The Supersuckers, Get The Hell
Sortie le 27 janvier 2014
The Supersuckers, dont un des membres se nomme Eddie Spaghetti, est, comme tu peux t’en douter, un groupe qui n’est pas là pour se prendre la tête. Ils sont à l’œuvre depuis 1988 et « Get The Hell » est leur 18ème album (en comptant un certain nombre de lives). Un de leur précédents disques a surement remporté le Guinness du plus long titre d’album avec « How the Supersuckers Became the Greatest Rock and Roll Band in the World”. Modestes en plus, comme tu vois.
Pour revenir au sujet principal de cette chronique, “Get The Hell” est un album de très bon aloi pour qui aime le Rock n’ Roll et la testostérone. Les deux vont souvent ensemble, me diras-tu. En effet. Disons qu’ici tout transpire le mâle viril, et ce, sans aucun détour ou figure de style. D’entrée, on note une certaine ressemblance entre la voix du chanteur, Eddie Spaghetti donc, et celle du mythique Lemmy. Ensuite, les titres à eux seuls sont révélateurs d’un certain état d’esprit, entre « Get The Hell », « Fuck Up » ou « Disaster Bastard ».
Les paroles sont du même acabit, avec des histoires de territoire défendu à grands coups de bottes de motard. Une concession plus fleur bleue avec « High Tonight », mais tu t’en doutes, il est plus question de romance alcoolisée d’un soir que d’amours éternelles.
Et pour ce qui est de la musique, et bien, c’est du Rock n’ Roll dopé à l’adrénaline ! Les gars sont assez friands de reprises et en délivrent deux dans cet album : le délicieusement syncopé « Rock On » de Gary Glitter et le outrageusement accéléré « Never Let Me Down Again » de Depeche Mode. Les deux valent le détour !
Le seul reproche qu’on peut faire à cet album, c’est qu’il est trop court ! A part ça, « Get The Hell » sera une très bonne entrée en matière pour cette année 2014 !
