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Interview avec Jonas Almén et Per Andreasson de Royal Republic

lundi/22/04/2019
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Royal Republic a garé son Tour Bus devant le Petit Bain pour promouvoir son dernier album « Club Majesty ». Art N Roll a rencontré Jonas Almén, (basse) et Per Andreasson (batterie) pour en parler.

ANR : Comment allez-vous aujourd’hui ?

Jonas : C’est toujours comme être sur un roller coaster, quand tu commences à monter, que tu deviens anxieux et que tu ne veux plus regarder en bas.

Per : Nous avons été dans grand Parc au Canada, et il était le seul à vouloir venir avec moi. Nous avons fait les plus grandes montagnes russes. Il nous a fallu bien 3 minutes pour atteindre le sommet. Et tout le long il me disait « dis-moi quand on est en haut ». (rires)

Jonas : J’adore les montagnes russes, mais au début je me demande ce qui va se passer si tout tombe.

Per : Et moi quand j’arrive en haut je me dis toujours que c’était une très mauvaise idée (rires)

ANR : Vous l’avez fait plusieurs fois ?

Per : Oui, deux fois !

ANR : Qui a eu l’idée de venir avec le Bus jusque sur les quais ?

Jonas : Je n’en sais rien, on est arrivés avec un taxi. (rires) D’ailleurs hier on a eu le plus fantastique des chauffeurs de taxi. Il parlait sur haut-parleur avec son frère, et à moment son frère a dit « oh la la la la la ». Et nous on a commencé à chanter « oh la la la la la » aussi. Ça s’est transformé en concours de chant sur des « olé olé olé ». (rires)

ANR : Est-il vrai que rien n’arrête le Disco ?

Jonas : Oui, c’est inéviatble.

Per : Il n’y rien à faire, il ne faut pas résister, c’est peine perdue.

ANR : Vous en écoutiez petits ?

Jonas : Oui, mais c’était plutôt le style des années 90, pas le Disco des années 70.

ANR : Plutôt Eurodance alors ?

Jonas : Oui mais pour moi c’était du Disco (rires). J’ai aussi un peu écouté les Bee Gees aussi. C’est parfait pour bouger ses hanches.

ANR : Une chose est sûre, on ne peut pas écouter votre disque sans avoir envie de danser. Je me suis d’ailleurs retrouvée en train de faire des pas de danse dans le métro pas plus tard que ce matin.

Jonas : Bien !

Per : Il y a une fille l’autre jour qui nous a dit qu’elle nous écoutait quand elle faisait le ménage.

Jonas : J’espère que les gens ne vont pas tous penser à faire le ménage en écoutant nos morceaux (rires)

ANR : Tous les morceaux sont là pour nous mettre de bonne humeur, mon préféré est « Anna Leigh ». J’aime les influences Bee Gees et Michael Jackson que l’on retrouve dans le refrain. C’est intéressant de voir Adam pousser sa voix de la sorte.

Jona : C’est le titre qui nous a demandé le plus de travail. Le gros du morceau était fait, mais on a testé plein d’options pour le refrain et rien ne nous plaisait.

Per : On était tellement fatigués de ne rien trouver qu’à un moment j’ai proposé que l’on fasse un refrain très rock, très heavy. On a un pré refrain qui est bien tonique, mais après on fait quoi ? C’est le moment le plus frustrant quand tu écris une chanson et tu arrives au moment où tu n’as pas d’idée et tu te demandes vraiment ce que ça va être. Mais on a fini par trouver et on est satisfait du résultat.

ANR : Comment arrivez-vous à ne faire que des morceaux positifs ?

Jonas : On se sent très mal pendant un moment. (rires).

Per : On se sent vraiment mal quand on est à la maison, et que la tournée est finie. Composer n’est pas fun pour nous. On ressent beaucoup de pression et on se met beaucoup de pression. On ne veut pas avoir l’impression de ne pas avancer. Le sentiment d’être coincés comme sur « Anna Leigh » nous a donné envie de ne plus être Royal Republic pendant un instant. On est bons pour écrire des morceaux, mais on est encore en train de définir ce que c’est qu’un morceau de Royal Republic. Le processus de création est long. Les deux dernières chansons nous prennent toujours 2 ans (rires).

ANR : L’album est très cohérent, c’est dans la directe lignée du précédent, notamment de titres comme « Baby ». Il pose également la question de l’après. Est-ce que vous allez toujours nous proposer des titres joyeux, avez-vous envie de travailler sur des titres un peu plus sombres, ou avec une autre forme de projection émotionnelle ?

Per : Nous resterons sur du positif car c’est notre créneau. Nous voulons apporter de la joie de vivre et c’est un parti pris. Par contre on se pose vraiment la question du concept de l’album. Peut-être que nous allons juste sortir des morceaux au fil de l’eau. Je crois que c’est la tendance actuelle, ça fait réflechir.

Jonas : Depuis le début on cherche à réconforter le public, le temps d’un concert ou d’un album.

Per : C’est pour ça que nos paroles sont si absurdes. On veut vraiment aider les gens à s’éloigner de leurs problèmes. Grâce à nous ils peuvent penser à des nachos et oublier leur cœur brisé.

ANR :  Ils peuvent aussi regarder vos clips pour passer du bon temps. Avez-vous pris du plaisir à tourner la dernière vidéo « Fireman & dancer » ?

Per : Oui ça va, « Baby » ça avait vraiment été l’enfer. 48h sur des patins ! Pour le dernier on est entrés dans une salle verte et on a joué de nos instruments en tenues de scène. 3 semaines plus tard il nous a montré le premier draft et on était sous le choc.

ANR : Il y avait aussi une chorégraphie à maîtriser !

Jonas : Oh oui, pour l’apprendre il nous a fallu 2 ans (rires).  On aime bien incorporer des mouvements de danse dans les clips, surtout s’ils sont bien moches (rires).

ANR : Avec un titre comme « Fireman & Dancer », vous n’avez pas peur qu’on vous réclame des strip-teases sur scène ?

Per : Peut-être qu’on pourrait avoir des danseurs sur scène ? Je pense que ça va être le premier morceau joué tous les soirs, si on se met à poil dès les premières minutes ça risque de compliquer les choses pour la suite du concert. (rires) En même temps, si je peux me sortir de cette veste avant la fin du show ça peut être pas mal (rires).

ANR : Vous êtes en train de préparer la tournée, vous découvrez comment sonnent les morceaux en live ?

Jonas : Oui c’est exactement ça. On a appris nos parties pour enregistrer mais là on apprend à jouer les morceaux ensemble, et ça demande un peu de boulot (rires)

Per : On était satisfait des parties instrumentales, mais quand on a dû ajouter le chant par-dessus on s’est dit qu’il allait vraiment falloir bosser (rires). Quand on aura tout maîtrisé on pourra passer à l’étape « comment être beaux sur scène ». (rires)

Jonas : Le but est que ça devienne naturel pour nous de jouer ces nouveaux titres.

ANR : Vous serez en tournée cet été, on vous verra également en France à la fin de l’année. Est-ce que vous allez retenter l’expérience Américaine ?

Per : Oui. On a commencé là-bas en tant que petit groupe. On a compris à quel point on était petit en allant là-bas et en voyant comme tout y est grand (rires).  Lors de la première tournée on a dû jouer devant des salles de 2à/30 personnes. Et on s’est dit que si on devait conquérir ce pays à coup de 20 personnes ça allait nous prendre un certain temps (rires).

Jonas : Il nous fallait un bon groupe pour qui jouer en première partie. Parce que si tu nous mets devant du monde ils reviendront à notre prochain concert. 

Per : J’ai adoré la route aux US. On avait un bus horrible, à chaque trou sur la route on était réveillés et nos têtes cognaient au plafond. J’ai cru mourir (rires). Et puis au bout d’un moment le chauffeur criait « nid de poule » et on se préparait à la secousse.

Jonas : Le vrai problème c’est qu’à chaque grosse secousse le frigo s’ouvrait et toutes les bières se retrouvaient à rouler par terre ! (rires)

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