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Interview de Pop Evil à l’occasion de leur concert le 26 mars en première partie de Five Finger Death Punch

lundi/07/04/2014
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Interview de Nick Fuelling, Pop Evil, le 26 mars 2014
Photos par Immortaliza, http://immortaliza.brulant.net

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Art n’ Roll : Pop Evil existe depuis 2001, pouvez-vous décrire le groupe au public français qui ne vous connait pas encore ?

Nick Fuelling : Oui, donc en effet on existe depuis 2001. Ca a commencé avec Leigh [Kakaty], notre chanteur et Dave [Grahs], notre guitariste. Ils voulaient créer leur musique et la faire connaitre, mais ils n’avaient aucun moyen financier pour le faire. Alors ils ont monté un groupe et commencé à faire des reprises pour gagner de l’argent et attirer les producteurs et pouvoir sortir leur premier album, Lipstick on the Mirror. De là, ça a un peu évolué, il y a eu des changements de membres. Pour faire simple, on est un groupe de rock. Les paroles de nos chansons sont très faciles à chanter, une musique souvent très axée sur les parties guitare, on peut bouger dessus, mais ça raconte aussi une histoire.

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AnR : Pourquoi y-a-t-il un long temps entre la création du groupe et le 1er album ?

Nick : Principalement à cause de l’argent. Ils ont fait aussi vite qu’ils ont pu, jouer tous ces concerts et obtenir les financements pour le faire.

AnR : Est-ce que vous diriez qu’il y a une forte évolution entre chaque album ?

Nick : Oui, oui ! Je pense que c’est assez facile à entendre. Lipstick on the Mirror est notre premier album, il n’est pas très mature, il est plus cru, plus direct. War on Angels, le deuxième album, était le premier à bénéficier d’une grosse production, avec Johnny K de Chicago. Donc cet album a une meilleure direction, l’écriture des morceaux est plus mature. Quant au 3ème album, tout le monde en est super fier, et la raison principale à ça, c’est que c’est le premier album qu’on a fait sans avoir à se soucier des influences extérieures. Pas de label nous disant quoi faire, même notre management nous a fait plus confiance, et on se fait plus confiance aussi…

AnR : Vous avez plus d’expérience ?

Nick : Oui, on a plus d’expérience et on est capable de dire quelle direction on veut prendre. Je crois que ça se voit dans la musique. On a eu beaucoup de succès aux US et on espère que ce sera la même chose avec vous !

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AnR : Est-ce que vous pouvez nous décrire Onyx plus précisément ?

Nick : L’idée principale derrière était que, avec tous les ennuis qu’on a eu en tant que groupe – les changements de membres, de labels – on avait l’impression que rien ne fonctionnait comme on en avait envie. Sur Onyx, le but était de laisser sortir ce genre de frustrations. Du coup ça sort un peu plus Heavy à cause de ça. En gros, c’est une façon pour nous de dire : « Allez-y ! Quel que soit ce que tu as à nous balancer, on va l’affronter et le surmonter ! ». Et puis il y a aussi une notion de temps. Tu connais l’onyx ? C’est une pierre très sombre, très mystérieuse, mais également sans âge. Il y a aussi de ça dans l’album.

AnR : Votre parcours est impressionnant : vous avez déjà 2 singles numéro 1, vous avez tourné avec des grands groupes. Est-ce que c’est dû au travail, à la chance, à de bons contacts ?

Nick : Ahah ! Nous sommes fiers de notre travail ! On aime se surnommer le groupe qui travaille le plus dur dans le show-business ! Durant les 6 – 7 dernières années, on a joué 250 concerts par an. On a commencé très local, on a commencé par notre région et on a étendu de plus en plus notre zone. Vraiment, pour survivre dans ce business, il faut faire de la route. On aime penser qu’on a travaillé suffisamment, on y est allés lentement mais surement et on commence à obtenir une certaine reconnaissance, maintenant on espère que ça va continuer. Ca s’annonce bien, l’avenir nous le dira !

AnR : Donc c’est le travail et un peu de chance ?

Nick : Oui toujours !

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AnR : Pouvez-vous nous expliquer le concept de la première page de votre site web, Torn to Pieces ?

Nick : C’est une chanson que Leigh a écrite à propos de son père qui est décédé. C’est une chanson très personnelle pour lui, il n’était même pas sûr de la montrer au reste du groupe. Il voulait presque la garder pour lui mais on l’a convaincu de la mettre dans l’album. Elle sonnait si authentique, tellement honnête, on voulait vraiment quelque chose comme ça. Comme ce morceau était très chargé émotionnellement, on a voulu l’ouvrir en quelque sorte, pour voir ce que d’autres personnes ressentaient en l’écoutant. C’est une chanson sur la perte, et tout le monde a subi une perte. On a voulu que les gens aient un endroit où s’exprimer, où partager leur expérience, leurs images,…

Les réponses ont été incroyables : ça nous permet de savoir ce que pensent nos fans, ce qu’ils font. C’est comme un mémorial vivant.

AnR : oui et d’une façon artistique puisque les gens y mettent des photos, des choses qu’ils ont créées…

Nick : Oui.

AnR : C’est important pour vous de créer des liens avec vos fans ?

Nick : Oh oui ! C’est un travail difficile d’ailleurs : on voudrait que nos fans prennent part à l’aventure, via les réseaux sociaux, ça c’est relativement facile. Après les concerts aussi, on discute avec les gens. Sans les fans, on n’est rien du tout ! C’est important qu’on maintienne cette relation ouverte. C’est une sorte de responsabilité : les gens recherchent de l’aide dans la musique : les gens nous le disent sans arrêt «  Votre musique m’a sauvé la vie ! » ; on est obligés de prendre ça au sérieux.

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AnR : A propos de la tournée avec Five Finger Death Punch, plus tard vous tournerez avec Escape the Fate, ce sont des groupes très différents, comment vous gérez ça ?

Nick : Et bien, ce n’est pas un accident. C’est quelque chose que nous aimons faire. C’est presque une philosophie pour nous depuis le début. Les gens viennent voir un spectacle, on veut s’assurer qu’ils voient des choses très différentes à chaque set. Ce soir, ça commence avec nous, après il y aura Upon a Burning Body [Deathcore mexicain] et puis Five Finger Death Punch, encore différent. Donc tu entres et tu vois 3 groupes très différents. Tu sortiras en te disant que ça valait le coup, plus que d’avoir vu 3 fois la même chose.

AnR : Comme un mini-festival ?

Nick : Oui exactement ! C’est l’idée !

AnR : Ok ! Et dernière question : c’est une tradition pour Art n’ Roll, on aime demander aux musiciens s’ils ont un autre hobbie artistique.

Nick : Hobbie artistique ? Hum… je ne dessine pas… J’aime cuisiner ! Je crois que ce serait ça, mon hobbie artistique ! On groupe pleins de trucs différents et on voit ce qu’on peut en tirer. C’est ce que j’aime faire.

AnR : Et en ce qui concerne les autres membres du groupe ?

Nick : Je ne suis pas vraiment sûr… Il faudrait leur demander…

AnR : Ok. Merci à vous et bon concert !

Nick : Merci beaucoup !

The Kat

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