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Mejej Fest au Cirque Electrique le 18 mars 2017

lundi/27/03/2017
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Le Mejej Fest, ou comment repousser les frontières de l’impossible.

Bon, un gros concert de gros métal, c’est pas trop ma came.  Mais, restons ouverts et philosophes : On a vu pire !
Franchement, en tant que punk-rocker bruitiste, je me disais que ça allait être une découverte.
Oui. Résolument !
Déjà, cela faisait un bail que j’avais pas mis les pieds au Cirque Electrique. D’ailleurs, à l’époque, seul le chapiteau existait. Mais c’est devenu un énorme endroit : plusieurs salles, public multiculturel, bref, du bel ouvrage.
Par contre, en ce soir du Mejejfest, je suis moins du côté « cirque » et énormément plus de celui du « électrique »…
J’attends donc, Lisa, mon binôme pour me faire éclater les esgourdes en bonne et due forme.


Première rencontre, Edouarda et une amie à elle, qui vont s’occuper de l’entrée… Adorables et très pros, le sourire et la gentillesse, bref un accueil nickel qui laisse bien présumer les choses.
Je rentre donc dans la salle, plutôt petite. Humungus termine ses balances et ça sonne assez dur… mais je n’étais pas au bout de mes surprises !
Olivier, un pote assure le bar et me tend des bouchons d’oreilles.
Je me dis, illico : « Si c’est trop fort, c’est que tu es trop vieux ! »
Je refuse donc et… Je sens que je vais le regretter mais ROCK’N’ROLL !
Je remonte fumer un clope, boire une bière. Lisa est arrivée mais on s’est croisé vu qu’on ne se connait pas.
Charmante, gentille, ça fait plaisir de bosser avec une photographe comme ça !
Bref, Humungus attaque le set.

OH, PUTAIN ! Les gars ne plaisantent pas avec le Doom !
Entre la voix assourdissante et la lourdeur du son, j’en ai les poumons comprimés et les épaules écrasées !
Le côté guttural ne me permet pas de comprendre les paroles mais, le peu de public présent semble apprécier l’ambiance.
Jérôme au son en colle à fond et Micka aux lumières balance un truc crépusculaire à souhait.
Le temps du changement de plateau, je reviens à l’air libre, boire un coup et me cramer une « cancerrinette ».
Voilà que la bataille se déplace : The Prisoner monte au front et le public commence à arriver.
Pas massivement non plus, ce qui me semble dommage vu le prix modique du truc.
Là, j’en ai pris plein la gueule ! Les gars te collent de l’extrême, finalement du grind, à toute volée dans la face !
J’ai même pas suivi le nombre de morceaux tellement c’est un rouleau compresseur !
En prime, les stroboscopes à fond pourraient tuer tout un hôpital d’épileptiques !!!
Rhaaaa, les salopards : je ressemble au « même » de Mélanchon, les yeux ronds comme une chouette et Olivier me regarde avec un petit hochement de tête fataliste.
Je ressors pour respirer après cette plongée dans la violence musicale pure et dure, sous le regard amusé d’Edourda et de sa copine.
Oui, ça tape, merci !
On prend son courage à deux mains et on y retourne pour Cowards, du hardcore.


Là, je suis pris d’une sauvage crise de pleurésie, je suinte de partout et la chaleur, le son, tout deviens dur. Même moi malgré les tremblements dues aux infrabasses…
La salle est loin d’être pleine mais l’ambiance démente !
Lorsque je sors du Cirque Electrique, je suis en sueur, les yeux qui pleurent et un incompressible larsen dans les oreilles.
Car, vingt minutes après le Mejej, tu as ENCORE du Mejej dans les tympans !
Merci à toute l’équipe pour cette bonne mais très forte soirée !

 

 

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