1/ Pour ceux qui ne connaissent pas, peux-tu nous présenter Driving Dead Girl ?
Driving Dead Girl est un groupe de rock qui existe depuis 2004. Nous en sommes à notre troisième album. Nous avons pas mal tourné en Belgique et à l’étranger depuis quelques années. Dim chante et joue de la guitare, Ruggero joue de la basse, Vincenzo joue de la batterie et moi, Ronald, je joue de la guitare.
2/ Pourquoi ce nom pour le groupe?
Parce que nous avions envie de mettre « dead » et « girl » dans le nom et on a trouvé qu’avec « driving », ça sonnait bien. En plus, au début des années 2000, tous les groupes étaient avec « The » et on a voulu prendre le contrepied à cette mode.
3/ Vous avez collaboré avec Jim Diamond, comment est arrivée cette collaboration et comment ça s’est passé?
Nous avions envie d’un « extérieur » pour la direction artistique. Nous l’avons contacté, il est venu. C’est un gars très cool et très sympa avec une idée de son et un professionnalisme à l’américaine. Donc ça s’est passé de manière très détendue et sans prise de tête.
4/ Et aussi, expliques nous un peu comment s’est passé la composition et l’enregistrement de cet album? Chacun dans son coin ou en groupe?
En fait, le rendez-vous avec Jim était pris, le billet d’avion et le studio étaient réservés et nous n’avions que 2 morceaux. Nous n’étions donc pas vraiment prêts. Nous avions quelques idées qu’on avait travaillé en répèt mais rien de fini. Le reste, on l’a composé au studio le soir après les sessions d’enregistrement. Le lendemain, Jim avalisé et faisait ses éventuelles remarques. On a aimé l’idée de se mettre en danger et de réaliser un album très instinctif. Cet album correspond très bien à l’état d’esprit du groupe à ce moment-là.
5/ Comment avez-vous choisi » The Drums are good » comme nom d’album?
Après chaque prise, c’est ce que Jim disait en premier lieu. Au final, c’est un très bon nom.
6/ Y a-t-il une chanson « star’ dans cet album, une que tu préfères jouer?
Non pas vraiment, on aime toutes les jouer. Maintenant d’un concert à l’autre, ça change. Il y a des morceaux qui prennent le dessus sur d’autre mais ça relève plus de l’énergie entre nous et le public.
7/ Au fil des années, il y a eu un certains nombres de changement au niveau du line up, n’avez-vous jamais eu peur que cela modifie ou éloigne le groupe de son son du début?
Justement pas. Nous avons toujours fonctionné en groupe, c’est-à-dire que chacun apporte sa touche et c’est la somme de tous les musiciens qui détermine le son et l’énergie du groupe. C’est clairement ce que nous recherchions. Chaque période de DDG sonne différemment de l’autre.
8/As-tu d’autres hobbies artistiques que la musique, si oui, expliques nous de quoi il s’agit ?
Les amis. C’est le plus important. Se retrouver, boire des coups, discuter, rire,…
9/ Des scènes à venir? Des envies de festivals?
L’Ancienne Belgique le 25 octobre puis quelques dates en Belgique. Début 2014, ça sera l’Espagne, le Portugal et la France. Pour les festivals, on verra. Il y en aura, c’est certain mais je ne peux pas encore m’avancer.
10/ En mot de la fin, que peut-on souhaiter aux groupes pour le futur?
Continuer. Jouer. Enregistrer en 2014.
Merci d’avoir pris le temps de répondre à mes questions,
Mamy
