Pornolitique reste dans la lignée des textes accusateurs et engagés dont le groupe nous a habitué depuis 20 ans. Et avouons qu’un refrain tel que ‘Mordez-lui la tête brulez-lui les yeux’ reste extrêmement fédérateur de foule.

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L’introduction féministe faite au morceau Tsarine prouvera qu’ils ne sont pas qu’un groupe de couillus mais savent aussi avoir des égards pour la gent féminine dont les guerrières galvanisées par les paroles feront pleuvoir un déluge de stage-dive en décolletés.

Une set-list d’une grosse vingtaine de morceaux fera la part belle aux incontournables titres ornant la discographie fournie du groupe. L’ambiance ne retombera jamais, le son a la niaque et les textes cisaillés nous claquent un grand coup derrière la nuque. Les poings resteront ainsi levés tout le concert et chaque sollicitation du très bavard leader sera suivie à la lettre. En effet, le facétieux Reuno n’hésites pas à de nombreuses reprises à arguer une assistance surmotivée tant à foutre un joyeux bordel, qu’à une prise de conscience politique, notamment avec un plaidoyer anti famille Le-Pen.

 

C’est donc 90 minutes d’un show tonitruant que nous ont livré ce soir ces monuments du rock. Un de ces concert qui ne te laisse pas en galère avec un demi molle mais plutôt un très satisfaisant orgasme.

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