HOT on the rocks!

ITW Deficiency

vendredi/27/12/2013
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ANR : Parle-nous un peu de ton Groupe, « Deficiency »

Laurent : Le groupe est né en 2008, sur les cendres d’une formation que j’avais auparavant et dont je suis le seul rescapé. Changement de style et d’univers,  changement de nom pour « Deficiency » donc. Depuis, on a fait un premier album auto-produit « State of Desillusion » sorti en 2011 et là notre 2ème album « the prodigal child » est sorti en Octobre 2013.

ANR : J’aime beaucoup la pochette de votre album. Qui a réalisé l’Artwork ?

Laurent : L’artwork a été réalisé par Ludovic Cordelière, un artiste français de la société Rusalka design. On a pris contact avec lui après avoir vu son travail car son univers nous plaisait beaucoup, ça nous avait vraiment tapé dans l’œil. Il a énormément de talent. Donc on l’a contacté et il était motivé par le projet. On lui a expliqué ce qu’on voulait et les choses se sont faites naturellement. Il était très à l’écoute de nos idées, de nos opinions, de notre ligne directrice et il a su apporté sa touche personnelle. Le résultat nous satisfait grandement.

ANR : J’ai lu des chroniques sur ton groupe et on a comparé ta voix à celle de Devin Townsend. Est-ce que c’est une de vos influences ?

Laurent : Ah je ne savais pas… En fait je n’écoute pas beaucoup Devin Townsend, il ne fait pas partie de mes influences. Nous c’est plutôt le Thrash originel des années 80 – 90 des groupes comme Metallica, Anthrax, Exodus, Death Angels,.. et puis évidemment, en tant que musiciens fans de métal on a continué à suivre la scène métal actuelle… donc c’est ce mélange entre l’esprit old school du thrash et la scène moderne qui font Deficiency. Du thrash Mélodique en somme.

ANR :  C’est vrai qu’à l’écoute de votre album on sent beaucoup d’influences très diverses

Laurent :  En effet. Et en dehors des groupes cités juste avant, il y a des groupes dont je suis très friand et qui m’inspirent beaucoup dans ma composition comme Soilwork ou Machine Head. ce sont des groupes auxquels je suis très attaché.

ANR : C’est toi qui compose donc ?

Laurent : oui, je compose la majorité des titres. Je fais la première ébauche chez moi, je l’envoie aux autres et puis après, en répèt’, on discute tous les 4, on affine les morceaux , on apporte chacun nos idées et on met tout ça en forme.

ANR : Cet été vous avez tourné le clip de « Unfinished ». Comment ça s’est passé ?

Laurent : Ça s’est très bien passé. On a fait ça avec Brice Hincker qui a sa boite de production (CHS prod)et qui réalise essentiellement des clips vidéo pour les groupes de rock et métal. A côté de ça, il est batteur dans un groupe de rap Fusion, d’ailleurs (Smash Hit Combo). Il a été très à l’écoute notamment au niveau du scénario, qu’on avait beaucoup travaillé et préparé avant le tournage. Et il a apporté son identité visuelle dans le montage et nous, on est très satisfaits du résultat.

C’est un clip qui claque visuellement. Exactement ce qu’on voulait.

ANR :  C’était la release party de l’album le 19 octobre. Comment a-t-il été accueilli ?

Laurent : On était très surpris, on pensait pas qu’il y aurait autant de monde, la salle était blindée. On jouait avec un autre groupe local et il n’y avait plus de bière aux 2/3 de notre set ! Donc ça prouve que la soirée a très bien marché . Le public a très bien réagi vis – à – vis de l’album, d’abord pendant le concert où on a joué 1h40, un vrai luxe : on a vraiment kiffé, on a pu se faire plaisir et jouer le nouvel album dans son intégralité, ce qu’on aura plus trop l’occasion de faire vu qu’il fait environ 1h10, et ensuite au niveau du merchandising. Les retombées sont fantastiques pour nous.

ANR : Est-ce que vous vivez de votre musique ?

Laurent : Pas du tout ! Il faut savoir que cet album on y croyait vraiment beaucoup – on y croit toujours d’ailleurs – et on a mis les bouchées doubles, voire triples pour ça. On a énormément investi de notre temps, de notre personne et de notre argent personnel pour tout financer au niveau du son, du visuel, de la distribution. On a voulu s’entourer de personnes compétentes et professionnelles.

Et non, on ne peut pas vivre de notre musique à l’heure actuelle, on a tous nos boulots et on fait ça pendant notre temps libre. Pour l’instant on gère bien, pourvu que ça dure.

ANR : Comment se passe votre tournée ?

Laurent : Super ! On a fait pas mal de dates depuis la sortie de l’album et on s’est baladés un peu partout : en Belgique, dans le Nord de la France, en Région parisienne, en Bretagne, en Alsace… et l’accueil est vraiment super à chaque fois. On va de surprise en surprise : on ne pensait pas avoir un aussi bon accueil de la part du public. C’est le plus beau cadeau qu’on puisse nous faire : que ça bouge en live, que les gens s’éclatent, qu’on partage un moment ensemble et qu’on boive un coup. C’est cet échange qui nous fait continuer la musique. C’est pour des moments comme ça qu’on joue.

ANR : Vous avez d’autres dates prévues ?

Laurent : oui, on a pas mal de dates prévues en 2014, avec le point d’orgue en mai : le Lezard’Os Metal fest dans la Marne. Parmi les têtes d’affiche il y aura Loudblast. On attend ça avec impatience, il va y avoir du monde, ça va être génial.

ANR : Un petit mot pour conclure et nous donner envie d’écouter Deficiency ?

Laurent : Déjà, merci à vous de nous permettre de nous exprimer, avoir cette tribune pour Deficiency, c’est super. Et pour le public, si l’interview a aiguisé votre curiosité, n’hésitez pas à aller voir le clip, écouté l’album sur Deezer et Spotify et visité notre site. Et si vous aimez, le meilleur cadeau que vous puissiez nous faire c’est de venir nous écouter en live et d’acheter l’album !

Merci à vous

ANR : Merci à toi !

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