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Watain @ Trabendo le 14/12/2013

mardi/17/12/2013
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Watain

 

 

samedi 14 décembre 2013, Trabendo,

WATAIN + Antaeus + Temple Of Baal

 

 

A la base, le Black, c’est pas mon truc. Ok, j’idolatre Danzig, et je ne crache pas sur Morbid Angel, par exemple. Mais les guignols au maquillage de panda, très peu pour moi. Alors qu’est-ce qui s’est passé pour que je me retrouve au Trabendo ce soir pour assister à ces Messes Noires données successivement par Temple of Baal, Antaeus et Watain ?

Et bien il s’avère que le Hellfest est passé par là, avec la découverte de Koldbrann sous la tente du Temple.
Donc n’écoutant que ma petite sorcière intérieure, et pas du tout mon petit hippie horrifié d’avance,  me voilà prête à découvrir Watain sur scène. Après avoir écouté leurs albums et lu divers interviews de ce groupe en passe de devenir un poids lourd de la scène Black, j’ai vraiment hâte de voir si leur rituel sur scène vaut le coup ou bien si ce n’est que du chiqué, comme certains groupes qui jouent les horribles satanistes, mais uniquement sous les projecteurs.

Première impression : les black métalleux qui composent le public sont drôlement calmes et dociles dans la file d’attente.

Deuxième impression : oh non, le chanteur a un maquillage de panda !!

Et puis, je rentre dans le jeu avec Temple of Baal en première partie, puis Antaeus. C’est plus que la musique qui est présentée là. Evidemment qu’à chaque concert, quel que soit le style de musique, il y a un échange entre le public et ceux qui se trouvent sur scène. Ce soir, il y a autre chose que la musique. Evidemment, il faut dépasser le décorum, ou se laisser porter par lui, mais une fois qu’on rentre dans le rituel, il est difficile de ne pas se laisser submerger.

Antaeus fonctionne moins bien, à mon goût en tous cas.
Et puis arrive Watain qui démarre avec « Night Vision », introduction presque vicieuse de lenteur tant elle augure peu de ce qui va suivre. C’est avec « De Profundis » qu’on entre dans le vif du sujet. Lequel me demandes-tu ? Et bien, tu vas rire, mais je me suis tellement prise au jeu qu’il m’a été difficile de prendre des notes dans mon coin comme à mon habitude. Non, à la place, je me suis collée le plus près possible de la scène pour bénéficier des imprécations d’Erik Danielsson, le chanteur. Il est visiblement hanté, en transe.

Contrairement à ce qu’on m’avait annoncé, ça ne pue pas la mort. A moins que mon rhume ne me sauve la mise. En tous cas, mis à part les ossements relativement propres, je ne vois aucun morceau d’animal en train de se décomposer. Les croix inversées sur le devant de la scène ne prendront pas feu, la scène n’est probablement pas assez grande. Mais ça n’empêchera pas la sombre magie d’opérer, en particulier avec « The Wild Hunt » et « All That May Bleed ». Et le chanteur balancera ce liquide épais et rouge mythique sur les premiers rangs. Je ne dois pas être la seule à frémir avec angoisse et délice en imaginant la composition de ce liquide.

Et soudain, après 11 morceaux, c’est fini. Aussi brutal que la dose de violence qu’on vient de se prendre.

Plus que 6 mois avant de les retrouver au Hellfest ! Et définitivement un groupe à voir en live !

 

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