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Live report du concert d’August Burns Red à la Machine du Moulin Rouge le 27 mars 2018

mardi/03/04/2018
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Grosse affiche pour les coreux de Paris au Moulin Rouge ce soir avec au programme In Hearts Wake, Whitechapel, August Burns Red et Heaven Shall Burn. Si les groupes sont au rendez-vous, le merch aussi. Un étal impressionnant précède l’entrée dans la salle. Les musiciens seront d’ailleurs très disponibles pour signer des autographes tout au long de la soirée.

Il n’est même pas 19h quand les australiens d’In Hearts Wake montent sur scène pour ouvrir le bal. 12 ans de carrière pour ce quintet, qui devrait nous proposer le set le plus mélodique de la soirée. Dès les premiers accords on sent que ça va jouer vite et fort. La fosse, pas encore pleine, s’agite bien, entraînée par l’énergie de Jake Taylor au chant. Un chant screamé, contrebalancé par le chant clair du bassiste Kyle Erich. Une entrée en matière festive et bien trempée, une parfaite mise en jambe pour Whitechapel. Le groupe quitte la scène et on entend « Down Under » de Men at works, petit clin d’œil pour ces Aussies.

Deuxième groupe à monter sur scène, Whitechapel s’annonce bien plus violent. Les musiciens s’alignent pour nous offrir une sorte de mur du son aux échos Thrash Metal. Festival de double pédale, de gros riffs, et un chanteur qui exhorte la foule à montrer son enthousiasme. La fosse commence à bien sentir la sueur, assaillie par le déchainement Whitechapel. Pas moins de trois guitaristes pour envoyer du lourd, du très lourd pour un set en mode bagarre. Les pogos et wall of death se succèdent. Aucun répit ne sera donné au public, il va falloir être endurant pour tenir jusqu’à la fin de la soirée !

Là encore le DJ s’amuse avec le public en envoyant du très kitsh comme « True Survivor » de David Hasselhoff, un grand moment !

C’est au tour des américains d’August Burns Red de nous montrer leur Metalcore. Un groupe réputé pour sa technicité et ses influences Metal Progressif. Ils viennent défendre leur dernier opus « Phantom Anthem » sorti en octobre dernier. La petite déception c’est qu’ils sortent d’une tournée pour laquelle ils avaient créé un lightshow époustouflant, mais nous n’aurons pas la chance voir ça à Paris. Le set commence très fort et le public semble toujours avoir autant d’énergie. A croire que les pogos et autres circle pits, ce n’est qu’une formalité. Jake Luhrs mène la danse avec un chant alternant growl et passages stridents. Dustin Davidson à la basse assure les chœurs et une partie du chant clair. Pendant une heure de set le quintet nous balance des riffs incisifs couplés à des breakdowns bien sentis. La précision des musiciens est impressionnante, mention spéciale à Matt Greiner, considéré comme un des meilleurs batteurs de la scène metalcore. C’est la première fois que je les vois sur scène et je dois bien avouer que je suis bluffée. Le show est bien rôdé, le son est bon, et techniquement c’est irréprochable. Je m’attendais à quelques morceaux mélodiques pour permettre au public de respirer, mais décidément il n’y aura aucun répit ce soir.

Et la soirée n’est pas terminée ! Il reste encore un entracte, un léger retard et c’est parti pour l’acte final avec Heaven Shall Burn. Déferlante sonore implacable de la part des allemands, sur le circuit depuis 20 ans déjà ! Encore une fois ça joue vite, ça joue fort et le tout pour un niveau technique bien relevé. La fosse est en train d’exploser sous les coups des pogos et autres circle pits. Mais il faut dire qu’Heaven Shall Burn envoie du lourd. Son leader charismatique est captivant. Quelle intensité, quelle présence !

Une soirée qui tient ses promesses, des groupes à voir ou à revoir, que demander de plus ?

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