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Interview avec John Humphrey de Seether

dimanche/01/07/2018
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Rencontre avec John Humphrey, batteur du groupe sud-africain Seether, avant leur concert au Download Festival de Paris 2018.

Art N Roll: Comment vas-tu aujourd’hui ?

John Humphrey: Bien, nous sommes en pleine tournée avec Nickelback, on revient d’Australie et Nouvelle-Zélande, on fait quelques dates et on repart aux US.

 

ANR : Vous ne serez pas là pour leur date à Paris alors. Vous vous entendez bien avec eux ?

John : Oui ce sont des mecs géniaux. Je ne sais vraiment pas pourquoi il y autant de médisance autour du groupe, ni qui a commencé, mais ils ne le méritent vraiment pas. Ils continuent de faire des stades et des arenas, c’est bien qu’il y a un intérêt de la part du public. Pour nous c’est une super opportunité de faire découvrir le groupe et de convaincre sur scène un autre public.

 

ANR : Seether n’est pas encore très populaire en France, même si le duo avec Amy Lee (broken) avait permis de faire connaître le groupe. Personnellement j’aime beaucoup votre reprise de « Careless Whisper » mais vous ne la jouez pas en live.

John : C’est vrai, c’est un morceau pour deux guitares et maintenant que Corey nous a rejoint nous pourrions recommencer à le faire. L’histoire derrière ce morceau est drôle. Itunes nous avait demandé de faire une chanson pour la St-Valentin, et nous étions un peu perdus. On a pioché dans nos références eighties, on est allés en studio à New York et en une journée c’était plié. On lui a donné un son plus heavy et ça a fait le bonheur des radios.

 

ANR : Les paroles ne sont pourtant pas adaptées au thème de la Saint-Valentin

John : Oui c’est vrai (rires).

 

ANR : Un mot sur votre dernier album « Poison the Parish » ?

John : Le groupe l’a enregistré à Nashville et Shaun, notre chanteur a assuré la production. C’est notre premier album autoproduit. On a tout fait dans un petit studio, de manière très old-school. C’est un album où les guitares sont très présentes avec un son plus lourd.

 

ANR : Quand j’ai entendu le premier single « Let you down » j’ai cru que c’était du Tool !

John : (rires) oui c’est vrai que ce morceau reprend des éléments de ces influences.

 

ANR : Le riff est assez similaire, avec un son lourd et grunge.

John : Oui exactement, avec des grincements. On est loin d’avoir le niveau des musiciens de Tool. On reste dans le Grunge (rires).

 

ANR : Parmi ces nouveaux morceaux lequel préfères-tu jouer live ?

John : Sans aucun doute « Stock the fire », ce n’est pas un single, mais c’est le premier morceau de l’album et on commence par ça sur scène.

 

ANR : Comment regardes-tu l’évolution du groupe ?

John : Je nous trouve de plus en plus soudés. Shaun et Dale viennent d’Afrique du Sud, moi des US, mais on fonctionne bien ensemble. Shaun commence à prendre une autre dimension en tant qu’auteur et compositeur. On a beaucoup appris de nos précédents producteurs et on se sent plus à l’aise avec notre son.

 

ANR : Le son sur votre dernier album est résolument plus lourd, plus garage aussi.

John : Exactement. C’est vraiment ce que l’on voulait faire. Sur scène nous sommes un groupe de grunge qui sue et nous voulions que ça se ressente sur l’album. Corey nous apporte beaucoup, il est auteur, compositeur, producteur.

 

ANR : Wow, et il fait des solos de guitare aussi ? (rires)

John : hahaha (rires), mais oui, c’est incroyable non ? C’est vraiment un musicien incroyable. C’est le frère de Clint Lowery de Sevendust, qui avait tourné un peu avec nous. Quand il est retourné avec Sevendust il nous a conseillé de prendre son frère.

 

ANR : A voir ce soir sur scène alors ! Vous ouvrez pour les Guns, vous ne venez pas souvent en France, c’était une surprise de voir votre nom sur l’affiche.

John : Oui notre dernier concert était au Bataclan, c’était un concert très émouvant pour nous. Nous avions joué un an avant la tragédie dans cette même salle. De voir les impacts de balles dans les murs, c’était difficile, mais le public et le staff était génial. Une fan est venue nous voir après le concert, elle nous a dit qu’elle était là lors des évènements et qu’elle ne voulait jamais y revenir, mais que pour nous elle avait dépassé cette peur. Par amour pour notre musique. C’était un moment très fort pour nous.

 

 

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