Festival 666 – Jour 2 – Samedi 10 Août 2024

dimanche/08/09/2024
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Après une journée super intense la veille, je retrouve avec plaisir les copains et copines bénévoles pour débuter une nouvelle page de ce super festival. Le marathon n’est pas terminé mais il fait un peu moins chaud ce matin que la veille mais cela ne va pas durer longtemps. Il faut en profiter car cet après-midi et demain ce sera la canicule!

Petit repas pris sur le pouce, mise en place de l’espace presse pour les interviews. Tout est prêt, plus qu’à ouvrir le bal!

Aujourd’hui les portes ouvrent un peu plus tôt et c’est Black N’Red qui débute ce deuxième jour qui va nous offrir de belles surprises. Du rock blues pour commencer et un madison improvisé sous la direction de la chanteuse en plein milieu du pit, c’est pas mal. Cela permet de se mettre en selle pour les groupes à venir et le public adhère!

Les bordelais de Theorem prennent la suite, avec leur metalcore bien connu de leurs adeptes venus en nombre. La machine est bien huilée, sans fausses notes et un show à la hauteur avec le bassiste qui sort de scène, se dirige vers le bar, monte dessus et offre un petit moment personnel aux personnes présentes et aux bénévoles ! Quel showman ce Thomas !!!

Fhorce, encore des Bordelais???? Et bien finalement la scène métal n’est pas si insignifiante dans la région! mais toujours du metal hardcore…., un peu de changement ne ferait pas de mal. Malgré tout le job est fait même si il n’y a rien de trop original. L’énergie est là et la prestation est bien menée.

Arrive le groupe que beaucoup attendent, Akiavel, mené par sa frontwoman Auré. Sa voix, sa prestance sur scène captivent le public, malgré la chaleur qui est de nouveau présente. Ca bouge beaucoup dans le pit, slam, headbang, la foule se déchaine. Une prestation magistrale qui mérite l’ovation finale que reçoit le groupe. Et je souhaite souligner une chose importante, c’est leur disponibilité sur leur stand merch que je trouve géniale car tous les groupes ne le font pas!

Ahhh enfin un peu de hard rock et pour cela, quoi de mieux que Koritni. Les australiens offrent une performance à la hauteur de leur réputation. Tout est cadré, propre et de qualité, un peu de douceur dans ce monde de brutes.

Puis Heart Attack arrivent enfin sur scène ! J’avoue que j’attendais avec impatience de les voir! Et je ne suis pas déçue comme chaque fois que j’ai pu assister à leurs concerts. Franchement la setlist déchire, le public est en ébullition, on a le droit à un superbe wall of death. Et quelle intensité sur cette Bad Motherfucker Stage! Comme pour Akiavel, je dois avouer que l’ovation qui leur est faite est à la hauteur de leur prestation. Bravo les garçons !!!!

Benighted? Ah ce nom ne vous est pas inconnu ! En effet, après un passage à la Rock School Barbey pour le warm up tour du Hellfest avec Ten 56, le groupe est de retour sur la région. Je souligne également leur disponibilité pour les festivaliers présents, toujours souriants et accessibles, que dire de plus,….. Côté concert, je ne suis absolument pas déçue, c’est à la hauteur de ce que j’avais déjà pu voir il y a quelques mois. Et le public a adhéré ! Le pit était en transe !

Allez hop un petit tour sur le côté de la scène pour Zeal & Ardor avec mon agent de sécu perso (il se reconnaitra 😉 ). Je dois avouer que la prestation est bien mais un peu solennelle, ce n’est pas trop mon kiffe. Cependant, les adeptes sont conquis par la prestance de son frontman et les riffs puissants. On ne peut que constater le retour magistral du public.

Une petite pause s’impose, je ne verrai donc pas Born Of Osiris mais je reviens un peu plus tard pour Jinjer, ce groupe attendu comme le messie! Je suis quand même étonnée de voir que le public n’est pas aussi important qu’en début de journée. Bref, vêtue d’une magnifique tenue (du style Petit Chaperon Rouge), la charismatique Tatiana offre une performance époustouflante, d’une efficacité sans faille. Encore une fin de soirée comme on les aime!

Il faut maintenant aller se reposer, demain on devrait atteindre les 40° donc ça va être difficile. Une bonne nuit s’impose pour tenir le coup.

 

 

 

 

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