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AGNOSTICFRONT + TROTSKIDS, 21 Juillet @ La Maroquinerie

dimanche/24/07/2011
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Pour les non vacanciers, une certaine succession de shows Hardcore « cultes » ont lieux cet été dans la capital (merci Garance).Madball le 12 juillet dernier, Cro-Mags qui était prévu pour le 9 août sera remplacé finalement par l’énormissime Strife au Nouveau Casino. Et enfin, l’incontournable et majestueux Agnostic Front pour tout de suite. Première interrogation de la soirée : la salle ? Celle-ci me parait un poil trop juste d’un point de vu taille. La Maroquinerie se situant dans le quartier de Ménilmontant à Paris est certes agréable mais n’est pas non plus énorme, étrange. Je verrais de mes propres yeux la réponse en descendant dans les entrailles de ce haut lieu de boboitude qui pour être honnête, de temps à autres, brise ses habitudes en accueillant de grands noms dans une veine Metal and co. Il y a de la place, on peut circuler et même respirer… pour le moment. Donc à mon grand étonnement, salle remplie mais pas plein à craquer, le public présent formant ainsi un noyau dur de fans inconditionnels. Seconde partie (la première était les français de Street poison, pas vu pas pris) avant le coup de massue New-Yorkais, c’est Trotskids, avec Doumé au chant, Gus à la guitare, Bugs Denis à la basse et Felipe à la batterie qui défend avec brio un punk ultra énergique avec des titres comme « MST » ou « Secoue plus fort ». De quoi réchauffer l’ambiance déjà bien remontée, la formation frenchie agité déplace son public de fans qui reprennent en cœur chaque titre. Un set trop court, mais au moins on est prêt pour la suite. Lorsque le quatuor tant attendu fait son apparition, beaucoup de voix s’élèvent pour les acclamer. Vinnie Stigma brandi glorieusement, comme à sa grande habitude, sa SG portant son nom sur l’envers de la caisse. Les applaudissements redoublent d’intensités lorsque c’est Roger Miret qui est visible. Ce dernier faisant ainsi son retour car ayant joué il y a plus de deux mois ici même avec son groupe de ska-punk The Disasters. Maintenant, deuxième interrogation : ça va être la guerre dans le pit minuscule ? 1,2, 3 et c’est partie ! Le son est curieusement peu élevé ce qui personnellement ne me dérange pas (mes tympans me remercieront) mais qui, après quelques discussions en sortant, n’est pas forcement du gout de tous. Les lights sont importantes et semblent au passage gênés tous les artistes lors de leur prestation, ces derniers suant à grosses gouttes. Sur les gros riffs et la double frénétique de l’efficace Pokey Mo, les premiers rangs s’activent, certains font des stages diving assez casse-cou mais sans trop d’excès dans l’ensemble. Le combo va jouer pas mal de morceaux de leur dernier opus My life my way avec notamment That”s life et A mi manera interprété dans la langue natale du frontman. Véhiculant toujours autant de bonnes valeurs, ces titres sont, au niveau composition, bien brutaux et rapides, parfait ! La chaleur ne cesse de monter et les murs semblent désormais suinter. L’énorme bannière du groupe à l’arrière et, au final, la petitesse de la salle ne font que mettre en valeur les membres et la portée de leur musique très active. Roger Miret sautillant sur place et saisissant son micro violemment est toujours aussi rapide et original avec son timbre de « Bruce Willis énervé ». Il ne faut pas oublier les classiques Crucify ou Victim in pain. L’hymne For my family et le fédérateur Gotta go qui va respecter la stricte tradition Hardcore puisqu’une dizaine de fans investissent la scène pour chanter avec le groupe et qui ceci dit descendront bien sagement à la fin, c’est bien. Notons un Now and forever toujours aussi puissant. En tant que rappel, c’est avec un plaisir énorme et sans grand étonnement d’ailleurs, car venant tous deux de la même ville, ayant étés aussi précurseurs d’un style et d’une salle (CBGB), une reprise de l’influent Ramones est fait : le fabuleux Blitzkrieg bop résonne dans tout la salle ! Quoi c’est déjà terminé ? Le set n’aura duré qu’une heure pile et sans leur note d’humour habituel avec Pauly the beer drinking dog. Même si les pionniers auront exécutés quasiment 20 titres, cela est passé beaucoup trop vite (ce qui est d’un coté plutôt bon signe). Groupe autant respectable que respecté, ayant traversé l’âge d’or d’une musique qui revient dans nos habitudes depuis quelques années, Agnostic est une valeur sûr voire un model pour tous ses fils et ce concert l’a encore bien prouvé.

http://www.myspace.com/agnosticfront

http://www.myspace.com/trotskidsofficiel

By Djé .

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