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Chronique de Live Insurrection – CREMATORY

vendredi/01/09/2017
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Live insurrection

Crematory

 

Groupe : CREMATORY
Album : Live Insurrection
Date de sortie: 8 septembre 2017
Label : Steamhammer / SPV

L’Allemagne regorge aujourd’hui de nombreux groupes devenus cultes. Et le 8 septembre prochain voit la sortie du prochain « Crematory : Live Insurrection ». Le groupe n’en est pas à son premier album live, on se souvient par exemple de « Remind », enregistré lors de leur passage au Wacken il y a 16 ans ! Originaire de Westhofen, et un an après l’album « Monument » en 2016, on les retrouve via Steamhammer / SPV.

On retrouve donc de nombreux titres de ce dernier opus sorti l’an dernier tels que « Misunderstood » ou « Ravens Calling ». La qualité de l’enregistrement est au rendez-vous. Heureusement d’ailleurs, que le public est là pour te rappeler que l’album n’a pas été enregistré en studio. Grossièrement, le groupe reste fidèle à lui-même et à ses titres, nous sommes donc sur du Death-goth industriel.

On remarque que les voix diffèrent très peu de celles enregistrées en studio. On souligne alors que les voix ont été peu retouchées (c’est un bon point quand même non ?). Tant qu’on y est, on retrouve l’alternance entre le Death growl de Felix Stass et le timbre clair de Hechler. Ce dernier pourrait un instant vous rappeler le chant de Lione (bon, vite fait hein ?). L’instru n’est pas en reste. Les riffs brutaux comme on les aime et une batterie assez agressive. On reste loin de leurs compatriotes Thrasheux mais là n’est pas la question. Le combo est bon, et même si le pur Death métalleux pourrait rester de marbre, l’album pourrait en faire headbanger plus d’un !

Certains passages pourraient coincer : n’étant pas fan de musique électronique, alors forcément, quand tu rajoutes un clavier, ça passe ou ça casse. Et pour le coup, un peu des deux. Non pas que le clavier soit trop intrusif, mais certains morceaux sonnent un peu trop électro à mon oreille. Bon après je me plains, mais ça fait partie du genre du groupe. On aime ou aime pas, et le clavier reste un bon atout la plupart du temps.

Pour finir, mon seul regret est de n’avoir pas pu les voir lors de l’enregistrement de cet opus. L’album se laisse clairement écouter dans la voiture ou lors de vos pauses clopes.

Je vous laisse d’ailleurs le lien vers mon morceau préféré de l’album (c’est le clip et non la version live de l’album) :

 

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