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Live report Or Not ? au Dr Feelgood des Halles le 14 octobre 2017

vendredi/10/11/2017
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Après une semaine chargée, quoi de mieux que de se retrouver un samedi soir au Feelgood ?
Surtout pour y retrouver la légende du rock de l’est parisien : j’appelle au bar Or Not ? vu pour la dernière fois en décembre 2016 pour les 18 ans du chanteur (ou pas ?).
Suite à un bon coup de marketing dans le onzième arrondissement, il n’est pas étonnant de voir autant de groupies dans la salle. D’ailleurs, il fait chaud et une pinte s’impose pour ne pas finir
desséché pendant le concert. Le groupe démarre au quart de tour tout riffs dehors sur ses classiques comme « Shooting from the stars » ou « Kiss Husky ». L’entrée est efficace et réveille une salle au bord de la léthargie qui ne tarde pas à taper du pied.
La chaleur grimpe en quelques minutes. On le remarque lorsque Ben retire son t-shirt et, tout pec dehors, est prêt à en découdre. Donc pas de pause pour la foule, on enchaîne sur « Catch me
(if you can !) » pour rester en haleine. Moi qui espérais me reposer sur une ballade comme « The Day I Dare », c’est loupé. La bande des seventies est au taquet et ajoute une dose de punk sur un morceau bien connu du public : « What The Fuck ». Un incontournable aux riffs bien familiers. Les inconditionnels d’Or Not ? ne se font pas prier pour chanter en chœur le refrain. Les litres de sueur et de bière consommés ont déjà été doublés depuis le début du show. On arrive alors dans cette ambiance bon enfant que nous connaissons bien. On pourrait se croire fin 2016 à une bouteille de champagne près.
On passe sur l’EP Pleasure avec le morceau « Sea Sex and Sun » remanié à la sauce Or Not ? par nos Gainsbourg refoulés.
Pour finir le set, le groupe est rejoint sur scène par Stéphane Buriez. A ce moment, je n’aurais pas dit non à un « Subject to Spirit » ou « Darkness Will Abide ». Et imaginer Pop chanter « Cross The Threshold » m’arrache un grand sourire. Mais nous sommes ici pour du Power Rock sauvage et quoi de mieux, en termes de désinvolture, qu’un « Fuckbook » feat Stéphane Buriez ? La ligue des légendes est synchrone et termine son show en respectant l’esprit inconvenant de ce dernier morceau.

Et comme dirait l’autre : « Musique rock’n roll, si vous l’aimez, si vous la sentez, vous ne pouvez vous empêcher d’aller vers elle. »

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